Suite de notre première journée d’Agile France.
On se dirige tout doucement vers l’activité de l’après-midi. Toutefois, nous allons avant cela prendre 10 minutes pour une photo de groupe !
Une formule inédite pour cette première après-midi : elle est entièrement consacrée à un open-space ! Cela rapelle un peu la formule du ScrumDay, elle-même inspirée d’Agile Grenoble. Mais peu importe qui emprunte à qui !
Open-space : ouverture !
Pour cette ouverture, nous nous retrouvons tous dans la grande salle Belvédère.
Ca fait du monde, vous en serez peut-être plus convaincus avec la vue panoramique ?
L’ouverture de cet open-space ressemble d’autant plus à celui du ScrumDay que c’est de nouveau Raphael Pierquin que l’on retrouve aux commandes !
Il n’est pas seul, Lan Levi lui donne la réplique.
Nous avons de la chance en ce Jeudi après-midi : la météo est avec nous ! On pourra se mettre à l’intérieur des salles et dehors. Dans ces conditions, le Chalet de la Porte Jaune est tout simplement l’endroit idéal pour faire un open-space. La place de marché nous permet d’utiliser tous ces lieux.
Qu’est-ce qu’un manager agile ?
J’ai trainé un moment du côté de la session proposée par Alain Buzzacaro sur le manager agile, avec l’envie de confronter mon expérience avec celle des autres, mais aussi d’avoir la perception d’un membre de Codir (ce qui est le cas d’Alain). J’ai vite été déçu par la teneur des échanges. En fait, il m’est apparu qu’une bonne partie de l’assistance n’avait aucune expérience du management. Ca n’empêche pas d’exprimer un avis, visiblement…
Parmi les quelques points relevés (histoire que vous ne pensiez pas que je n’ai rien relevé) :
- L’agilité est un style de management.
- Le manager est en partie un coach pour son équipe.
- Son travail est de faire grandir son équipe. Merci Alain !
- Donner du sens est une dimension importante de son travail.
J’applique la loi des deux pieds et vais voir ailleurs.
L’assertivité
Dommage que je n’ai pu assister depuis le début à la session animée par Mathilde Remy ! Arriver en cours de route m’empêche de bien raccrocher les wagons. Mathilde anime cette session sous forme d’un jeu de rôle.
Doublement dommage, d’ailleurs, car Farid se livre à l’exercice : son calme et son rationalisme sont terriblement efficace. J’en sais quelque chose, je l’avais moi-même recruté dans mon équipe il y a quelques années…
Je sens que vous voulez un nouveau petit panoramique ! Allez, hop !

Ah oui, n’oublions pas non plus le travail des scribers !
Comment amener mon directeur à l’agilité
Cette session est du vécu, un cas réel. Cela m’a semblé intéressant de m’y pencher. Disons, pour diverses raisons…
Au départ, il s’agissait de confronter les expériences, mais finalement nous sommes arrivés à réfléchir autour de ce cas particulier ! Le constat n’apporte pas beaucoup d’espace de manoeuvre :
- Ce manager n’a pas de problème : pourquoi devrait-il changer ? Rien d’étonnant à ce que l’argumentaire ne porte pas.
- Est-ce important que ce manager aille dans ce sens ? Ne peut-on « vivre avec » ? C’est hélas important : cette attitude a un impact notable sur l’équipe : démoralisation, départs…
Je ne suis de toute façon pas très bon à cet exercice. S’il fut un temps lointain où je m’y livrais, j’ai abandonné de puis très, très longtemps l’idée de chercher à convaincre des personnes qui n’ont pas envie de l’être.
En fait aujourd’hui je ne cherche plus à convaincre du tout. Ca ne m’intéresse pas, je n’ai pas une vocation de martyre. Je préfère travailler avec des gens qui ont envie d’avancer dans le même sens que moi, avec qui je pourrais me poser des question, que je pourrais aider.
De nouveau, nous avons été scribés en live avec talent !
Ces fresques valent largement ma prose, je vous laisse en profiter.
Et aussi…
Les accords Toltèque
Depuis le temps que j’en entend parler… Je n’ai pas hésité longtemps à rejoindre le petit groupe se formant autour de Frédéric Dufau-Joël sur ce sujet.
Les accords Toltèque nous viennent du peuple éponyme d’Amérique Centrale. Ces accords sont au nombre de 4 :
- Que votre parole soit impeccable.
- Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.
- Ne faites pas de suppositions.
- Faites toujours de votre mieux.
Je trahis certainement un peu la chose en disant qu’il s’agit d’une sorte de manifeste de la facilitation … ou même d’une discipline de vie, si j’en crois ce que disent certaines personnes du cercle !
Frédéric anime la discussion autour de deux livres écrits par un Chamane Mexicain, Miguel Ruiz, dont le premier est justement le best seller « les 4 accords Toltèque ».
Autres lieux, autres sujets…
On ne peut être partout à la fois. Ailleurs, il y avait aussi :
La définition du bon coach
ou encore du théatre d’improvisation, avec Vincent et Simon !
Clôture de l’open-space
Nous nous retrouvons une dernière fois en salle Belvédère pour partager nos impressions.
L’intelligence collective, par Thibaud Brière
Thibaud est « philosophe en entreprise » ! Je ne savais même pas que cela existait !
Pourquoi s’intéresser à l’intelligence collective, et surtout : pourquoi les grandes entreprises s’y intéressent-elles ? Parce qu’aujourd’hui, elles veulent concilier l’avantage que leur donne leur taille avec la réactivité des startups ! L’intelligence collective est donc un moyen pour être plus adaptable.
Qu’est-ce que l’intelligence collective ?
C’est une dynamique de groupe s’appuyant sur la capacité à diverger. En ce sens, on entretient la pluralité de point de vue plutôt que la convergence, qui est en fait du mimétisme et finalement une abolition du raisonnement. Le point critique est de passer de l’opinion à la pensée ! Cela signifie bien entendu des techniques de facilitation adaptées.
Pour Thibaud Brière, la pensée, c’est une opinion (au départ) + la confrontation à d’autres opinions.
L’orateur différentie aussi diversité et variété, une nuance que je ne suis pas parvenu à saisir.
Ce que j’en ai pensé
J’ai retenu deux ou trois choses de cette intervention :
- Différencier opinion et pensée.
- Faire fonctionner la divergence (cela me rappelle la keynote de Régis) et valoriser les opinions minoritaires.
- Encourager l’impertinence.
Je reste un peu sur ma faim. Il faut dire que le format choisit favorisait les interruptions, ce qui n’a peut-être pas aidé (toutes interruptions étaient loin d’être pertinentes).
Au sortir de la cette intervention, les avis étaient très partagés sur l’intérêt de du sujet.
Fin de journée
Pas de diner pour moi, la faute à un gros mal de tête. Visiblement, celui-ci fut bien animé, Alex Boutin s’en est chargé en préparant un quizz durant l’open space !
C’est tout pour aujourd’hui. Rendez-vous très bientôt !