Suite de ma visite au Printemps Agile.
Pause déjeuner !
Je m’en veux un peu : d’habitude je fais 2 ou 3 photos à ce moment-là. Ca fait un peu “ambiance” et ça change des photos des sessions qui finissent toutes par se ressembler… pas de chance, ou plutôt gros oubli de ma part : je n’en ai pas à vous partager !
Pause de courte durée par ailleurs, nous arrivons pour racler les plats … et repartir bientôt vers de nouvelles aventures
Sophrologie avec Céline Desmons
Une session / atelier bien curieuse que celle-ci ! D’abord quelques mots sur la sophrologie.
Fondé en 1960 par Alfonso Caycedo, un psychiatre Colombien, il s’agit d’une approche psychocorporelle associant le mental (pensées et émotion) et le corps. Elle s’inspire des techniques orientales telles que le Yoga ou l’hypnose déjà présents dans le Boudhisme Thibétain par exemple. Vous suivez ? Tant mieux, car moi plus tellement…
Céline nous propose une mise en pratique pour prendre conscience de notre corps. Désolé mais malgré les efforts de l’animatrice je m’avoue très peu convaincu…
Un géant peut-il être agile ?
Elodie et Emmanuel, tous deux chefs de projet / scrum masters chez Orange présentaient cet atelier. J’avais fait la connaisance d’Elodie juste quelques heures avan,t en allant chercher Géry à l’hôtel. Elle-même et Christophe Keromen ont ainsi profité du transport.
L’exercice du retour d’expérience n’est finalement pas si facile : il faut d’abord rendre cela intéressant, et il faut aussi faire preuve d’honnêteté et d’objectivité. Celui-ci s’en tire plutôt bien et la franchise dont font preuve les deux orateurs est rafraichissante.
L’agilité chez Orange
L’agilité chez Orange, c’est une décision du groupe ! Peut-être est-ce pour cela qu’on y consomme tellement de coaches agiles ? Par ailleurs, “agile” ne signifie pas la même chose partout dans le groupe. Voyons ce qu’Elodie et Emmanuel ont à nous dire sur ce qui se passe chez eux.
Les projets, même agiles, tels que nous les présente Emmanuel ont une forte coloration « classique »: on parle de « points de visibilité », de demandes de changements, l’orateur parle même d’effet tunnel !
Ce qui chiffonne plus encore c’est l’identification du PO. On semble en plein syndrome du « proxy PO » qui n’a pas de pouvoir décisionnaire et est en fait un AMOA à l’ancienne ! Le sponsor (le vrai PO) existe mais n’est pas disponible.
Ils ont essayé…
Quand l’environnement est fortement contraint, on en est réduit aux « petites victoires ». Par exemple.
Etre agile dans le cercle interne : Le projet tourne à l’ancienne, mais au moins l’équipe de développement emprunte des pratiques agiles. Il faut dire que l’environnement, il est un peu lourd…
Une gestion de changements à deux niveaux. Les demandes de changements étant un peu lourdes (elles sont « à l’ancienne »), on arrive à simplifier la procédure pour les petits changements (alors qualifiés d’agiles).
La « trade-off matrix » : elle permet de partager le niveau de volatilité des différents axes du projet.
La check-list pour se lancer, avec:
- Un kick-off via des jeux
- La marketing qui présente sa vision et les enjeux. Que se passe-t-il si on ne fait pas le projet ?
La priorisation via le backlog. Avant il y avait les fonctionnalités classées en P0, P1 et P2, donc avec le gros de la troupe classé en P0 et presque rien en P2 ; les équipes sont parvenues à basculer vers un mode « backlog ordonnancé » : belle victoire !
Visiblement
Visiblement, l’agilité est arrivé par le top management (pour quelles motivations ?), déclenchant l’embauche de hordes de coaches. Elle a convaincu au moins certaines équipes. Mais entre les deux, le middle management est bien décidé à résister et à mener (et contrôler) la barque comme avant.
Cela ne veut pas dire que rien n’est possible. Les équipes sont parvenus à progresser sur certains fronts et même à convaincre avec certains outils (les jeux, le management visuel), tandis que d’autres échouent à se mettre en place, comme les rétrospectives.
Break
Dernière pause avant la dernière session et la rétrospective !
J’en profite pour alimenter le « mur de la rétrospective ». En fait, Géry et moi n’allons pas retourner dans une session, nous préférons utiliser ce temps-là pour échanger. Je remarque une chose : dans les conférences assez matures, il traine pas mal de monde dans les espaces d’échange pendant les sessions. Les conférences plus récentes voient cette population plus restreinte. A Caen, Géry et moi étions seuls !
Peut-être il y a-t-il ici une opportunité de faire évoluer la formule ? Il y a pas mal d’étudiants sur place, pourquoi ne pas ménager un petit open-space qui serait très bénéfique à cette population ?
Rétrospective
Tout comme l’ice-breaker du matin, voici une nouvelle originalité proposée par la conférence Bas-Normande ! Nous voici de nouveau réunis dans le grand amphi pour une rétrospective animée par Myriam Boure. Jean-Luc a été bien aidé dans l’organisation de ce Printemps Agile. La gentillesse et l’énergie de Myriam ont probablement été parmi les apports les plus remarqués.
On s’appuie sur le « mur de post-it » qui était à disposition durant toute la journée. Les points remarquables sont pour moi l’ice-breaker, cette rétrospective mais aussi le concept de « participation libre » qui sont tous trois uniques à cette conférence. Sans compter l’ambiance et le programme ! Le point faible est sans aucun doute le déjeuner. Mais comme chauque édition propose son lot d’améliorations, je ne m’en fais pas trop.
Faire une retrospective à 200, ce n’est pas chose aisée. Peut-être faudrait-il envisager une rétrospective par petits groupes comme nous avions fait à Agile Game France ?
Stop ? Encore !
En tant que « local de l’étape », je fais le taxi pour mes confrères. Je dépose Géry et Christophe Kéromen à la gare. Les bretons et le Lyonnais (!) ne reournant dans leurs pénates que le lendemain, nous décidons de terminer cette journée dans un bar sur les quais de l’Orne, où nous rejoignent Jean-Luc et Myriam.
Une belle conférence, qui me permet de voir l’Agilité progresser à grand pas à Caen ! Jean-Luc nous promet une nouvelle édition l’an prochain, je la voie déjà prendre de l’ampleur…
On en parle aussi ici…
Le retour De Christophe Keromen, sur le Blog Coactiv