Le bitcoin sous toutes ses faces !

En cette fin Janvier, le meetup Product Tank nous proposait un programme tout à fait prometteur : 3 invités venus pour nous présenter le bitcoin sous 3 perspectives différentes ! Sébastien Levaillant a fait un travail remarquable pour organiser cela. Travail mal récompensé par une participation plutôt faible : seulement 25 personnes présentes sur les 75 inscrits !

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Bien sûr, le sujet est moins cliquant que lorsque l’on invite le Product Manager d’un commerce en ligne très en vue. Toutefois le sujet est au moins aussi intéressant, plus même dans ce cas précis, car on se situe là en pleine innovation économique !

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Essai du Livescribe Sky Wifi Smartpen

Découverte de la bête

Le Livescribe est dans la lignée directe du Logitech io : un stylo électronique fonctionnant sur une base clasique (papier + pointe à bille) mais sur un papier muni d’une trame très fine permettant à la caméra et à l’électronique subordonnée de se repérer et de digitaliser l’écriture.

L’ensemble se présente dans un packaging plutôt sommaire (moins bien fini que son prédécesseur). En ouvrant la boite, on constate quelsues différences :

  • Le stylo est bien plus fin : on le tient mieux en main, et il fait moins “alien” quand vous le dégainez en réunion. Il reste quand même assez massif…
  • Il n’y a plus de socle de ravitaillement, la connexion USB (indispensable ne serait-ce que pour recharger) se fait directement entre le stylo et l’ordinateur. Câble fourni, bien sûr. C’est plus simple, c’est mieux.
  • Le stylo lui-même est fourni avec non pas avec un capuchon mais plutôt un embout enfichable pas pratique du tout, que l’on aura tôt fait de perdre. D’ailleurs, il en est fourni 2.
  • On ne saurait rater le petit écran d’affichage, en-dessous du bouton marche/arrêt. Indispensable à différents niveaux d’utilisation. Curieusement, il fait bien le boulot.
  • Enfin le stylo est équipé d’un micro qui permet un enregistrement et qui est synchronisé (vraiment synchronisé !) : la classe.

Sur cette photo, vous pouvez comparer le Livescribe (à l’avant plan) avec le Logitech situé juste derrière. L’embout qui sert de capuchon est situé sr la gauche du stylo. A comparer avec le vrai capuchon du Logitech ! L’écran du Livescribe est égallement visible.

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Au démarrage !

Ce stylo est Wifi et utilise Evernote pour déverser les pages numérisées. Si vous êtes un accroc d’Evernote (comme moi), c’est franchement bien. Nous reviendrons là-dessus. On pourrait croire que cela va nous dispenser d’installer quoi que ce soit l’ordinateur si tout passe par le cloud ? Pas tout à fait. Donc en fait, pas du tout !

Il y a un petit soft à installer pour le setup de base du stylo et pour charger les mises à jour. Ce soft pilote le cable USB dans cette configuration. Il y a aussi de la configuration à faire sur le site Livescribe pour enregistrer le stylo et autoriser le déversement des notes sur votre compte Evernote.

Une partie importante de la configuration du stylo est saisie complètement sur le stylo lui-même. La méthode est extrêmement originale et déroutante au premier abord : on selectionne les paramètres à configurer et on saisit les valeurs en pointant le stylo lui-même sur une carte spéciale où figure un clavier fictif !

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Ce clavier fictif figure en première page d’un cahier “starter” fournit avec le kit. Livescribe founit quelques fiches en sus, on ne sait jamais. Au passage notons que Livescribe est plus pingre que Logitech sur les fournitures. Le cahier starter n’est pas extraordinaire (et pas bien gros non plus) il faut penser rapidement à se réapprovisionner.

Hélas seuls certains cahiers sont disponibles en France. Il existe des carnets genre Moleskine, mais qui ne sont disponibles qu’aux USA. J’en ai commandé 2 : le coût du carnet chez Amazon plus la livraison, ça ne fait pas bon marché !

Autre chose orginale concernant les carnets : Livescribe détecte les carnets utilisés et ouvre un carnet Evernote différent pour chacun d’entre-eux ! C’est excellent. Par contre impossible de modifier le titre de la page, c’est très agaçant.

A l’usage

C’est la simplicité même: le bouton marche/arrêt. Ensuite, il ya des commandes pour débuter, arrêter ou mettre l’enregistrement en pause en bas de chaque page !

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Si vous saisissez le texte à un endroit où le Wifi du stylo n’est pas configuré (c’est le cas le plus fréquent), il suffira de l’alumer de retour à l’endroit où le Wifi est configuré : la synchronisation se fera toute seule ! De l’autre côté, la synchronisation dans Evernote se fait comme vous en avez l’habitude.

Maintenant, il faut en venir à la très très mauvaise nouvelle !

Pas de conversion de texte !

Quand j’utilisais le Logitech io, il y a 237 ans, je disposais d’un petit soft de reconnaissance de texte. Il n’était pas parfait, mais fonctionnait raisonnablement bien moyennant un petit apprentissage.

Le prédécesseur du modèle Wifi, le pulse ne fonctionnait pas via Evernote. Mais une société tierce, Vision Object proposait un soft pour convertir le texte depuis le Livescribe Desktop. Comme le Livescribe Wifi fonctionne sans le Desktop, on n’a plus accès à cette possibilité.

Le seul espoir réside dans l’apparition d’une fonctionnalité de conversion dans Evernote. Mais à priori rien ne semble prévu, même en version Premium !

En conclusion

Le gadget est sympathique. Mais l’absence d’un outil de conversion qu’on accepterait de grand coeur de payer en plus m’empêche de recommander ce modèle. Je garde espoir qu’Evernote nous propose quelque chose dans un horizon pas trop lointain. C’est un gros handicap pour moi car j’utilise mes notes manuscrites pour mes blog post en grande partie.

L’absence de conversion est d’autant plus frustrante qu’Evernote sait parfaitement reconnaitre l’écriture manuscrite et la rend “cherchable” !

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Donc si votre besoin est juste de collecter des note et de pouvoir faire des recherches à l’intérieure, les possibilités offertes ici peuvent vous suffire. Mais c’est plutôt limitant.

Pour vous permettre de vus faire une idée, voici une pertie de cette article sous forme manuscrite saisie avec le Livescribe.

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Carnet de route : DevFest 2013 à Nantes, en images (1/2)

La DevFest, c’est l’évènement Google pour les développeurs. Pour être exact, il n’est pas organisé par Google (bien que supporté par le géant de Mountain View) mais par le GDG Nantes. Je m’étais joins aux festivités pour une session d’introduction à l’agilité avec mon collègue Martin Mouterde.

Check-in

On débute tôt la journée ici, les portes sont ouvertes à 8h20 ! Rien à voir avec notre rythme de bâton de chaise Parisien… Heureusement, Martin et moi étions arrivés la veille pour répéter. Café et croissants sont prévus pour accueillir les participants.

DevFest 2013 : Le café en arrivant

Jusqu’ici tout va bien. Direction la keynote.

Keynote : Des opportunités pour s’associer

On a tranquillement rempli l’amphithéâtre pour cette keynote. A priori, nous étions 350. Julien Landuré a délaissé son polo Zenika pour un T-shirt GDG Nantes pour évoquer l’année écoulée.

DevFest 2013 : Présentation GDG Nantes

L’organisation avait aussi prévu une couverture en image plus solide que celle de vôtre serviteur. J’espère avoir bientôt un lien à vous donner.

DevFest 2013 : La photographe

Place maintenant à la keynote ! Une keynote surprenante, car elle ne va pas parler de technologie, mais de collaboration. L’orateur y évoque des outils parfois connus comme les modèles DISC, MBTI ou Process Com. Il en évoque d’autres moins connus comme Strength Finder, qui me donne bien l’envie d’essayer !

DevFest 2013 : Keynote

Connaitre ses forces, c’est une bonne façon de savoir comment les associer, lequelles acquérir pour se renforcer.
S’associer, c’est essayer au travers de Startup Week-ends, Hackathon et autres Roadtrips… si on n’arrive pas à s’entendre sur 2 jours intenses, ce n’est peut-être pas la peine d’insister sur une longue durée…
S’associer, enfin, c’est s’engager :

  1. En formalisant au plus tôt les statuts.
  2. En rédigeant une lettre récapitulant ces statuts.
  3. En s’aidant d’un avocat d’affaire.

Pawel Kozlowsky : AngularJS: making a browser a better development platform

Pawel est l’auteur de ce qui est encore l’un des rare livres sur AngularJS. Il pratique en outre ce framework depuis 3 ans.
Béotien absolu du développement Javascript, je me suis campé dans cette session justement pour cette raison, et aussi pour avoir un peu parcouru les tutoriaux AngularJS…

DevFest 2013 : introduction à Angular JS par Pawel (3)

Pawel le dit lui-même: le développement dans le browser, c’est parfois douloureux ! Les frameworks sont là pour soulager, mais un framework comme JQuery se focalise surtout sur le requêtage du DOM, afin de le rendre plus facile. Ce n’est ni n réel changement de paradigme, ni un “game changer”.
AngularJS propose un binding bidirectionnel entre modèle et vue, sans qu’il soit nécessaire d’enregistrer le modèle, ni procéder à des notifications explicites ! AngularJS est réellement déclaratif ! En fait, une grande partie des fonctionnalités d’AngularJS consiste en propriétés (notées ng-*) qui peuvent être ajoutées aux éléments, tel le ng-repeat qui permet de construire des templates.
AngularJS permet aussi de construire des tags “custom” à l’image des futurs Web Components, ainsi que l’injection de dépendance en JavaScript.
En conclusion, AngularJS, c’est :

  • Du data binding bidirectionnel sur un modèle.
  • Un DSL customisable au-dessus de HTML
  • Un framework complet et solide.

Et une excellente ressource pour commencer : http://egghead.io/

Guillaume Campion : Retour d’expérience sur les Google Glasses

Bien sûr, les Google Glasses, ça attire les badauds, même si la session n’est pas très technique. En fait, même pas du tout !

Les objets connectés, c’est le nouvel eldorado, qu’on se le dise ! Pourtant il n’y en a que 8 paires en France actuellement. Pourtant les “lunettes informatiques” ne sont pas nouvelles. Steve Mann (http://spectrum.ieee.org/geek-life/profiles/steve-mann-my-augmediated-life ) en construit et en porte depuis 35 ans. Chez lui, elles sont vissées à la boite cranienne, car il ne fait pas dans la demi-mesure !
Les lunettes Google disposent des fonctionnalités suivantes :

  • Un touchpad sur le côté.
  • Un appareil photo de 5 Mega pixels
  • 12 GB de mémoire
  • Une mise à jour du firmware tous les mois.

Voilà la bête, sur Guillaume :

DevFest 2013 : 6 mois avec les Google Glasses (2)

Prendre une photo n’a jamais été aussi facile. L’orateur objecte cependant à ce que l’on puisse les considérer comme le nouveau gadget du voyeur.

Prendre une photo n’a jamais été aussi facile. L’orateur objecte cependant à ce que l’on puisse les considérer comme le nouveau gadget du voyeur.

DevFest 2013 : 6 mois avec les Google Glasses (3)

L’interface utilisateur de compose de “cartes”. Pour ce qui est du développement, il peut se faire de 2 façons:

  • Miror API : Ca passe par une connexion permanente chez Google !
  • Natif : C’est un gros un SDK Android (il y a un GDK, mais qui n’est pas encore publié). Ce mode donnera accès aux senseurs des lunettes quand il sera accessible.

En résumé :

  • Les Google Glass, c’est un 6ème sens !
  • On peut toujours les avoir sur soi, mais elles sont non intrusives (pas une réelle réalité augmentée).
  • Un usage plus spontané, ne nécessitant pas les mains et “quasi” see-through
  • Une interface utilisateur différente qui nécessite pas mal de boulot.

J’ai eu la possibilité de prendre une photo de plus près des lunettes (mais pas de les essayer) dans la salle réservée aux orateurs. Voilà:

DevFest 2013 : Les Google Glasses (2)

Et si vous voulez la présentation in-extenso :

Présence Zenika

L’une des raisons de ma présence ici était la présence de Zenika en tant que Sponsor. Notre stand proposait des animations autour de jeux video.

DevFest 2013 : On joue sur le stand Zenika (2)

De manière générale, l’espace était assez exiguë. Celà renforce l’impression d’affluence générée par les jeux.

DevFest 2013 : On joue sur le stand Zenika (1)

Comme à Rennes, une petite photo du staff s’impose

DevFest 2013 : L'équipe Zenika (1)

Je vais m’arrêter ici pour ce post, histoire d’en garder pour un peu plus tard.

IP v6 par pigeons voyageurs, c’est possible et c’est prévu : RFC 6214

Bien sûr, c’est une plaisanterie. Au départ c’était même un poisson d’avril lancé en 1990 sous la dénomination RFC 1149. Il n’en reste pas moins que cette RFC émise en bonne et dû forme (la traduction française est disponible ici) est parfaitement implémentable … et implémentée !

Une mise à jour de cette norme eu lieu en 1999 sous la dénomination RFC 2549, y ajoutant la notion de qualité de service.

Cette dernière mouture de la RFC, la 6214 émise en 2011 prends en charge l’IP v6.

Chaque version de la RFC devient plus élaborée que la précédente, et en développe les concepts. Est ainsi développé le cas du “tunelling” lorsque certains porteurs en mangent d’autre emportant leur “payload” dans leur système digestif. Pour autant que celui-ci ait été écrit sur un support résistant aux sucs gastriques…

IP v6 par pigeons voyageurs, c’est possible et c’est prévu : RFC 6214