Note : 3 ; Mélange des genres…
Je sors assez désappointé de la lecture de ce livre assez succinct de 185 pages. Heureusement la lecture n’en est pas trop longue, d’une part du fait du nombre de pages et d’autre part du fait du format plus réduit que d’habitude. L’ouvrage est découpé en 3 parties, les deux premières sont dévolues à des études de cas tandis que la dernière évoque les principes de l’ATDD.
La première partie est consacrée à la gestion d’un parking d’aéroport. Elle couvre 50 pages environ sur 4 chapitres. Ca commence relativement bien au premier chapitre, sous la forme d’un dialogue entre le développeur et le responsable métier. Bien que cela n’ait rien de grandiose et ne m’ait rien appris, cela m’a même semblé assez basique. Et puis rapidement aux chapitres 2 et 3, on cause outils, Selenium pour être précis. Je ne m’attendais pas vraiment à un cours (pas terrible de surcroit) sur les fixtures Selenium. Tant pis ! Le dernier chapitre évoque la collaboration et le wishful thinking sur 4 pages, c’est assez creux. Cela ira peut-être mieux sur la prochaine partie ?
En fait non, c’est pire ! Cette partie déroule également sur 4 parties, mais sur 75 pages cette fois, la gestion de feux de croisement tricolores. Le chapitre 5 est une description du fonctionnel. Comme tout ça reste assez simple, on va être autonome : on ne va pas s’encombrer d’un spécialiste fonctionnel qui va trainer dans nos pieds pendant qu’on code, n’est-ce pas ? Et hop ! Dès le chapitre 6 on saute à pied joints dans des fixtures Fitness. Un peu de code… un peu de refactoring… c’est franchement brouillon, difficile à suivre mais l’auteur à l’air très fier de lui. On se souvient au chapitre qu’on est sensé écrire des cas de test. On gribouille donc quelques tables et c’est reparti pour une très ennuyeuse tirade de code et de refactoring. Le chapitre 8 conclut cette partie : testez votre « glue code » ! Ah ouais ? OK…
Tous mes espoirs reposent donc sur la 3ème partie. Vais-je y trouver ce que j’étais venu chercher ? Elle compte 5 chapitres sur 60 pages. Au chapitre 9, l’auteur évoque la nécessité de s’appuyer sur des exemples. En résumant (visiblement) tant bien que mal les propos de Gojko Adzic. Au chapitre 10 il parle de la nécessité de spécifier en collaboration en reprenant péniblement la prose de Mike Cohn qui l’a lui même emprunté à Suzanne et James Robertson (je fais référence au « trawling requirements » par exemple). Mais cela l’auteur semble l’ignorer. Sur les deux chapitres suivants (automatisation des tests et « clean tests ») l’auteur est un peu plus chez lui, ça va mieux. Le dernier chapitre ? Ah, bah…