SysML, l’UML de l’analyse système

Voici un court papier écrit en 2005. Les reflexions qu’il soulève restent pertinentes. Je me suis bien éloigné de ces considérations depuis une dizaine d’années. Si les efforts pour structurer les exigences paraissent louables, je ne peux m’empêcher de les trouver vains. Ou tout au moins aurait-il falu les compléter par une structuration des tests (via des stéréotypes ?) à différents niveaux…

Je ferais certainement l’effort d’une note de lecture sur l’ouvrage de Pascal Roques un de ces jours. En attendant : enjoy !

Une transition agile en 12 leçons apprises

J’avais évoqué il y a peu le Printemps Agile 2015. J’y ai présenté un retour d’expérience sur le projet Linky en 12 « patterns » pratiques pour accompagner cette transition. Voici le support de ma présentation, en attendant la mise en ligne de la vidéo et une hypothétique version rédigée.

Linky, c’est le grand projet ERDF de mise en place du « compteur intelligent ». Une grande aventure qui a amené le plateau de développement Parisien (12 équipes de développement) à basculer vers un fonctionnement agile. Cette présentation ne raconte pas l’histoire du projet : Jean-Hugues Hamelin et Nadim Elbaba qui la vive de l’intérieur depuis un bout de temps l’ont raconté avec plus de pertinence et d’intérêt que je n’aurais pu le faire lors du ScrumDay 2015. Non, ici c’est de mon point de vue de coach accompagnant ces équipes que je parle.

Note de lecture : Making Sense of NoSQL, par Dan McCreary & Ann Kelly

Note 4 ; NoSQL plus ou moins décrypté pour le manager

Voici un ouvrage « à priori » destiné aux managers. En tout cas son objectif est de donner une image du paysage NoSQL sans nécessité de voir une ligne de code. Dans le principe, le livre atteint son objectif : il couvre les différents types de bases NoSQL, avec toutefois un biais marqué vers les bases XML (qui ne sont généralement pas considérées comme des bases NoSQL), ces dernières ayant droit à leur propre chapitre contrairement aux autres ! Mais le texte me laisse quand même un sentiment d’inachevé, il ne permet pas vraiment de comprendre les patterns d’usage des différentes bases par manque de parti pris.

L’ouvrage est assez conséquent pour une introduction. Il compte 275 pages réparties sur 12 chapitres. Ceux-ci sont eux-mêmes regroupés en 4 parties. La première d’entre-elle est une introduction, courte d’un peu plus de 30 pages et de deux chapitres. Le premier répond au « pourquoi » en exposant succinctement quelques cas d’études des grands du Web, c’est hélas très superficiel. Le second s’attaque aux concepts : documents, sharding, théorème de CAP, cache, etc… C’est un peu brouillon et j’aurais préféré y voir une bonne exposition des typologies de bases.

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Water – Scrum – Fall … la réalité d’aujourd’hui ?

Le constat

Oui, l’agilité gagne en popularité dans les organisations ! Du moins, apparemment. Les idées qui en sont à la base comme le « people centric » génèrent un réel intérêt. Aujourd’hui plus encore qu’hier, « agile » rime avec « Scrum ». Cet article met en exergue ce qui était déjà un soupçon fort, ce que j’appelle le Scrum « Canada Dry » dans mon article Scrum Shu Ha Ri :

  • La MOA rebaptisée « Product Owner ».
  • L’organisation matricielle, avec les développeurs devant partager leur temps sur plusieurs projets (je l’avait raté celle-ci)
  • Des itérations qui ne couvrent que partiellement le cycle logiciel
  • La « culture projet » où les équipes se font et se défont régulièrement au grée des projets.

Les organisations elle-même créent un carcan dans lequel inscrire un projet agile devient compliqué, à moins d’en pervertir la logique : logique budgétaire, silotage des activités, prédominance de la « logique document » et des releases parcimonieuses pour d’apparentes raisons économiques et culturelles.

Pourquoi ?

Ce constat met en relief un aspect quasi schizophrénique de l’adoption de l’agilité (d’où le titre de l’article). Celui-ci s’explique du fait de l’adoption des processus agiles par les praticiens qui tend à cloisonner l’agilité dans les équipes de développement, les équipes connexes restant attachées à leurs anciens processus. La réalité du « water-scrum-fall » se traduit par :

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Petit Printemps est devenu grand !

Connaissez-vous Leanette ?

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Leanette est la mascotte du Club Agile Caennais. Un club qui est né sous l’impulsion de Jean-Luc Lambert entouré de quelques passionnés. De rencontres en meetups, il ont organisé une rencontre en 2012. Le club n’était alors pas dans mon radar. Cette rencontre de 30 personnes s’est transformée en un petit évènement de 70 personnes l’année suivante. Celui-ci avait attiré mon attention par la présence exceptionnelle de Jurgen Appelo et j’avais relaté l’évènement ici et ici.

De 70, la rencontre est passée à 150 inscrits l’année suivante. Une édition où je figurais cette fois comme speaker et que vous retrouverez ici et ici, et bien entendu ici pour ma propre session.

Bienvenue à l’édition 2015 !

C’est de nouveau comme speaker que je suis venu cette année. Cette fois, il a fallu quitter les locaux de l’université pour accueillir les 300 inscrits. Un beau succès !

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Note de lecture : GIS for Web Developers, par Scott Davis

Note : 5 ; Un survol plaisant, mais aussi frustrant

Je pense l’avoir souvent dit, mais je le redis : « pragmatic bookshelf » est un excellent petit éditeur et j’en achète la plupart des titres sans regarder plus avant. C’est ce que j’ai fait pour celui-ci. De plus, bien que les GIS ne soient pas un de mes sujets du moment, ils provoquent chez moi des réminiscences de mon passé de géologue…

La caractéristique de ce livre de 240 pages que l’on remarque aussitôt est son impression quadrichromique (c’est certainement pour cela qu’il est imprimé en Chine). Il faut dire que l’ouvrage est émaillé de nombreuses cartes en couleur. Lorsque l’on en débute la lecture, la seconde chose que l’on remarque est sans aucun doute le style particulièrement vivant et agréable de l’auteur. En fait, il me rappelle celui de Scott Meyers (mais ce dernier garde un petit avantage). Le livre se veut une initiation au GIS pour les développeurs ne connaissant pas encore le domaine. L’auteur y consacre 9 chapitres.

Les 4 premiers chapitres sont consacrés aux standards géographiques : représentations vectorielles ou raster et surtout les différents types de projections et de conversion. Un des aspects particuliers du GIS est l’importance primordiale des sources de données et de la possibilité de les combiner. Sur l’aspect des standards de référentiels spatiaux et des conversions, je regrette cependant que l’auteur ait fait l’économie de diagrammes explicatifs. Les explications textuelles restent difficiles à conceptualiser…

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