Note de lecture : Fifty Quick Ideas to Improve your Retrospectives, par Tom Roden & Ben Williams

Note : 4 ; De petites choses intéressantes de ci de là…

Ce troisième opus des « 50 quick ideas » se veut dans la continuité des précédents, mais cette fois sans Gojko Adzic. Eh bien, cela se fait sentir !

50 idées, pas une de moins, chacune tenant sur 2 pages de cet opuscule carré. Donc 100 pages, me direz-vous ? Non plutôt 124, mais surtout, et bien que chacune de ces double-pages soient agrémentées d’une illustration, le format de la publication sur 2 colonnes correspondrait plutôt à 150 pages, voir plus. Pas de chapitres ici, mais un volume découpé en 6 parties.

La première « preparing for restrospectives compte 7 de ces idées. L’un des thèmes important est d’arriver avec des faits : des chiffres, un value stream mapping ou du feedback externe. Rien de bien révolutionnaire ici. Le « waste snake » est une petite originalité qui mérite certainement le détour.

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Carnet de route : Agile France 2014 (4/4)

Nous voici arrivés au bout de notre périple. Les épisodes précédents sont disponibles ici et ici pour la journée du Jeudi, et ici pour le vendredi matin.

Au programme de cette dernière après-midi : des demi-sessions (dont la mienne) et une clôture de l’évènement toute particulière !

Matti Schneider : Petit board deviendra grand

Je ne connaissais pas Matti. Je dois dire qu’il m’a bluffé par son niveau de maturité en agilité et la qualité de ses analyses. Peut-être est-ce lié au fait qu’en plus d’être ingénieur, il est également étudiant en anthropologie ?

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Matti évoque pour nous l’amélioration continue, avec une approche qui sort des très classiques rétrospective et est d’avantage « centrée artéfacts ».

Façonner nos outils

Le point essentiel de la présentation est l’utilisation d’un outil (oui !), en fait un tableau, qui va guider l’équipe d’une façon particulière : faire entrer en résonance le descriptif et le prescriptif par le biais de cet outil !

Quand un changement de workflow est pressenti : le tableau change et devient prescriptif. Et comme l’équipe suit ce tableau, il devient alors prescriptif. Le tableau évolue par le biais de l’équipe de production qui est elle-même une partie de l’outil de production ainsi décrit.

Le passage d’une étape à une autre fait l’objet d’un « point fixe » : un état que l’on sait parfaitement définir par lequel passe obligatoirement les items. En dehors de ces points fixes, la façon dont évoluent ces items peut varier !

Voilà qui rappelle une citation de McLuhan : nous façonnons nos outils et eux-même à leur tour nous façonnent ! Et la façon dont nous les façonnons passe au travers de nos interactions.

Reflection workshop

Cette approche, à la base une variante des classiques rétrospectives agiles, est issu de Crystal Clear d’Alistair Cockburn. L’incarnation qu’en fait Matti est au travers d’un board synthétisant les décisions prises au long des itérations ! On a donc une vue d’ensemble de la chose. Les règles sont d’abord simples (dans les premiers sprints) et deviennent de plus en plus pointues. Elles peuvent aussi être changées / abandonnées, on leur superposent alors un post-it bleu avec le numéro de l’itération à l’origine de ce changement.

Les tickets agissent comme des « reminders » évitant de réitérer une discussion sur laquelle il y a déjà eu un accord. Certains guides focalisent sur l’usage du board lui-même, une sorte de niveau méta…

Ce que j’en ai pensé

Une présentation remarquable qui traduit une maturité tout aussi remarquable. Ce fut ma présentation préférée de cette après-midi là.

Géry Derbier : Les jeux de langage de Ludwig Wittgenstein

Ce n’est pas souvent que Géry nous gratifie d’une session qui n’est pas un atelier. En fait, c’est la première fois que j’y assiste ! Géry avait envie de partager depuis longtemps ce qui l’attire sur la pensée de Ludwig Wittgenstein. Une session pas très facile à suivre et encore moins facile à retranscrire !

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Le plus simple est problement de ne pas faire de retranscription. Je vais simplement relever certains éléments que j’ai noté au fur et à mesure de la présentation de Géry.

  • La primauté de l’acte sur la pensée.
  • La théorisation est vaine. Il est préférable de voir et décrire ou « déconstruire » précisément.
  • Comprendre n’est pas l’intellectualisation de quelque chose, mais l’aptitude à le faire.
  • Nous utilisons un langage : regardons comment il fonctionne.

Cette façon de pensée amène Géry, en tant que coach, à demander au coaché de « déconstruire » les constats par une question : comment le savez-vous ?

C’est aussi ce mode de pensée qui a amené Gery vers le solution focus qu’il voit comme une incarnation de la pensée de Wittgenstein.

Ce que j’en ai pensé

Une session difficile à suivre qui nous amène vers les sentiers d’une philosophie à contre-courant. Je ne suis certainement pas rompu à cet exercice (je n’ai même pas d’épreuve de philo dans mon bac technique !). Bref, je passe pour l’instant…

Pierre Hervouet : Manipulé à l’insu de mon plein gré

Hélas, j’ai assez peu suivi la session de Pierre. Il faut dire qu’elle précédait juste la mienne. Au minimum pour commencer, je peux vous en livrer le teaser.

Pourtant cette session s’articule autour d’un de mes sujets préférés : les biais cognitifs ! Pierre évoque ainsi quelques mécanismes :

L’ancrage

Le cerveau humain juge souvent en relatif. Si on fournit une référence, elle biaise les résultats obtenus, par le haut ou par le bas, suivant que le référence d’origine est haute ou basse respectivement !

Le planning poker, en exigeant que les cartes soient montrées en même temps cherchent à éradiquer ce biais.

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L’identification

S’identifier à une personne est plus fort que s’adosser à des statistiques ! Le mécanisme des persona s’appuie sur cela (en lieu et place des rôles, plus abstraits).

Ce que j’en ai pensé

Essentiellement que je suis frustré de n’avoir pas mieux suivi cette session. Damnation ! Car le sujet m’intéresse au plus haut point. Mais je ne peux en vouloir qu’à moi-même. J’espère que le support ou mieux l’enregistrement sera bientôt disponible…

Christophe Addinquy : User Stories, what else ?

C’est mon tour ! Au programme une version plus dense, en partie raccourcie et en partie modifiée de ma présentation faite à Agile Grenoble 2013. J’ai dans ma liste de tâches, la rédaction de cette présentation sous forme d’article, comme je l’ai fait pour Scrum Shu Ha Ri.

Je publierai aussi sous peu la nouvelle version correspondante du support.

Les 10 buzzwords du hipster agile

Cette dernière demi-session ne fut pas ma préférée de l’après-midi, bien au contraire. Le but était en principe de démystifier certains de ces buzzwords, de les dégonfler. En fait, je me suis trouvé en désaccord avec nombre des assertions de Christopher et Hervé !

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  • Lean Startup = XP + Product Management ! Bien sûr, Eric Rie est un ancien de XP. Un peu léger pour affirmer que Lean Startup est un réhabillage d’XP avec les idées de Steve Blank ! Il ya mieux et plus à dire d’autant que l’inspiration initiale est beaucoup plus « lean ». Dehors !
  • Le MVP n’est pas la réalisation minimale de mon produit. Je suis d’accord !
  • Le devops n’est pas un process ou un outil, mais la collaboration entre ops et dev : d’accord aussi !
  • Continuous deployment, ce n’est pas mettre en production des bug fixes tous les jours. Certainement, mais d’ou vient cette idée ?
  • Le Kanban, il doit suivre la définition d’Anderson ! Ce n’est pas lui qui a inventé le Kanban, et on peut aussi faire des proto-Kanban sans mettre en place de WIP initialement !
  • Le Proxy PO : Bon, nous sommes d’accord sur l’absurdité du concept !
  • La transformation agile d’entreprise. Une foutaise pour les orateurs. Certainement, si on mène cela comme un nouveau process et non comme un changement culturel et organisationnel !
  • La feature team : Désolé, je ne suis pas prêt à considérer comme un « nouveau buzz » quelque chose décrit par Ken Schwaber en 2004…
  • Le Design Thinking. Bien, là aussi je doute que les orateurs ait fait l’effort de rentrer dans le concept…
  • Agile. Oui c’est vrai le « on fait ça depuis longtemps mais on appelait pas ça comme ça », on l’entend réellement tous les jours.

Bref, pas enthousiasmé par cette session. Mais alors, pas du tout…

Fresque Finale

Le scribing était notre grand fil rouge de la conférence. Pour clore en beauté celui-ci, Romain nous a invité à élaborer en commun une grande fresque faisant le tour de la salle Belvédère. Un bel exercice !

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Keynote de clôture ?

L’organisation d’Agile France nous réservait une petite surprise pour clore ces deux jours : une fausse session proposée avec talent par la compagnie des Z’Humbles.

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Drôle et bien enlevé. C’est une façon originale de terminer cet Agile France !

Alors, cet Agile France 2014…

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Une formule en grand changement pour cette nouvelle édition, avec deux après-midi à caractère spécifique, sans oublier le fil rouge de Romain. Toujours une grande qualité dans les sessions et la magie du Chalet de Porte Jaune ! Les organisateurs ont réellement redoublé d’efforts pour réussir cette nouvelle édition.

Carnet de route : Agile France 2014 (1/4)

Agile France, c’est un rendez-vous incontournable. Enfin disons : sauf cas de force majeure. Le lieu reste le même et surtout fidèle à lui-même : le chalet de la porte jaune !

En arrivant, on est certain d’y trouver du café, mais surtout des connaissances et des amis. Ca commence bien !

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L’organisation se fait aussi un point d’honneur d’être dans le timing. Et ça, ce n’est guère évident ! C’est Damien Thouvenin qui officie comme que maître de cérémonie cette année.

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Avant de laisser place à la Keynote de Régis Médina, je voudrais souligner la formidable présence de Romain Couturier pour animer un scribing en continu lors de cet Agile France. Il a également initié plusieurs groupes à son art, qui se sont aussi jeté à l’eau pour capturer les sessions de l’open-space !

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Le produit, prochaine frontière de l’agilité

Le Product Management, c’est un sujet plutôt « trendy » en ce moment. Régis va l’évoquer pour nous avec sa sensibilité Lean.

Le bon vieux temps

Autrefois, avant l’agile, on produisait les logiciels en phase. Arrivait la phase de tests. En fait, le moment où commençait vraiment le projet. Parfois, tout était purement et simplement jeté à la poubelle. mais on sait maîtriser cela désormais. Hélas, la récompense pour un problème résolu, c’est un nouveau problème !

Le nouveau problème, c’est que nos utilisateurs veulent plus et plus vite : ils ont des services en ligne accessibles depuis partout, des applications mobiles … Ils ne sont plus dupes ! Le niveau monte, il n’y a plus le choix : il faut produire un SUPER logiciel !

Obtenir le whaou effect !

Et déjà, deux trucs pour ne pas l’obtenir:

  • « design par comitee ». Ici les Product Owner ne servent que d’aiguillage entre des besoins plus ou moins divergents.
  • Fonctionner en flux à l’extrême. Le revers du flux, ce de ne porter son attention sue sur des petits bouts.

Alors quelle solution ?

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Le Lean Startup offre une partie de la solution, mais il n’offre pas de réponse aux points de vue antagonistes, ni à la résolution des contraintes. Régis préfère orienter son regard vers le Lean Engineering, où un chef d’orchestre (et un seul) porte la vision du client (vous avez dit « product owner » ?). Bien. Mais quels caractéristiques, quelles aptitudes doit posséder ce chef d’orchestre.

Si l’on regarde les grands chief engineers, on voit que l’une de leur caractéristique commune est leur capacité à dire « non ». Mais comme on s’en doute, cela ne suffit pas. L’orateur évoque pour nous trois compétences clé.

Trois compétences

Positionner le challenge : c’est le chief engineer qui donne la direction et place la barre. S’il ne le fait pas, les personnes de l’équipe se trouveront individuellement leur propres challenges ! Positionner le challenge, c’est aussi identifier les paramètres clé, ceux que l’on aura déterminés en allant voir sur le terrain.

Cultiver le désaccord : Lister les options s’offrant à nous de manière crédibles et les attaquer de front (set based design).

Dénicher les erreurs : En ayant un niveau d’exigence élevé, obligeant à voir et revoir sans cesse les solutions adoptées. La voie empruntée ici est celle de la résolution des problèmes.

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Ce que j’en ai pensé

C’est toujours un plaisir d’écouter Régis. Et ses interventions sont toujours d’excellente qualité. Je ne peux qu’abonder dans le sens qu’il évoque, même si je trouverais certains autres points à appuyer, comme l’importance du feedback (bien couvert par le Lean Startup dans ce cas).

Cela ne révolutionne pas non plus mon image du product management, j’y trouve les éléments que j’avais déjà, à l’exception sans doute du « cultiver le désaccord » qui donne un peu à réfléchir. Curieusement ce point sera aussi abordé dans une autre session ! Mais c’est aussi un aspect que l’on retrouve aussi dans le design thinking…

Le mot de l’organisation

Avant d’aborder la suite du programmes, nous avons droit aux pitches de la première journée : 30 secondes par orateur, c’est vraiment court ! On a aussi le mot de l’association, par la voix de son président, Emmanuel Gaillot.

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L’an dernier, Emmanuel nous avait gratifié d’une tirade pour le moins asez sèche, assis sur une chaise. Pas terrible. Je ne sais s’il a lu mon compte-rendu, mais cette année c’est débout qu’il s’est exprimé, avec un verbe moins acerbe et nettement teinté d’humour, et avec le même message. Ca change tout ! Kudo, Emmanuel !

Il est temps de rejoindre la session suivante. Moi, je ne change pas de salle car Pascal Van Cauwenberghe fait son talk avec Jacques Couvreur dans celle-ci.

La simplicité : Pas facile !

Je ne savais pas à quoi m’attendre pour cette session (dont je n’avais même pas pris la peine de lire le résumé). La simplicité, ce n’est effectivement pas facile, car elle nécessite avant tout de définir ce qu’est la simplicité !

Pour nous aider dans notre quête, Pascal et Jacques vont plonger dans la substance proposée dans deux ouvrages.

The Laws of simplicity

Le livre de John Maeda nous propose 10 lois que nous passons revue.

1 – La réduction : Ne laisser apparents que la fonction et le message.C’est donner une apparence de simplicité.

2 – Organisation : Ranger les éléments pour donner une impression de simplicité.

3 – Lutter contre les temps d’attente : l’attente donne une impression de complexité. Exhiber un élément dynamique comme une barre de progression atténue cela.

4 – L’apprentissage : Elle couvre deux niveaux :

  • L’apprentissage immédiat : c’est permettre la découverte.
  • La maîtrise, qui intègre une notion de dynamique.
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5 – La différence (Jacques est resté sec là dessus)

6 – Le contexte : un concept difficile à saisir, mais qui tempère d’un « ni trop, ni trop peu » cette notion de simplicité.

7 – L’émotion : La simplicité est aussi un facteur non rationnel.

8 – La confiance : C’est offrir un contexte sécurisé, permettant de faire et défaire sans crainte.

9 – L’Echec : Parfois, on ne peut pas tout simplifier. Mais essayer permet d’apprendre.

10 – La loi cardinale : Moins d’évidence et plus de sens.

Bon, je reste un peu sur a fin avec cet énoncé de concepts. Certains éléments de la liste me parlent un peu, mais cela manque de substance. Passons au second opus.

The Laws of Substraction

Le livre de Matthew E. May livre à son tour 6 règles.

1 – Ce qui n’est pas là est parfois plus important que ce qui est là. Pascal rapproche ce point de la loi de Conway. Améliorer l’environnement (en éliminant des barrière) peut améliorer le produit.

2 – Les règles simples produisent les expériences les plus productives. Pascal nous propose deux choses à essayer en ce sens :

  • Quelles règles (qui protègent) peut-on supprimer ?
  • « abandonner » l’application aux utilisateurs.

4 – Ajouter des contraintes. Pour déclencher de nouveaux comportements, on peut par exemple : réduire la durée des itérations, réduire la durée entre 2 commits, etc..

5 – Parfois, il faut casser pour percer. Ne pas avoir peur des crises…

6 – Parfois, ne rien faire c’est mieux !

Je sais, il me manque l’item numéro 3 : désolé !

Ce que j’en ai pensé

Je suis un fan des présentations de Pascal. Cette fois, je suis resté sur ma faim. Mais néanmoins, je serais bien là aux prochaines présentations de Jacques et Pascal !

Le prochain créneau nous propose des lightning talks. Mon choix est fait depuis longtemps !

Tim Gallwey ou comment le coaching a commencé

Christophe Keromen nous a proposé une session une session de 20 minutes passionnante commençant par un échec : celui de Tim Gallwey, alors champion de tennis, ratant la balle de match d’une demi-finale de championnat (et le match par la même occasion). Ainsi commence le constat : nous sommes tous nos propres saboteurs ! Nous avons du potentiel, mais nous faisons moins que ce que nous sommes capables de réellement faire. D’où l’équation :

Performance = potentiel – interférences

Quand « self 1 » gêne « self 2 »

Nous interférons avec nous-même.

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Notre « self 1 » représente l’égo, le moi rationnel, tandis que « self 2 » représente le corps et l’inconscient. Lorsque nous laissons « self 1 » interagir, nous provoquons un ralentissement, une diminution de notre probabilité de réussir. Ce point est appuyé par les neuroscience qui affirment que la quasi-totalité des informations dont nous disposons est inconsciente.

A quoi cela peut-il me servir ?

Christophe nous propose deux axes.

L’apprentissage. Les images sont supérieures aux mots. On apprend mieux par mimétisme sans chercher à décrire ou à rationaliser ce que nous faisons (sinon nous rappelons « self 1 »).

Les habitudes. Nous créons des habitudes pour répondre à un contexte qui est souvent la marque du passé, bien que répondant à une intension positive. Il faut remplacer ces habitudes par de nouvelles, répondant aux mêmes intentions, mais adaptées au contexte présent.

Ce que j’en ai pense

Christophe a superbement abordé le sujet. Me voici avec encore un sujet à potasser. Je retiens dans l’immédiat la prédominance de l’exemple sur la formulation littéraire.

Pas la peine de bouger de place pour la prochaine présentation qui se déroulera dans la même salle. Tant mieux pour moi, car ça se bouscule !

La rétrospective continue

C’est en duo et dans une salle comble que Régis Médina et Antoine Contal nous ont proposé leur session. Toutes les places sont prises et une partie du public est debout !

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Evidemment, comme on peu s’y attendre, Antoine et Regis nous parleront de Lean. La clé des retrospectives réussies, celles qui progressent au lieu de s’enliser se situe hors des rétrospectives : c’est créer un environnement où l’équipe progresse. Continuellement.

Dans ce cadre, le rôle du coach devient celui du coach sportif : il aide à poser le challenge.

Le challenge !

Forcément, sur un projet, le challenge est un concept plus flou que pour un sportif. Mais c’est posible en prenant en compte ce qui est important pour le projet. Il n’y a pas de recette miracle.

  • Le sourire du client
  • Le lien avec l’argent. Le flouze, quoi !
  • La stratégie
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Pour un manager, les dimensions à prendre en compte pourront être :

  • Qualité du code.
  • Délai de livraison.
  • Productivité (même si ce facteur est à prendre avec prudence).

Finalement, il faut trouver le moyen de rendre ce challenge visuel (indicateur, progression…).

Un apprentissage individuel

Une fois posé le challenge, il faut le décliner en petits exercices d’amélioration individuel : chaque action d’amélioration doit avoir son porteur. Ce porteur devient expert du sujet, et il profite ensuite des rétrospectives pour partager son savoir !

Chaque action d’amélioration se décline en expérimentations suivant le cycle PDCA : ce sont des Katas.

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Finalement une bonne nouvelle, mais…

La bonne nouvelle, c’est que l’on peut garder les rétrospectives. Elles deviennent un lieu d’échange des nouvelles pratiques.
Il y a aussi un prix à payer :

  • Ecouter les managers
  • Ecouter la réalité plutôt que ses envies
  • Persévérer

Les bénéfices en contrepartie :

  • On peut avoir un impact
  • Quand ça marche, le comportement des personnes change.

Enfin, Antoine et Régis nous proposes des exercices à faire en rentrant

  • Aller voir et écouter le client
  • Construire le modèle économique du produit
  • Questionner un directeur sur les objectifs stratégiques
  • Mettre en place un indicateur
  • Commencer avec un problème dont nous (en tant que coach) connaissons la réponse.

Ce que j’en ai pensé

Comme d’habitude, avec Antoine et Régis, c’est du lourd comme disent les jeunes. On prend cher au passage aussi : leur sessions sont aussi intéressantes que déprimantes. Mais ça tombe bien, les actions d’amélioration sont au centre de ce que j’ai à faire en ce moment !

Pause déjeuner

Je ne reviens pas sur la qualité de la la restauration d’Agile France, j’en ai déjà longuement parlé l’an dernier !

Le déjeuner, c’est surtout l’occasion d’échanger avec les personnes que l’on apprécie (il y en a beaucoup !). Ce midi, ce sera avec Nathaliel Richand et Jean-Luc Lambert. Bien sûr, nous évoquons un peu le Printemps Agile, mais nous parlons surtout enseignement : Nathaniel voudrait développer des MOOCs agile, ce qui est dans les tendances du moment, mais peu compatible avec un enseignement de plus en plus par le jeux et « from the back of the room »…

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Sans doute il y a-t-il complémentarité entre les deux modes, en utilisant les MOOCs pour des sujets plus étroits, pour lesquels il serait difficile d’organiser des sessions, donc plus avancés.

Voilà, ce sera tout pour aujourd’hui. Je vous donne rendez-vous très bientôt pour le déroulement de l’après-midi.

Carnet de route : Le Printemps Agile 2014 à Caen (2/2)

Suite de ma visite au Printemps Agile.

Pause déjeuner !

Je m’en veux un peu : d’habitude je fais 2 ou 3 photos à ce moment-là. Ca fait un peu “ambiance” et ça change des photos des sessions qui finissent toutes par se ressembler… pas de chance, ou plutôt gros oubli de ma part : je n’en ai pas à vous partager !

Pause de courte durée par ailleurs, nous arrivons pour racler les plats … et repartir bientôt vers de nouvelles aventures

Sophrologie avec Céline Desmons

Une session / atelier bien curieuse que celle-ci ! D’abord quelques mots sur la sophrologie.

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Fondé en 1960 par Alfonso Caycedo, un psychiatre Colombien, il s’agit d’une approche psychocorporelle associant le mental (pensées et émotion) et le corps. Elle s’inspire des techniques orientales telles que le Yoga ou l’hypnose déjà présents dans le Boudhisme Thibétain par exemple. Vous suivez ? Tant mieux, car moi plus tellement…

Céline nous propose une mise en pratique pour prendre conscience de notre corps. Désolé mais malgré les efforts de l’animatrice je m’avoue très peu convaincu…

Un géant peut-il être agile ?

Elodie et Emmanuel, tous deux chefs de projet / scrum masters chez Orange présentaient cet atelier. J’avais fait la connaisance d’Elodie juste quelques heures avan,t en allant chercher Géry à l’hôtel. Elle-même et Christophe Keromen ont ainsi profité du transport.

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L’exercice du retour d’expérience n’est finalement pas si facile : il faut d’abord rendre cela intéressant, et il faut aussi faire preuve d’honnêteté et d’objectivité. Celui-ci s’en tire plutôt bien et la franchise dont font preuve les deux orateurs est rafraichissante.

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L’agilité chez Orange

L’agilité chez Orange, c’est une décision du groupe ! Peut-être est-ce pour cela qu’on y consomme tellement de coaches agiles ? Par ailleurs, “agile” ne signifie pas la même chose partout dans le groupe. Voyons ce qu’Elodie et Emmanuel ont à nous dire sur ce qui se passe chez eux.

Les projets, même agiles, tels que nous les présente Emmanuel ont une forte coloration « classique »: on parle de « points de visibilité », de demandes de changements, l’orateur parle même d’effet tunnel !

Ce qui chiffonne plus encore c’est l’identification du PO. On semble en plein syndrome du « proxy PO » qui n’a pas de pouvoir décisionnaire et est en fait un AMOA à l’ancienne ! Le sponsor (le vrai PO) existe mais n’est pas disponible.

Ils ont essayé…

Quand l’environnement est fortement contraint, on en est réduit aux « petites victoires ». Par exemple.

Etre agile dans le cercle interne : Le projet tourne à l’ancienne, mais au moins l’équipe de développement emprunte des pratiques agiles. Il faut dire que l’environnement, il est un peu lourd…

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Une gestion de changements à deux niveaux. Les demandes de changements étant un peu lourdes (elles sont « à l’ancienne »), on arrive à simplifier la procédure pour les petits changements (alors qualifiés d’agiles).

La « trade-off matrix » : elle permet de partager le niveau de volatilité des différents axes du projet.

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La check-list pour se lancer, avec:

  • Un kick-off via des jeux
  • La marketing qui présente sa vision et les enjeux. Que se passe-t-il si on ne fait pas le projet ?

La priorisation via le backlog. Avant il y avait les fonctionnalités classées en P0, P1 et P2, donc avec le gros de la troupe classé en P0 et presque rien en P2 ; les équipes sont parvenues à basculer vers un mode « backlog ordonnancé » : belle victoire !

Visiblement

Visiblement, l’agilité est arrivé par le top management (pour quelles motivations ?), déclenchant l’embauche de hordes de coaches. Elle a convaincu au moins certaines équipes. Mais entre les deux, le middle management est bien décidé à résister et à mener (et contrôler) la barque comme avant.

Cela ne veut pas dire que rien n’est possible. Les équipes sont parvenus à progresser sur certains fronts et même à convaincre avec certains outils (les jeux, le management visuel), tandis que d’autres échouent à se mettre en place, comme les rétrospectives.

Break

Dernière pause avant la dernière session et la rétrospective !

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J’en profite pour alimenter le « mur de la rétrospective ». En fait, Géry et moi n’allons pas retourner dans une session, nous préférons utiliser ce temps-là pour échanger. Je remarque une chose : dans les conférences assez matures, il traine pas mal de monde dans les espaces d’échange pendant les sessions. Les conférences plus récentes voient cette population plus restreinte. A Caen, Géry et moi étions seuls !

Peut-être il y a-t-il ici une opportunité de faire évoluer la formule ? Il y a pas mal d’étudiants sur place, pourquoi ne pas ménager un petit open-space qui serait très bénéfique à cette population ?

Rétrospective

Tout comme l’ice-breaker du matin, voici une nouvelle originalité proposée par la conférence Bas-Normande ! Nous voici de nouveau réunis dans le grand amphi pour une rétrospective animée par Myriam Boure. Jean-Luc a été bien aidé dans l’organisation de ce Printemps Agile. La gentillesse et l’énergie de Myriam ont probablement été parmi les apports les plus remarqués.

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On s’appuie sur le « mur de post-it » qui était à disposition durant toute la journée. Les points remarquables sont pour moi l’ice-breaker, cette rétrospective mais aussi le concept de « participation libre » qui sont tous trois uniques à cette conférence. Sans compter l’ambiance et le programme ! Le point faible est sans aucun doute le déjeuner. Mais comme chauque édition propose son lot d’améliorations, je ne m’en fais pas trop.

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Faire une retrospective à 200, ce n’est pas chose aisée. Peut-être faudrait-il envisager une rétrospective par petits groupes comme nous avions fait à Agile Game France ?

Stop ? Encore !

En tant que « local de l’étape », je fais le taxi pour mes confrères. Je dépose Géry et Christophe Kéromen à la gare. Les bretons et le Lyonnais (!) ne reournant dans leurs pénates que le lendemain, nous décidons de terminer cette journée dans un bar sur les quais de l’Orne, où nous rejoignent Jean-Luc et Myriam.

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Une belle conférence, qui me permet de voir l’Agilité progresser à grand pas à Caen ! Jean-Luc nous promet une nouvelle édition l’an prochain, je la voie déjà prendre de l’ampleur…

On en parle aussi ici…

Le retour De Christophe Keromen, sur le Blog Coactiv

Agile Game France 2014 en images (4/4)

Dernier volet de notre périple de 3 jours, ce post conclut mon retour sur l’Agile Game France dont vous retrouverez les opus précédents ici, ici et ici.

Rétrospective

Nos scribers sont réellement talentueux, voici ce à quoi ressemble désormais notre fresque

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Et les voici à l’oeuvre.

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Certains devant partir tôt, nous n’attendons pas le dernier moment pour nous livrer à une rétrospective de l’évènement. Elle s’effectue en 3 groupes, Jacques facilite le nôtre.

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On prends très peu de temps, juste ce qu’il faut pour identifier un point d’amélioration.

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La restitution se déroule tout aussi rapidement.

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Tombola

Toujours dans le thème “je conclue l’Agile Games France en beauté”, il y avait une petite tombola pour gagner des polos. Il n’y en avait pas pour tout le monde ! En fait, il n’y en avait que 3 : tailles M, L et XL respectivement. Comme vous pouvez le voir de dos ici.

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Et les gagnants sont : Alfred, Michel et … moi-même ! Le sort m’est généralement défavorable, c’est bien sympa que les choses ait tourné dans le bon sens justement aujourd’hui !

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Et nous reste juste le temps pour 2 ateliers assez rapide.

Le jeu du Tao

Ce jeu avait été animé hier par Romain Couturier. Il avait été apprécié et une seconde session a eu lieu dans la matinée, mais animé cette fois par des participants de la session précédente. Alfred s’était tout d’abord proposé d’en animer une 3ème session, puis avait finalement décidé de remplacer cela par un retour sur ce jeu. D’abord déçu, j’ai vite compris qu’il ne se sentait pas armé pour une animation.

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D’ailleurs, le jeu n’en est pas vraiment un, avec un livret qui ressemble plutôt à un annuaire et un contenu plus proche de la psychanalyse de groupe que du bon moment de détente ! Je trouve d’autant plus remarquable la prestation de Romain dont j’ai eu d’excellents echos qui se livrait à cette animation pour la première fois !

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La chose mérite donc un peu de réflexion avant de s’y lancer tête la première. Tao Village propose des initiations, peut-être à essayer…

The Lean Takeoff

Alfred Almendra s’est donné un gros challenge : illustrer l’amorçage d’un cycle Lean Startup à l’aide d’un jeu ! Le jeu se focalise sur le “fit” entre le problème et la solution et tourne autour de cycles d’expérimentations. En l’état, le jeu ne me semble pas convainquant. Nous avons donné du feedback à Alfred pour lui donner des idées d’évolution.

L’exercice de construire un jeu autour de cette idée me semble vraiment très difficile. Je ne me vois pas relever le challenge. Je ne peux que souhaiter bon courage à Alfred (qui n’en manque pas par ailleurs) pour faire aboutir son idée !

Cloture

Cette 3ème édition d’Agile Game France se conclut maintenant.

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Mon regret le plus important est d’avoir surtout été consommateur lors de cette édition, ce qui ne me convient guère ! Au départ je voulais présenter la version 2 du Business Value Fail que j’avais développé conjointement avec Yannick Ameur et présenté lors d’un Agile Playground. Mais j’ai été trop occupé pour mener à bien mon projet ! J’ai donc au moins deux objectifs pour l’an prochain (car oui, j’ai bien l’intention d’en être à nouveau !) :

  • Proposer l’animation d’au moins 1 jeu.
  • Mettre en place le Kanban des sessions que nous avons proposé lors de la rétrospective.

Un évènement comme celui-ci, c’est plutôt à la base pour les extravertis. Etant une sorte d’introvertis de compétition (si, si je vous assure), ce ne devrait pas être un lieu où je serais particulièrement à l’aise. Et poutant ! Pourtant, j’en suis ressortis gonflé à bloc avec des idées. Il faut dire que l’évènement garde son caractère bon enfant, détendu et bienveillant. Je ne peux comparer à l’an dernier, mais le lieu se prêtait plutôt bien à nos activités : 2 salles avec l’utilisation du palier, cela nous permettait 5 activités en parallèle, voir plus !

Pour terminer, je me dois de saluer la famille Siber venue au complet. Pas évident de venir avec un enfat en bas âge, mais ils l’ont fait !

image

Et bien entendu un grand bravo et merci aux artisans de cette évènement auto-organisé !

Post #500

Il me semble qu’il n’y a pourtant pas si longtemps que j’ai marqué d’une pierre blanche la première année de mon blog. Oui, c’était il y a à peine plus d’un an. Mon rythme est donc disons… honorable ! Revoyons tout cela en chiffres !

Mon blog en chiffres !

Il y a un an, je me réjouissais de mes 221 posts. Un an et deux semaines plus tard, ce sont donc 279 nouvelles entrées qui s’y sont ajoutées.
Au niveau rythme, après un petit creux de début d’année, je tourne à une moyenne d’un peu plus de 20 posts par mois. Considérez quand même qu’un post sur trois est une citation et cela rend la chose moins démente.

Histogramme posts tumblr

Plus intéressant à mon goût : l’évolution des Notes de lectures si je les compare aux autres billets (en excluant les citations). Sur les 12 derniers mois, la tendance s’est inversée par rapport à l’année précédente. Les billets dépassent en nombre les notes de lecture, parfois de beaucoup.

Stats billets vs Note de lecture

La fréquentation

Elle semble en augmentation !

Statistique de fréquentation 2012-2013

En fait, il faut la rapprocher de celle de l’année précédente. Toutefois comme je n’ai mis en place les analytics qu’en Mars 2012, il me faut “normaliser” les données sur les deux années. J’ai donc multiplié les données de la première année par 1,5 ; ce n’est pas tout à fait juste, mais disons que c’est une approximation acceptable.

Stats 1ère année vs 2nd année

Les chiffres font apparaitre une augmentation substantielle des visites, ou plutôt des visiteurs uniques (le chiffre que je préfère suivre). 

Les rebonds paraissent important (en baisse insignifiante), mais c’est plus probablement lié au fait que la plupart des visites viennent des liens Twitter. Malgré tout, deux chiffres me surprennent : la diminution très sensible des pages vues par visite : de 2,72 à 1,7 ! Cela se traduit de manière naturelle par une diminution du temps passé à chaque visite : de 2,72 mn à 1,77 mn. Normalisé à une page, cela fait 57 sec par page sur la première année et 1,13 min par page sur cette dernière année.
Qu’en est-il des browsers ? C’est assez stable, avec un poil de perte de terrain de Firefox et un poil de regain côté Safari, mais pas de gros changements à part ça…

Stats browsers 2nd année

See you next time

Déjà 500 posts. Peut-être devrais-je réduire le rythme ? Hélas, j’ai encore quelques sujets sur la pile. La prochaine synthèse est prévue pour mon millième post. Espérons que ce soit dans un bout de temps !

Un an de blog Tumblr

J’ai débuté ce blog il y a tout juste un an, il est temps de jeter un coup d’oeil vers le passé et d’en faire le bilan annuel. Je dis “un an”, mais en fait, je n’ai commis que 2 posts en Octobre 2011 et il a fallu attendre Décembre pour que je commence à publier avec régularité. Tant pis pour moi, mes chiffres devront s’accommoder de ce démarrage en douceur !

Les posts en chiffre

En un an j’ai posté 221 articles. Un nombre très important d’entre eux, toutefois moins de la moitié sont des notes de lecture, il y en a 97 jusqu’à présent pour être exact !

Ce n’est pas réellement une surprise, car la publication de notes de lecture était bien la motivation initiale de la création de ce blog. Certains me demandent comment je fais pour publier avec un tel rythme. Sérieusement, ce n’est pas mon rythme de lecture, loin s’en faut. En fait, je procède comme l’industrie pétrolière : je vis sur mes réserves fossiles. C’est certain, un jour elles seront épuisées. Mais j’ai encore un peu de marge en attendant.

Voici la répartition des posts mois par mois.

stats-posts-1erAnniv

Le mois de Mai fut le plus productif avec 37 posts, la moyenne se maintenant depuis entre 20 et 30 posts par mois. Les congés ou les périodes d’intense activité professionnelle ont une évidente incidence sur mon activité Blogistique.

La fréquentation

Je n’ai activé les Google Analytics que depuis le 5 février. C’est bien dommage car j’ai raté les statistiques sur mon article du 30 décembre 2011 : “réponse à Tests Driven Dévelopment : un pacte diabolique”. Voici les données brutes.

stats-freq-tumblr-1erAnniv

Je ne comptabilise en suivi que les visiteurs uniques, donc moins que les visites et encore moins que les pages vues. Ma journée la plus intense fut le 29 Août avec 79 visiteurs uniques. Clairement, je reste un petit blog du fin fond de la campagne. Cela se traduit en visites par un score de 90, toujours sur la même journée et par 112 pages vues, toujours le 29 août. Il faudrait compter avec 459 pages vues le 7 Juillet, mais je crois hélas que des opérations de maintenances opérées par moi-même faussent un peu le score.

Pour résumer, voici quelques statistiques générales

stats-visiteurs-1anniv

Le taux de rebond semble important, mais cela s’explique en grande partie par le fait qu’un grand nombre de visites font suite à l’envoi de liens via Twitter.

Enfin, une dernière statistique : les browser employés.

stats-browser-1anniv

Chrome se taille largement la part du lion. Firefox passe derrière, qui ne laisse que des miettes à Safari et moins encore à Internet Explorer. Je dirais que c’est assez symptomatique de la communauté qui me lit.

Et maintenant ?

J’ai commencé ce Blog pour publier des notes de lecture, j’y ai ajouté des posts relatifs à l’agilité et des citations. De temps en temps je suis sorti du cadre informatique pour poster sur d’autres de mes centres d’intérêt. Je ne vais probablement pas tellement modifier ma ligne de conduite, mais il y aura de petites nouveautés tout en restant dans ce cadre. Je n’en dis pas plus.

Au niveau Look, j’ai un tout petit peu enrichi le thème Tumblr de base, mais cela est resté simple. Je ne suis de toute manière pas une grosse bête de la personnalisation Tumblr. Les ajouts les plus visibles sont certainement le nuage de tags et les badges. L’utilisation des Google Web Font pour le titre est plus discrète.

La seule nouveauté à venir à court terme devrait être une nouvelle URL pour ce blog, un tout petit plus prétentieuse que la présente. Cela devrait être fait d’ici la fin du mois.

Sur ce, rendez-vous l’année prochaine !

Note de lecture : Agile Retrospectives, Making good teams great, par Esther Derby & Diana Larsen

Note : 7 ; Des patterns pour les rétrospective

Le « project retrospectives » est incontestablement l’ouvrage phare sur les rétrospectives de projets. Hélas, cette approche en grand était fort peu adaptée aux simples rétrospectives d’itération, destinées à être menées en une heure ou deux. Ce titre couvre cet aspect, entre autres choses. Certaines des pratiques évoquées sont également adaptées aux rétrospectives de release, mais sans un focus particulier sur ce dernier point. Tout comme le livre de Norman Kerth, celui-ci est construit en une suite d’activités que l’on peut sélectionner judicieusement. En fait, ces activités sont même présentés sous forme de patterns regroupés en 5 rubriques (les chapitres 4 à 9) qui sont autant de phases de la rétrospective :

Activities to set the stage : 4 activités sont proposées afin de démarrer la rétrospective et accueillir les participants.

Activities to gather data : Cette phase permet de collecter des données chiffrées ou qualitatives sur l’itération passée. Ce ne sont pas moins de 8 activités différentes (et interchangeables) qui sont offertes pour aboutir à cette fin.

Activities to generate insights : 9 activités sont proposées ici afin d’élaborer causes et conséquences du déroulement de l’itération.

Activities to decide what to do : Une rétrospective qui n’aboutit pas à un plan d’action n’a que peu de valeur. Ce sont 4 activités qui sont proposées ici pour aboutir à cette fin.

Activities to close the retrospective : Les 5 activités proposées ici permettent de conclure la rétrospective.

Au-delà de ces phases, cet opuscule de 160 pages complète le paysage par quelques mots sur les rétrospectives de release et de projet, et un panorama de l’environnement nécessaire à la menée des rétrospectives.

Cet ouvrage propose incontestablement des outils pour les rétrospectives, hélas l’exposé de ceux-ci est parfois bien léger. Quelques pages (de 2 à 4) sont consacrés à la description, avec un format invariant : But, durée nécessaire, description, étapes, matériel et préparation et exemples. Justement, la partie « exemples » pourrait être plus développée afin de décrire l’activité de façon moins abstraite. De même, toutes les activités ne se combinent pas entre elles, et lister les activités en entrée possible aurait bien aidé !

L’utilité de ce livre est incontestable, il est hélas plus léger que ce que les auteurs auraient été capables de produire. Je suggère de toute façon de commencer par lire le livre de Norman Kerth, il permet de bien comprendre la notion de rétrospective. Ce livre est certes différent car s’adressant à un type de rétrospectives différent, mais il est plus pertinent en complément du premier.

agile-retrospectives-pragprog

Référence complète : Agile Retrospectives, Making good teams great – Esther Derby & Diana Larsen – Pragmatic Bookshelf 2006 – ISBN : 0-9776166-4-9

Agile Retrospectives: Making Good Teams Great


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