L’Impact Mapping s’invite au French SUG !

Décidément, cette nouvelle année du French SUG voit émerger une nouvelle dynamique : celle de permettre aux membres de la communauté d’être acteur des évènements ! D’accord, pour l’évènement de février on peut argumenter que je suis un ancien membre du bureau… Mais ce n’est pas le cas de celui-ci . Il a été imaginé par Géraldine Legris, épaulée par Dragos Dreptate.

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A l’image de la soirée « en finir avec… », cette rencontre prend la forme d’un open-space. Le principe est simple et commence à être bien connu, ne revenons pas dessus. Le thème est encadré, certes. On dispose de 2 créneaux horaires et 3 salles qui seront finalement 4 ! Une restitution en fin de première session, pour la seconde, ce sera autour des pizzas !

La place de marché est rapidement alimentée et il ne reste plus qu’à faire son choix. Pas mal de monde ne connait pas en fait l’Impact Mapping ! Pour toi, cher lecteur, sache que j’avais fait une note de lecture sur le livre éponyme et que Gojko Adzik était venu en parler dans les locaux de Zenika !

Session 1 : un « why mesurable »

Ce point précis est souvent vu comme une difficulté, et s’en est bien une. Mais c’est aussi une aide, car ne pas avoir de mesure signifie souvent que l’on encore dans le moyen et non dans le « pourquoi » ! Un certains nombre d’idés et pratiques remontent rapidement :

  • Le « why » est notre pôle nord, la direction à prendre sans nécessairement devoir l’atteindre.
  • L’impact est notre boussole, qui nous indique si nous sommes dans la bonne direction.
    • Les OKR : Objective Key Results.
    • Les NPS : Net Promoter Scores.

Bien sûr, rapidement la conversation dévie sur des sujets connexes : User Story mapping et le problème de la convergence sur le why… Il est temps de passer à la restitution !

Restitution !

C’est Géraldine qui se charge de la restitution pour le groupe. Inutile de revenir là-dessus.

L’impact mapping de la soirée

Beau challenge que s’était donné l’une des équipes : construire un impact mapping sur la soirée elle-même ! Une sorte de paradoxe auto-référençant… Laurent se charge de la restitution.

La construction de la map a donné lieu à 2 difficultés :

  • D’abord converger sur un même objectif quantifiable. Au final celui qui est choisi me semble sujet à caution. Mais l’exercice est difficile.
  • Choisir dans quel sens construire la map ! Descendant ou montant

Finalement, l’équipe aura utilisé les deux directions alternativement. C’est en fait ce qu’on fait dans la vraie vie !

Qu’est-ce que l’Impact Mapping

C’était le track « débutant », mais qui manquait un peu de praticiens expérimentés pour aider ! Le group a donc exploré diverses questions liées à l’impact mapping :

  • L’impact Mapping permet de redonner du sens à ce que l’on fait !
  • Comment se positionne l’Impact Mapping par rapport au Story Mapping ?
  • La construction d’un impact mapping conduit à des cycles successifs de divergence / convergence à l’image de ce que l’on fait en Design Thinking. Cette alternance évite l’effet fractal des mind-maps et induit une sorte de « respiration ».
  • Qu’il y a-t-il au delà de l’Impact Mapping ? Les cartes heuristiques ?

Second créneau

Impact Mapping et Lean Startup

L’Impact Mapping et le Lean Canvas sont deux outils qui me semblent pertinents pour donner du sens à ce que l’on construit, de manière agile. Mais sont-ils concurrents ou complémentaires ? Peuvent-ils s’utiliser en association ? Si oui, comment ? Voilà des questions sur lesquelles je reste pour l’instant complètement sans réponse.

C’est pour réfléchir ensemble à cette question que j’avais choisi ce groupe. Hélas pour moi, la session prend la tournure d’un long exposé.

Non seulement la teneur ne m’intéresse pas, mais je viens aux open-space pour échanger : réfléchir, écouter, enrichir les autres de mes idées et m’enrichir de même. Je ne trouve pas cela ici, je fais marcher la « loi des deux pieds » !

Retours d’expérience

Je m’arrête dans la salle où se discutent des retours d’expérience. Plusieurs sujets d’intérêt sont évoqués :

  • Comment sait-on qu’un Impact Mapping est réussi : lorsque les participants ont envie de continuer !
  • L’impact Mapping crée un effet positif important au niveau des conversations et de l’alignement.
  • Il est important de construire une branche complète (avec les 4 niveaux) assez tôt. Ce premier accomplissement soulage les participants.
  • Il faut rester « macro » sur les impacts. Cet outil n’est pas là pour créer des stories détaillées.
  • C’est un outil utile quand on ne sait pas par où commencer !
  • On peut l’utiliser dans les projets qui ont déjà commencé pour consolider ce qui existe, ou pour s’en servir comme outil de communication.
  • Ce n’est pas un outil « fire and forget » : on l’initialise avec de premiers chemins, puis on revient dessus plus tard, à la lumière de ce que l’on a appris.

Fin de soirée

Sans aller jusqu’à dire que la 3ème mi-temps est ma préférée, c’est au moins un moment dont j’essaie de profiter. Discussions avec Frédéric sur les spécifications et l’agilité, retrouvailles avec Sébastien après 8 ans… Il se fait hélas tard…

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