Great leaders and great organizations are good at seeing what most of us can’t see. They are good at giving us things we would never think of asking for.

Simon Sinek

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Note de lecture : The Goal, 4th edt., par Eliyahu M. Goldratt

Note : 8 ; Un très grand classique !

 » The Goal  » fait partie d’une petite minorité de livres informatiques : celle des ouvrages écrits sous forme de romans. Ce n’est pas non plus un perdreau de l’année car le texte accuse ses 30 ans ! La forme romancée possède un atout majeur : l’agrément de lecture. Ainsi le texte s’avale bien et vite, ce qui explique certainement en partie les 6 millions d’exemplaires vendus !

Le texte comporte 337 pages pour ce qui est du livre lui-même, le tout rythmé en 40 chapitres. A cela s’ajoute pour cette 4ème édition un excellent article qui couvre une quinzaine de pages :  » standing on the shoulder of giants  » qui décortique les principes fondamentaux du Toyota Production System. Mais cet article est surtout riche de sa perspective historique, depuis ses racines Fordistes au contexte d’éclosion du TPS après la seconde guerre mondiale.

Revenons au livre lui-même. Je ne vais pas décortiquer les 40 chapitres, ce serait fastidieux et inutile. Je vais plutôt en relever les points qui m’ont marqués (les fameux post-it que je disposent pour ceux qui me connaissent).

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Note de lecture : Elastic Leadership, par Roy Osherove

Note : 6 ; Pour mettre le pied à l’étrier au team leader qui débute.

Roy Osherove fait partie de communauté  » craftsmanship « . Cependant, cet ouvrage cible plutôt les managers opérationnels, ceux qui sont en contact avec les équipes. C’est en fait la seconde édition de l’ebook paru chez Leanpub : Note to a Software Team Leader. Le texte d’un peu plus de 200 pages est divisé en 5 parties, mais essentiellement les 4 premières d’un côté (120 pages) et la 5ème de l’autre (les 85 restantes).

Les 4 premières parties sont elles-mêmes structurées en 10 chapitres. Pour la première d’entre-elle, il s’agit de 3 chapitres couvrant 30 pages en tout, qui dressent le panorama de ce que l’auteur appelle  » l’elastic leadership « . Le premier totalise 10 pages et est consacré au  » team leader manifesto « . L’auteur y raconte sa propre histoire de transition en position de management. Le manifeste lui-même tient en 3 points :

  • Challenger l’équipe pour la sortir de sa zone de confort.
  • Adapter son style de management au contexte. C’est le fameux  » elastic  » qui sera couvert par la suite.
  • Interagir avec l’équipe et pas seulement avec sa machine de développement.

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Note de lecture : Neo4J : Des données et des graphes, 2. Déploiement, par Sylvain Roussy, Nicolas Rouyer & Nicolas Mervaillie

Note : 7 ; Au théâtre ce soir, avec Sylvain, Patricia, Philippe, Christophe et Brian !

Ce second volume ne s’inscrit pas directement dans la continuité du premier. Le prérequis en est un peu d’expérience solide de Neo4J, lorsque le précédent s’adressait aux grands débutants. En fait, le titre induit un peu en erreur : il ne s’agit pas seulement d’adresser le volet exploitation (qui comptera au nombre des sujets), mais en fait d’aborder son utilisation dans un véritable cas d’étude !

On compte 220 pages pour ce volume de format plutôt réduit, donc plutôt environ 170 pages dans un format plus classique. A cela il faudra rajouter les annexes dont nous reparlerons. Pour cette partie principale on comptera seulement 5 chapitres. Je préfère généralement des chapitres assez courts, ce n’est pas le cas ici, mais le style adopté efface ce que je considère habituellement comme un inconvénient. Parlons-en justement. Le story telling est une technique puissante, qui a la vertu de nous immerger dans le texte, mais peu d’auteurs l’emploient. Ceux de ce volume vont plus loin : l’ensemble du livre (hors annexes) est une pièce de théâtre où l’on découvre la mise en œuvre de Neo4J avec ses fonctionnalités dans les échanges entre les impétrants. On soupçonnera que Sylvain, le sénior de l’équipe ressemble beaucoup à l’auteur principal dont il partage le prénom. Sans doute Christophe et Philippe incarnent-ils donc les deux autres co-auteurs ? Patricia la chef de projet et Ilko le commercial ont des rôles plus marginaux qui servent à l’introduction et au débriefe de chaque chapitre (deux excellentes idées, au passage). N’oublions pas non plus Brian, le stagiaire, qui lui semble complètement idiot.

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Note de lecture : Liftoff second edition, par Diana Larsen & Ainsley Nies

Note : 5 ; Un fond intéressant, mais une forme  » trop dans le processus  » à mon goût.

Diana Larsen est l’un des auteurs de  » Agile Retrospectives « . Dans une certaine mesure, ce volume se veut le pendant du premier sur l’aspect lancement de projet. L’ouvrage est assez sommaire, il ne compte que 115 pages structurés en 8 chapitres.
Liftoff ne donne pas de  » recette magique  » pour réussir le décollage d’une équipe.

  • L’approche s’articule autour de 3 éléments qui constituent le  » charter  » :
    Purpose : La finalité, la mission de l’équipe.
  • Alignment : Une boussole unique et des valeurs communes pour guider l’équipe au jour le jour.
  • Contexte : L’élément le plus mouvant (donc qu’il faudra réajuster) pour définir le cadre, la structure organisationnelle et les liens avec les personnes ou les équipes annexes.

Le premier chapitre se focalise sur la préparation du Liftoff : quel agenda ? A quelle questions on veut répondre ? Qui inviter ? Les auteurs ont pris le parti de terminer chaque chapitre par une histoire écrite par un contributeur, illustrant le thème développé. Curieusement, assez peu d’entre elles sont réellement intéressantes. C’est le cas ici. Toujours à titre préparatoire, le chapitre 2 évoque l’environnement d’apprentissage. Plus spécifiquement, le propos tourne autour du Human System Dynamics (HDS) et surtout des 5 règles de l’apprentissage (un autre ouvrage de Diana Larsen).

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