Le constat
Oui, l’agilité gagne en popularité dans les organisations ! Du moins, apparemment. Les idées qui en sont à la base comme le « people centric » génèrent un réel intérêt. Aujourd’hui plus encore qu’hier, « agile » rime avec « Scrum ». Cet article met en exergue ce qui était déjà un soupçon fort, ce que j’appelle le Scrum « Canada Dry » dans mon article Scrum Shu Ha Ri :
- La MOA rebaptisée « Product Owner ».
- L’organisation matricielle, avec les développeurs devant partager leur temps sur plusieurs projets (je l’avait raté celle-ci)
- Des itérations qui ne couvrent que partiellement le cycle logiciel
- La « culture projet » où les équipes se font et se défont régulièrement au grée des projets.
Les organisations elle-même créent un carcan dans lequel inscrire un projet agile devient compliqué, à moins d’en pervertir la logique : logique budgétaire, silotage des activités, prédominance de la « logique document » et des releases parcimonieuses pour d’apparentes raisons économiques et culturelles.
Pourquoi ?
Ce constat met en relief un aspect quasi schizophrénique de l’adoption de l’agilité (d’où le titre de l’article). Celui-ci s’explique du fait de l’adoption des processus agiles par les praticiens qui tend à cloisonner l’agilité dans les équipes de développement, les équipes connexes restant attachées à leurs anciens processus. La réalité du « water-scrum-fall » se traduit par :