Note : 4 ; Une prétention encyclopédique qui tombe un peu à plat.
Ce n’est certainement pas le premier ouvrage à nous parler de développement agile. Vu son âge vénérable, nous lui concèderons aussi de faire partie de la première génération de livres consacrés à l’agilité. Nous ne nous étonnerons pas non plus que la pratique se consacre à Extreme Programming, mais sans aucune velléité dogmatique pour autant.
Avec près de 400 pages presqu’exclusivement couvert de texte, l’ouvrage est particulièrement dense. Il a des prétentions bibliographiques, car en grande partie consacré à des descriptions de pratiques qui sont loin d’extreme programming en grande partie. En cela ce titre est particulier. Il est structuré en 3 parties et totalise 15 chapitres. La première partie, « getting started » regroupe les 4 premiers sur environ 65 pages. Elle débute par un chapitre nous aidant à répondre au « pourquoi » de l’agilité. Il n’y a guère de surprise ici. Il est intéressant toutefois de voir l’auteur articuler son propos à la croisée des succès techniques, individuels et organisationnels.
Le « comment » devenir agile ne réserve guère plus de surprises, moins même. Les quelques pages qui lui sont dévolues se concentrent sur le manifeste agile : les valeurs et les principes, sans entrer dans les détails. Les détails, ils sont pour le chapitre 3 qui couvre XP, ou plus exactement l’interprétation par l’auteur de XP. La description est déjà colorée de pratiques et de rôles qui n’appartiennent pas au corpus d’extreme programming. La méthode originale en est difficile à reconnaitre. Le chapitre 4 « adopting XP » permet mieux de reconnaitre la méthode et ses vecteurs d’adoption. A une différence de taille : la recommandation d’adopter XP pour les projets « page blanche » qui me semble à la fois réducteur et en décalage avec le monde réel.
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