Note : 7 ; Une intrigue passionnante pour illustrer les « 5 idéaux » de l’auteur.
Gene Kim est co-auteur de plusieurs ouvrages gravitant autour du devops, dont « The Phoenix Project », un texte romancé s’inscrivant dans la continuité de « The Goal » D’Eli Goldratt. Cette fois, il vole en solo de nouveau sur un texte romancé dont l’intrigue s’entrelace avec celle de The Phoenix Project.
La prose occupe un peu plus de 330 pages d’un texte rythmé sur 19 chapitres, mais ceux-ci servent surtout à rythmer l’histoire. Ce sont plutôt les 3 parties qui sont le découpage important. Nous avons droit à une vingtaine de protagonistes dans cette histoire, mais tous n’ont pas la même importance. Nous suivrons surtout Maxine Chambers, « placardisée » au projet Phoenix en servant de bouc émissaire pour un grave problème survenu alors qu’elle était en vacances. Kurt Reznick à la tête de la « Rebellion team » est aussi un personnage majeur, tandis que Sarah Moulton joue le rôle de la méchante. Nous retrouvons aussi épisodiquement Erik Reid du livre précédent, dans un rôle assez curieux. A titre personnel, j’ai bien aimé la présentation « Star Trek » des protagonistes.
Le début est assez lent. Nous assistons surtout durant les 4 premiers chapitres aux affres de Maxine arrivant au sein du Phoenix Project, paralysée par une organisation silotée et procédurière. Ce n’est qu’au chapitre 5 que nous découvrons la Rebellion Team. De manière générale, cette première partie développe largement les dysfonctionnements qui peuvent être observées dans ce type d’organisation. Le paysage dressé, ou la vision d’horreur devrais-je dire, l’est avec beaucoup de détails et de réalisme, mais on n’y apprend rien. Cette première partie introduit toutefois dans ses dernières pages, les « 5 idéaux » qui forment la colonne vertébrale du texte.