Note 4 ;Des expériences et dissertations autour du host leadership à picorer, mais qui ne vont pas nous rassasier.
En fait de guide, cet ouvrage n’est pas vraiment ce que l’on imagine. Il s’agit d’un ouvrage collectif nait des « host leadership gatherings ». Il serait plus juste de parler d’illustration de cette approche par la pratique ou de retours d’expérience, quoique cette appellation ne rende pas justice au contenu. Il vient compléter par l’exemple le livre « Host » de Mark McKergow et Ellen Bailey. Il est d’ailleurs systématiquement cité en référence sur tous les chapitres.
Ce livre est une lecture moins légère qu’il n’y parait de prime abord. Certes il ne fait que 255 pages et il est tranché fin en 30 chapitres, mais le manque de continuité et les styles différents des auteurs ne facilitent pas vraiment la lecture. Au-delà de l’introduction sur laquelle je passe rapidement, le texte est structuré en 5 parties. La première « host leadership in action » nous occupe sur 70 pages et 9 chapitres ce qui en fait la partie la plus importante. Elle s’ouvre sur le récit d’une ONG et mixte au host leadership la théorie U et le Diversity icebreaker. Cela n’est guère développé dans le texte ce qui est finalement assez frustrant.
C’est sur l’invitation que va se concentrer le troisième chapitre « anyone for dinner ? », mais plus sur son impact que sur la manière dont elle a été formulée, ce qui ne retient guère non plus mon attention. La transposition du host leadership au développement rural, sujet du court chapitre 4 éveille plus d’intérêt dans la mesure où il décline les différents rôles, mais ô combien rapidement… Le parallèle du host leadership avec la culture des tribu Massaï est le chapitre le plus marquant de cette première partie. D’autant que l’auteur décline la métaphore non pas directement sur les rôles, mais sur les valeurs qu’elle véhicule. A ne pas rater.
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