Carnet de route : Agile Tour Bruxelles 2013 (1/2)

Nous y étions tout juste 70 l’an dernier. Cette année, ce ne sont pas moins de 180 badges qui seront distribués aux participants ! L’Agile Tour Bruxelles a pris une nouvelle dimension pour sa seconde édition.

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Parti à 6h20 de Paris, on apprécie évidemment d’être bien accueillis. Cela semble se vérifier d’année en année en Belgique.

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Petit café et discussion habituelle entre frenchies avant le début de la première pleinière. Tiens, on se demande bien pourquoi on va jusqu’en Belgique si c’est pour continuer de discuter entre nous.

Un mot d’introduction

Pas de Keynote en Belgique, et donc du coup plus de sessions “au choix” auxquelles participer. On a quand même le mot d’accueil des organisateurs.

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C’est Bruno Sbille qui, comme l’an dernier, est le maître de cérémonie. Un excellent choix qui nous permet de goûter son inénarrable “accent Anglais”. Il le précise d’ailleurs lui-même : “I am speaking English right now” !

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Cette introduction présentait deux petites originalité. La première était de nous présenter à nos voisins. Sympathique, quoique j’avais un peu l’impression de me retrouver à l’église à souhaiter la paix du Christ au gars situé à ma droite…
La seconde originalité devient plutôt une tradition de l’Agile Tour Bruxellois : chaque orateur est invité à teaser sa présentation devant l’assemblée entière durant une minute ! Une bonne idée, je trouve, qui était déjà présente l’an dernier.
Il est maintenant temps de se diriger vers notre première session !

My Product is a James Bond Movie, par Pierre Neis

“My name is Neis, Pierre Neis” ! C’est ainsi que Pierre débute sa session. Avec lui, le show est assuré ! L’introduction est toutefois un peu longue. Pierre bosse dans une grande compagnie, qui est globale, qui fait de l’agile et améliore ses techniques, et… Mais Pierre n’est pas satisfait !

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Il manque quelque chose, des choses !

  • Le “fun”.
  • L’excitation
  • La relation directe au client.

Bref, il manque de quoi faire de bons produits. Et de bons produits ne sont pas des produits standards!
Pour Pierre Neis, les bons produits peuvent s’inspirer de la recette des films de James Bond :

  • De gros succès
  • Une trame facile à comprendre
  • Toujours la même recette, en fait.

Et cette recette Pierre nous la décode ainsi : Boom ! => Yeah ! => Yeah ! => Boom !

  • Le premier “Boom” corresponds à l’avènement de la roadmap.
  • Les “yeah” suivants correspondent aux démos (amazing sessions !)
  • Le dernier “Boom” est la release vers le client.

C’est un peu long pour arriver à l’idée finale, mais celle-ci mérite d’être creusée.

Pause du matin

Parmi les petites originalités de cet Agile Tour figurent les pauses: elles ne font pas moins de 30 minutes. Les organisateurs ont en effet acté que beaucoup d’échanges s’y passent qui font la valeur de l’évènement. Ils ont donc rallongé les pauses !

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Produits bio et développement durable au menu de ces interludes.

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Et aussi, bien sûr, échanges entre participants et orateurs.

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Lean Startup for Developers : you can do it to ! Par Sébastien Arbogast

Je me suis tout bonnement trompé de salle ! Ce n’est pas cette session que j’avais sélectionné dans le programme ! Bien m’en a pris, ce fut ma session préférée.

Sébastien nous évoque sa propre expérience de Startuper. Une expérience qui a fini par s’arrêter d’ailleurs, mais qui ne signifie pas que l’orateur n’ait rien appris de valable à nous partager. Bien au contraire. Son expérience commence lors d’un startup week-end en 2011 auquel il s’était inscrit tardivement et qu’il avait préparé à la va-vite. A sa propre surprise … il a gagné ! Ainsi est né Kodesk, l’idée d’un service de partage de bureaux. Une idée qui n’a jamais pris l’ampleur escomptée car Sébastien avait sous-estimé la crainte fondamentale d’accueillir des étrangers au sein des bureaux d’une compagnie ! Mais de cette expérience a germé une autre idée : Peer Trust.
Mais ceci n’était que l’introduction. L’objet de cette présentation est à venir : Est-il possible de créer une startup pour n’importe qui ? Comment faire en appliquant le “lean startup” ?

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Sébastien veut nous convaincre et nous rassurer : NOUS pouvons le faire !

  • On a les compétences : pas besoin d’avoir un MBA !
  • Nous avons les opportunités : il suffit de regarder autour de nous.
  • Nous pouvons avoir les moyens : il existe de nombreuses initiatives destinées à aider.
  • Trop vieux ! Mais non, on n’est jamais trop vieux.
  • Mon idée n’est pas assez bonne. En fait le concept de “l’idée originale” est plutôt surévaluée. Allons même plus loin : l’idée n’a pas de valeur intrinsèque, tout est dans l’exécution.

L’une des choses qui nous effraie le plus est de perdre notre boulot … pour obtenir quoi ? En fait, il n’est pas utile de quitter son travail, en tout cas pas tout de suite. Sébastien nous conseille même d’attendre le plus possible, chose que lui-même n’a pas faite.

Votre produit n’est pas votre produit ! Votre produit est un business model. Et qui dit “business model” dit “business plan”, n’est-pas ? Erreur !

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Mais l’entrepreunariat n’est pas une loterie. En vérité, on commence en ne sachant rien sur nos clients potentiels et il faut avoir le courage de l’admettre. Et d’en admettre aussi le corollaire : on ne fera pas bon du premier coup. C’est un peu comme si on allait rater sa démo Scrum.

C’est tout l’objet du cycle Lean Startup : construire quelque chose pour le valider par le biais d’une mesure. Mais pas n’importe quelle mesure. Plutôt qu’une mesure quantitative (aka l’étude de marché, vous savez, celle avec laquelle le Paic Citron n’aurait jamais vu le jour…) on va chercher une mesure qualitative, donc en fait un (ou plusieurs, mais pas beaucoup) utilisateur avec un problème, et l’on va chercher à le rencontrer en personne !
Pour illustrer la démarche, Sébastien nous introduit la démarche Lean Startup sous forme de pseudo-code. Je ne saurais me livrer au même exercice que l’orateur (il est préférable d’aller voir sa présentation), mais cela donne des choses de ce genre :

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Ou pour résumer de manière plus sibylline:

  1. Revenir au problème (prendre de la distance avec la solution)
  2. Identifier les clients potentiels
  3. Identifier 3 clients potentiels. A priori les plus prometteurs, mais en définitive on fait un peu confiance à la chance…
  4. Pour chaque client, établir un Lean Canvas, celui décrit dans Running Lean (https://freethinker.addinq.uy/post/39835584866/note-de-lecture-running-lean-2nd-edition-par-ash)
  5. Trier les clients par :
  6. “pair level” c’est à dire votre alter égo, celui qui vous donnera donc le plus de feedback
  7. Facilité à atteindre. C’est à dire : puis-je facilement lui parler en direct
  8. Capacité à payer : Ou plus exactement : combien ce client est prêt à payer.
  9. Taille de marché. C’est en fait le dernier critère !

Lister les hypothèses. Attention il ne faudra tester qu’une hypothèse à la fois. En s’aidant, par exemple, du “validation board” (http://leanstartupmachine.com/validationboard/). Attention aux hypothèses ! Les clients potentiels ne paieront pas pour quelque chose qu’ils trouvent simplement “bien”, mais pour quelque chose dont ils ont vraiment besoin ! Sortir du bâtiment, pour aller faire des interviews. Le mieux est de pouvoir faire les interviews à deux, avec un observateur concentré sur la communication non-verbale. Travailler le MVP et le pricing Evaluer la solution proposée ; itérer si nécessaire Obtenir un signup et un paiement

Alors seulement, vous pouvez envisager de quitter votre travail. Mais pas avant : se sentir menacé alors que l’on a pas commencé le business est la meilleure façon de prendre de mauvaises décisions !

See you soon

Vous n’êtes probablement pas encore rassasié de ce Agile Tour Bruxelles ? Nous non plus. En fait, il est l’heure de se rendre au buffet de midi. Nous nous retrouverons très bientôt pour la suite de cette journée !

Note de lecture : Business Model, nouvelle génération par Alexander Osterwalder & Yves Pigneur

Note : 9 ; Une approche disruptive du marketing tourné vers l’innovation. Un contenu de qualité qui devrait faire partie du bagage de base. Book of the Year 2013 !

Voici un ouvrage qui ne ressemble à aucun autre. Contrairement à mon habitude, j’ai acheté la version française, sans qu’il n’y ait de raison à cela. Visiblement la qualité de la traduction ne compromet pas le contenu. Une bonne nouvelle ! La chose qui frappe le plus lorsque l’on feuillette ce livre au format très inhabituel est la mise en page sophistiquée où chaque page semble être une maquette. En fait, on a même l’impression d’être face à une plaquette marketing, ce qui fait craindre que le contenu ne soit pas à la hauteur des espérances…

Coupons court au suspens : cette crainte est infondée. En fait la mise en page accentue et supporte le contenu. Mais il est temps de parler de ce dernier. Le livre (je n’ose dire « le texte ») compte 280 pages regroupées en 5 parties principales.

La première partie constitue la fondation du reste, car elle présente l’outil de base de l’approche Business Model Generation : la canevas. Les auteurs suggèrent ainsi, plutôt que de produire de lourds et fastidieux business plans de produire un canevas sous forme de poster découpé en 9 aires. Les 50 pages de cette première partie sont consacrées à décrire ces 9 aires.

La seconde partie montre 5 typologies de business, exemples à l’appuie et montre comment ces typologies se présentent dans la canevas. Une excellent façon d’illustrer et comprendre l’utilisation du canevas.

La 3ème partie, « design » s’éloigne un peu du Canevas pour s’intéresser aux techniques d’innovation permettant la génération d’idées. Ce sont 6 techniques qui sont passées en revues au long de 70 pages consacrées à cette partie : connaissance du client, design thinking, story telling, prototypage, etc… Chacune de ces technique est un champs de connaissance à part entière, mais la façon dont chacun d’entre eux est traité en fait une excellente introduction.

40 pages (seulement, pourrait-on dire) sont consacrées à la stratégie qui constitue la quatrième partie du livre. On y couvre la compréhension des éléments environnementaux (forces du marché, forces du secteur, tendances et forces macro-économiques), l’évaluation des modèles économiques basée sur le SWOT, la stratégie « océan bleu » et le support de plusieurs modèles économiques. Finalement, beaucoup de matière en si peu d’espace !

La cinquième partie parle processus de création du modèle économique. Celui-ci se décline en 5 phases : mobiliser, comprendre, concevoir, déployer et gérer.

Il n’y a pas une forces, mais des forces dans ce livre, qui en font à mon avis une lecture incontournable.

La présentation du Business Model Canvas. Celui-ci a été depuis repris et adapté par Ash Maurya et présenté dans son ouvrage : Running Lean. A vous de voir celui qui vous paraît le plus adapté.

Chacune des parties aborde une face importante de la construction du business model et est elle-même structurée en différents volets articulés entre eux. C’est presque comme si l’on avait 5 livres en un seul ! De nombreux sujets sont traités et le livre en est une excellente introduction. Il est toujours possible de creuser chaque sujet avec des contenus spécialisés.

La construction graphique du livre avec sa mise en page sophistiquée en font un outil pédagogique d’une rare efficacité.

Le seul défaut que je vois à ce livre est la fragilité de sa reliure ! L’objet est donc hélas à manier avec précautions (et/ou à ne pas prêter à tout le monde). Cette réserve mise à part, la conclusion ne fait aucun doute : un livre à lire ! 

Business Model Genaration

Référence complète : Business Model, nouvelle génération – Alexander Osterwalder & Yves Pigneur – Pearson education France 2011 (V.O . : Business Model Generation ; John Wiley & sons 2010) – ISBN : 978-2-7440-6487-6

Business Model Nouvelle Génération: Une Guide Pour Visionnaires, Révolutionnaires Et Challengers


http://www.goodreads.com/book/add_to_books_widget_frame/2744064874?atmb_widget%5Bbutton%5D=atmb_widget_1.png&atmb_widget%5Bhide_friends%5D=on

Retours sur Agile France 2013, dernière partie (en images)

Dernière ligne droite pour cet Agile France 2013 !

Pour ceux qui n’auraient pas suivi les épisodes précédents, nous avons :

Les épisodes du Jeudi :

Pour le vendredi :

Projetons-nous directement au début d’après-midi où nous avons rendez-vous avec …

Laurent Bossavit : L’art d’avoir tort

Il manquait à notre main la quatrième carte de mon carré d’as. La voici. Il ne devrait pas être la peine de présenter Laurent Bossavit qui fut non seulement un des membres fondateurs de cette conférence, mais aussi une des figures marquantes de l’agilité en France depuis 12 ans ! Evangéliste, auteur, infatigable chercheur et bien d’autres choses encore, il est aussi à l’origine de l’institut Agile qui est aujourd’hui, selon ses propres mots, plus un hobby qu’un travail.

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Laurent nous promet pour cet atelier :

  • 3 exercices interactifs (en fait, nous n’en ferons que deux, pour des questions de temps).
  • 1 super-pouvoir
  • 2 sites Web
  • 1 page de pub

Commençons par une question: pourquoi la question des estimations donne-t-elle lieu à tant de discussions enflammées (pour ne pas dire plus) ? Parce que l’on voir le monde en noir et blanc !

Le but de cet atelier est de sortir de ce mode de pensée binaire pour rentrer dans une logique probabiliste. C’est aussi grâce à ce mode de pensée que l’on va pouvoir se diriger vers une logique d’amélioration en travaillant sur nos intervals de confiance.

Assez pour l’introduction. Au boulot !

1er exercice

Ce premier exercice est largement inspiré d’un exercice de Steve McConnel extrait de cet ouvrage. L’objectif est de donner des réponses aux questions posées avec un interval de confiance de 90%. Allons-y !

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En tant qu’informaticiens aguerris, nous savons que nous avons tendance à être optimistes. Plus amusant : en sachant cela et sachant même que l’exercice veut montrer cela, nous donnons dans le panneau. En relevant les copies, l’interval que nous avons voulu de 90% se révèle plutôt être de 50%. Votre serviteur n’a pas échappé à la chose : je n’ai réussi qu’un médiocre 5/10 !

Quel est notre problème ? C’est ce que Laurent appelle un “problème de calibration du hardware” !

Connais-toi toi-même

Voilà donc où il faut travailler : apprendre à connaitre notre propre cerveau : MON incertitude m’intéresse plus que les faits !

Dans son ouvrage “Expert Political Judgment”, Philip Tetlock présente des tests de pronostiques politiques auprès d’experts mondiaux reconnus. Les résultats parlent d’eux-mêmes:

  • 15% des évènements qualifiés “d’impossibles” par ces experts ont effectivement eu lieu.
  • 27% des évènement jugés par ces mêmes experts “d’absolument certains” ne se sont pas produits.

Le problème est un problème de calibration de l’écart de confiance. Dans le principe, il est facile à adresser: il suffit d’élargir l’interval de confiance !

Calibration = %confiance – %fausses réponses

Second exercice

Dans ce second exercice, Laurent nous propose une série d’affirmations. Nous devons nous prononcer sur celles-ci avec un pourcentage de confiance. On jauge nos réponses en utilisant le “score de Brier” originellement utilisé en météorologie. On obtient le moins de points en donnant réponse juste avec un pourcentage de confiance élevé, mais un maximum de points dans le cas contraire.

image

Le but est d’obtenir le minimum de points. On peut connaitre notre capacité de résolution à partir de là :

Résolution = %réponse vrais / %réponses fausses

En fait, ces deux exercices nous guident vers des directions qui peuvent paraître divergentes :

  • Je suis bien calibré : je ne me mouille pas dans mes estimations
  • Je veux m’améliorer en résolution : je dois me mouiller.

En travaillant sur ces deux fronts, nous allons acquérir notre super-pouvoir : SuperGeek !

super-geek2

Conclusions et références recommandée

Pour aller plus loin, il faut travailler, comme toujours ! Laurent nous propose de le faire via deux sites :

  • Pour enregistrer et suivre nos prédictions : predictionbook ; ça, c’est pour l’approche “fun”.
  • Philip Tetlock mène des études très sérieuses à l’aide de groupe de travail. On peut s’y joindre sur goodjudgement mais c’est visiblement assez prenant.

L’un des effets de bord positif de cet approche, de l’expérience même de Laurent, est qu’elle permet de prendre de la distance par rapport à un évènement à venir. Dans le cas de Laurent, un jugement au tribunal !

Quelques références bibliographiques :

C’est vrai, Laurent nous avait aussi promis une page de pub ! Elle concerne son livre paru sur LeanPub

Pour finir, qualques posts sur la même présentation, faite cettefois-ci lors du ScrumDay :

Alfred Almendra : Un peu d’UX pour innover efficacement

Alfred nous propose un atelier pour imaginer un MVP à la Lean Startup, en utilisant un peu d’UX !

Cet atelier est inspiré d’un atelier réalisé par Ariadna Font. Nous allons avoir un temps très limité pour réaliser une première ébauche de notre MVP. Plutôt qua de rentrer dans de longues explications, jetons-nous dans le bain ! 6 étapes en tout et pour tout. Et ça rigole pas ! Enfin si, quand même un peu…

Etape 1 : La carte d’empathie

On avait le choix entre deux sujets. Je suis très fier d’avoir convaincu les personnes de mon groupe d’avoir choisi un autre sujet : nous allons réaliser Funky Shirt, un service permettant de réaliser des chemises uniques et custosmisées … et bien sûr, Funky !

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La carte d’empathie nous permet de parler aux émotions : ce qu’on pense et ressent, ce que l’on entend, ce que l’on voit, ainsi que les problèmes et les besoins. Nous avons 10 minutes pour cela. C’est un peu court et c’est un peu le rush.

Etape 2 : Le pitch

En utilisant le fameux “elevator statement. Il pouvait servir de base à notre pitch … ou nous pouvions utiliser autre chose. C’est ce que nous avons fait. La clé étant de mettre en avant la proposition de valeur essentielle et l’aspect différenciant.

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Les 10 minutes étaient aussi un peu serrées, mais c’était déjà moins la panique qu’à l’étape précédente.

Etape 3 : Prototypage

C’est une application mobile ! Donc à nous de réaliser la "landing page” de cette application, plus une ou deux autres. Mais si possible une seule autre. 15 minutes pour ça !

Etape 4 : Test utilisateur

Une personne de chaque groupe va tester l’application d’un autre groupe. Elle se tient à bonne distance, le groupe reste silencieux et observe le testeur. Celui-ci décrit à haute voix ce qu’il observe et la façon dont il réagit.

Etape 5 : Prototypage

Sur la base de ce feedback, nous avions le droit de faire 1 modifications. En fait, on en a bien fait 2 ou trois. Hum… 5 minutes de modifications et nouveau cycle de feedback !

Etape 6 : Test utilisateur

Cette fois, c’est moi qui fait le beta testeur sur un autre MVP. Une ergonomie meilleure que chez nous, je dois dire …

Ce que j’en ai pensé

J’aime bien l’idée de ces ateliers en cycle court. Cet atelier-ci était probablement un peu surpeuplé pour qu’Alfred puisse en faire une facilitation efficace. J’ai bien aimé que nous ayons essayé de développer une idée originale ! Je retiens toutefois que :

  • On pouvait essayer de travailler sur une idée existante, pas nécessairement super-originale et faire quelque chose de potable dans le timing.
  • Ou l’on pouvait essayer d’être beaucoup plus original et alors le timing devenait un peu plus contraignant.

Bien sûr, la seconde idée me semble plus porteuse, mais il aurait fallu 1,5 ou 2 fois plus de temps…

En prime, voici le support d’ariadna Font dont Alfred s’est inspiré.

Remy-Christophe Schermesser : Tester autrement, le guide du testeur intergalactique

Ca sent la fin de cet Agile France : j’ai eu du mal à me décider sur la dernière session. Et en plus j’arrive en retard, largement en retard. L’orateur a commencé depuis un bon moment.

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Remy-Christophe nous propose de nous détacher un moment de nos problématiques de langage “tel langage se teste mieux que tel autre…” et de reflechir à l’expressivité de nos tests.

JUnit, c’est bien mais on en atteint rapidement les limites, surtout en terme de lisibilité. Et surtout en terme d’expressivité quand on veut tester un comportement.

Il y a-t-il un espoir de ce côté ? Oui, il s’appelle RSpec ! Le DSL de RSpec permet de décrire ce qui est attendu !

Autre problème : le test des combinatoires. Nécessiare à une bonne couverture, il l’est aussi au traitement des différents cas sur les tests fonctionnels. La réponse s’apelle ici : mutations ! Ecrire un test et le faire muter, cela peut se faire avec Javalanche. La création de ces mutants peut toutefois conduire à des explosions combinatoires allongeant de manière exagérée la durée d’execution des tests. Il faut tuer sans pitié les combinaisons inutiles ou redondantes.

3ème volet : le property testing. ScalaCheck permet la génération automatique de cas de tests en se basnt sur la description des propriétés au sens mathématique du terme ! A n’utiliser que pour les sections de code critique, car là aussi l’inflation des temps d’execution des tests nous guette au tournant !

This is the end

Ici s’achève pour moi l’édition 2013 d’Agile France où j’étais présent cette année en touriste. J’aimerais l’être moins l’an prochain, nous verrons ce que l’édition 2014 nous réservera !

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Note de lecture : Running Lean 2nd edition, par Ash Maurya

Note : 8 ; La mise en pratique du Lean Startup avec le Lean Canvas, par l’exemple.

Vous avez aimé « The Lean Startup » ? Vous apprécierez « Running Lean ». Ce nouvel opus qui vient étayer l’approche Lean Startup et complète parfaitement l’ouvrage d’Eric Ries. Plus qu’une approche méthodologique générale comme l’est l’ouvrage phare, celui-ci se destine réellement aux personnes désireuses de monter une startup. Mais en ce qui me concerne j’y ai trouvé idées et inspiration, même sans intention de monter une startup !

Ash Maurya croit intensément au Lean Startup : partir d’une idée, apprendre comprendre et s’adapter, c’est le thème du livre : comment partir d’une idée initiale pour arriver au business réel qui va marcher, le tout en un minimum de temps. Non seulement l’auteur illustre son propos avec l’exemple d’une de ses startups (il en a créé plusieurs), mais il a appliqué ce principe même à la réalisation de son ouvrage. Très franchement, je ne voudrais pas l’avoir comme concurrent !

Revenons au livre lui-même. Il est court, mais assez dense et compte près de 200 pages découpées en 4 parti formant 15 chapitres plus un chapitre « bonus ». Ce sont donc des chapitres plutôt courts.

La première partie sert d’introduction au reste du livre. Elle présente essentiellement les 2 étapes d’une startup :

  • Etape 1 : L’adéquation problème / solution
  • Etape 2 : L’adéquation problème / marché
  • Etape 3 : La scalabilité

La seconde partie ne compte qu’un chapitre de 22 pages, mais c’est pour présenter l’élément central de l’approche : le Lean Canvas. Le Lean Canvas tient sur un A3 (ce doit être un motif récurent du Lean) et est découpé en 7 zones :

  • Problèmes : se limiter aux 3 problèmes les plus importants, au plus.
  • Segmentation utilisateur
  • Unique value proposition : ce que je rapprocherais du « start with the why » de Simon Sinek.
  • Solution : Les 3 fonctionnalités les plus importantes, au plus.
  • « Unfair advantage » : la botte secrète qui ne peut pas être copiée facilement.
  • Modèle de revenu.
  • Modèle de coûts.
  • Métriques clé
  • Les canaux, ou la façon dont on atteint et communique avec le client.

Ash Maurya remplira en fait ce canevas progressivement avec son exemple, Cloudfire. Le format A3 permet à la fois de présenter le « business plan » de manière simple, synthétique et succincte, mais aussi de le faire rapidement et donc de le jeter et le refaire vite et facilement !

La troisième partie se focalise sur l’aspect risques : comment les identifier, les lever et construire des expérimentations en fonction. L’auteur propose une catégorisation des risques en 5 parties et met en avant la conjonction des 3 axes majeurs du Lean Startup : vitesse, focus et apprentissage. On doit faire attention à ne pas desservir l’un ou deux de ces axes sous prétexte de mettre son énergie sur un autre.

La quatrième partie est de loin la plus longue avec 90 pages et 11 chapitres. Elle déroule la démarche Lean Startup en la découpant en 4 phases :

  • Comprendre le problème, entre autre par le « problem interview » que nous propose l’auteur.
  • Définir la solution, par le biais du « solution interview », mais aussi de la définition de la release 1.0
  • Valider qualitativement, en choisissant ses critères d’évaluation en en menant un « MVP interview ».
  • Valider quantitativement, en mesurant l’adéquation entre le produit et le marché.

Certes l’ouvrage cible clairement les startupers, mis il va aussi profiter à toute équipe qui s’inscrit dans la démarche de développer un produit. La grande richesse du texte est de développer la mise en œuvre du Lean Canvas qui est clairement un outil précieux.

Je recommande cette lecture sans réserve.

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Référence complète : Running Lean 2nd edition, iterate from plan A to a plan that work – Ash Maurya – O’Reilly 2012 – ISBN : 978-1-449-30517-8

Running Lean: Iterate from Plan A to a Plan That Works


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Lean Startup Conférence 2012 playlist

Pour ceux qui ont raté tout ou partie de la Lean Startup conférence 2012, voici les vidéo des interventions. Je vous suggère le site de la conférence pour les teasers des interventions.

Mais aussi :

Merci à Nicolas Marchand de l’association Lean Startup France pour les liens vers les 3 éditions de la conférence.

Lean Startup Conférence 2012 playlist

Lean Startup Conférence 2012

Lean Startup France nous invitait ce lundi 3 décembre à assister à la Lean Startup conference en livestream. Celle-ci se tenait à San Francisco, rendez-vous était donc pris à 17h30 afin d’assister aux premières conférences du matin, avec le décalage horaire.

Welcome at the Lean Startup Conference

L’Epita nous accueillait pour cette occasion pour ce qui s’annonçait être une longue nuit, la fin étant prévue au-delà de 2h00 du matin. Quoi qu’il en soit, les conditions de reception et de projection du livestream étaient très bonnes et à défaut d’un confort exemplaire, l’amphi mis à notre disposition nous donnait de parfaites conditions pour assister à l’évènement à distance.

Des deux jours de la conférence, seule la première était diffusée, car elle regroupait l’ensemble des sessions de présentations. La seconde journée étant consacrée aux workshops, leur diffusion aurait été sans intérêt. Beaucoup d’inscrits mais beaucoup moins de courageux à être venus ce soir là. OK, la photo ne rend pas justice, car tout le monde n’aitait pas encore arrivé, mais quand même…

leanstartup-conf2012-01

Pire encore, l’assistance s’est clairsemée au fur et à mesure des présentations de la matinée, à tel point que nous n’étions plus qu’une poignée arrivée l’interruption du midi. Nous avons donc mis fin à la retransmission après les premières prises de parole de l’après-midi, vers minuit et demi !

La conférence

Eric Ries, l’auteur du livre éponyme, était bien sûr le maître de cérémonie de cette conférence. Le format retenu consistait en de courtes interventions de 15 minutes. Donc nécéssité d’être efficace de la part des orateurs. Le but avoué était de donner “le plus de contenu possible en une journée” à en avoir mal à la tête !

Et hop ! C’est parti !

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3 interventions ont retenu mon attention. Les autres m’ayant moins marqué. Commençons donc par ces quelques “autres” !

Todd Park

Todd Park est CTO … à la maison blanche ! Le point qui a retenu mon attention dans son intervention concerne l’Open Data. L’Open Data a créé sa propre activité économique, générant 100 milliards de dollars, simplement en rendant accessibles des données publiques, sans qu’il soit nécessaire d’emettre de nouvelles règlementations ou mesures incitatives !

Dans cette même voie, Todd Park évoque Blue Button for America, un autre projet lié à l’Open Data, destiné à permettre aux citoyens d’avoir accès à leur propres informations de santé.

Diane Tavenner

Est-il possible de mener en Lean Startup un projet lié à l’éducation ? Les projets liés à l’éducation tendent à avoir des cycles de développement très longs, de l’ordre de 8 ans ! En menant un tel projet de manière itérative en “lean startup”, Diane Tavenner a pu constater plus de progrès en 14 itérations d’une semaine qu’en 10 ans ! Ici le but était d’améliorer l’enseignement des mathématiques. Quelques points clés:

  • MVP : enlever de l’expérimentation tout ce qui ne contribue pas à ce que l’on souhaite mesurer.
  • Choisir ses métriques. Ce ne doivent pas être des “métriques de vanité”. Ici 2 aspects rentraient en ligne de compte:
  • Les enfants devaient montrer qu’ils avaient appris quelque chose. Une grande rigueur était requise ici: il devaevait s’agir de choses qu’ils avainet appris par eux-même.
  • Les enfants devaient montrer qu’ils prenanient leurs propres décisions.

A chaque itération, il fallait expériementer une nouvelle hypothèse : la plupart des changements opérés avaient un impact nul sur l’apprentissage des enfants (ni positif, ni négatif) !

Et aussi…

En entretien avec Eric Ries, Tereza Nemessanyi évoque le problème de la prise en compte de l’innovation dans l’évaluation des startups. En effet, elle arrive à la conclusion qu’en évaluant les startups sur la base du pitch, les VCs ont créé le problème ! La question fondamentale est donc de pouvoir mettre en évidence les progrès, alors que la plupart des actions que nous mettons en oeuvre ont en fait aucun impact côté clients !

Beth Comstock, également dans un entretien avec Eric Ries a évoqué le cas des intrapreneurs. Les entrepreneurs ne sont pas seulement ceux qui fondent des sociétés, ils se trouvent partout y compris au sein de grands groupes comme General Electric. Ce sont des gens passionnés, prêts à prendre des risques. Développer ces initiatives au sein de grandes structures se fait en isolant ces projets du mainstream" et aussi en se servant des atouts que ces grands groupes ont à leur disposition : ressources, laboratoires de recherche, etc…

Jessica Scorpio était le moment fleuri de la matinée…

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Même si visiblement le régime alimentaire “type startup” à base de hamburger a déjà commencé ses ravages.

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Jessica a évoqué l’importance de la validation des idées leur de leur développement, un point tout à fait important pour développer Get Around, une startup permettant le partage de véhicules et dont la mise en oeuvre a débuté sur un campus universitaire. Comme Facebook, quoi.

Danny Kim est un passionné de la construction de voitures (et en fait dans la construction d’à peu près n’importe quoi) et dont le but était de créer un voiture de ville munie de 2 roues et dont la stabilité est assurée par un gyroscope. Une aventure compliquée comme il l’explique lui-même : construire une voiture est déjà difficile, devenir constructeur automobile est beaucoup plus difficile et devenir constructeur de masse est carrément de la folie ! Danny a travaillé son MVP en construisant un prototype utilisable à l’échelle, en l’adaptant via le feedback, puis en prenant des pré-commandes : il a atteint 15,7 % de pré-commandes par rapport aux personnes ayant essayé son véhicule !

Lane Halley, designer chez Carbon Five, a évoqué le travail collaboratif entre designer et développer et l’importance du prototypage visuel rapide et matérialisable. Ses outils de travail sont alors les ébauches papier simplistes, les maquettes d’écrans à base paper board et de post-it, les “low-fi wireframes” et les innovation games. L’utilisation de ces outils a pour but de faire travailler ensemble et de manière collaborative deux corps de métiers très différents.

Matt Brezina a évoqué le développement d’applications mobiles. Quelques points principaux qui m’ont marqué:

  • L’utilisation préférentielle de la plateforme Android (plutôt que l’iOS) car l mise en ligne est bien plus rapide et donc le feedback l’est aussi.
  • La structure de l’équipe reflète la stratégie de l’architecture. En l’occurrence ici: la production d’APIs “internes” et d’API “externes”. Cette seconde équipe s’appuyant sur la première.

Evan Henshaw-Plath, Sam McAfee et Melissa Sedano ont abordé le Lean Startup du côté des développeurs: comment cette approche est ou doit être perçue. L’approche du développement en Lean Startup est extrêmement lié au développement agile (d’où mon intérêt premier pour Lean Startup). L’approche la plus en vogue est l’extreme programming, celle qui avait le vent en poupe entre 2000 et 2005 avant d’être éclipsé par Scrum. Le point qui a retenu mon attention, c’est qu’il est difficile pour un développeur de produire un code embarrassant. Mais il faut s’y résoudre, car une grande partie de ce code sera de toute façon jetée !

Jocelyn Wyatt nous a présenté un sujet dans la lignée de celui de Diane Tavenner : Lean Startup dans une ONG ! Le problème que Jocelyn nous expose est celui de l’amélioration des conditions sanitaires dans les bas quartiers de la capitale. En interant, l’ONG est parvenu d’abord à réaliser des toilettes portatives adaptées (équation coût / simplicité / adaptation culturelle) puis à adapter l’usage. Ainsi, alors que les familles se disaient intéressées par un service payant de collecte des toilettes (quand on est pauvre, chaque denier compte), après expérimentation les avis ont été différents. Même pauvre, passer devant ses voisins avec ses seaux d’excréments, c’est quand même la honte !

Adam Goldstein a mis l’accent sur l’importance du contact direct pour collecter des informations sur ce qu’ils aiment ou non. Le contact mail ne marche pas, personne ne veut s’embêter avec cela. Adam a mis en place dans son application une “crazy blue bar” permettant de contacter une personne de la société (Adam lui-même la plupart du temps). Si la chose est contraignante et dévore énormément de temps, elle en fait gagner bien plus en permettant d’orienter plus vite le service en fonction de ce que les gens aiment ou non.

Nikhil Arora et Alejandro Velez ont centré leur présentation sur la création d’un business … en ignorant les statistiques de ventes. Si le sujet de la présentation ne m’a pas passionné en tant que tel, il en est autrement des idées maîtresses de leur startup : faire un business éthique en recyclant des déchets (du mare de café essentiellement) pour faire pousser des champignons et inciter les gens à rendre la nourriture “personnelle à nouveau”.

Stephanie Hay nous a servi une présentation assez dense sur l’approcha marketing pour les startups : comment trouver ses mots afin d’être choisis par ses clients. L’un des points que j’ai retenu, c’est la recherche du “ah ah !” corporel lors du pitch. Mais ce qui se passe après la signature du client est aussi important : savoir pourquoi le client a souscrit au service. Ce n’est peut-être pas pour ce que vous croyez… Enfin, Stephanie conclut par “be proud of what réal !”. Je vous invite vivement à voir sa présentation.

Et maintenant, les 3 présentations qui ont attiré mon attention.

Tendai Charasika

Le “get out of the building” n’est pas à proprement parler une découverte du Lean Startup, mais c’est un élément important de la démarche. Avoir le plus tôt possible un feedback de terrain permet de confirmer une hypothèse ou de réorienter l’effort.

Tout d’abord, pourquoi ne pas le faire ? Essentiellement, il y a 3 raisons majeures:

  • C’est inconfortable
  • La peur du rejet
  • Ne simplement pas savoir comment aller chercher le feedback sur le terrain.

L’orateur nous propose une tactique en 10 points pour sortir du bureau. Plutôt que de les citer “in extenso”, je préfère vous proposer un lien vers cet article présentant mieux que je ne saurais le faire le propos de Tendai Charasika.Vous pourrez également vous référer à sa présentation

Justin Wilcox

Faisons un petit saut dans le temps pour nous interesser à Justin Wilcox ou comment tester son MVP avec le crowdfunding.

La chose la plus marquante de sa présentation est certainement la façon dont il nous a apostrophé au départ : votre startup n’est pas un business, c’est un hobby ! Il faut donc se focaliser sur le passage du hobby vers le business puis vers le produit.

Kickstarter permet de passer du business vers le produit et de financer celui-ci lorsque l’on veut développer son business.

Mais qu’en est-il du passage du hobby vers le business ? Comment valider son idée avant même de construire quelque chose ? Selfstarter est une plateforme qui permet d’évaluer le taux de conversion avant même de construire quelque chose, ce que Justing Wilcox promeut sous le nom de crowdtesting. Grâce au crowdtesting, on peut savoir si notre idée est un business avant même de d’implémenter celle-ci !

Steve Blank

C’était la présentation superstar de la matinée, aussi bien sur la forme que sur le fond. Steve Blank n’est bien sûr pas un inconnu, c’est un VC connu et reconnu dans le milieu !

J’ai retenu 2 points essentiels sur cette présentation.

L’entreprenariat ne peut être enseigné à ceux qui font acte de volontariat. Mais on peut enseigner “API de l’entreprendrait” :

  • Le Business Model Canvas
  • Le développement client, stigmatisé par le “get out of the building” pour tester la pertinence de ses idées.
  • Une ingénierie de développement agile, avec XP.

Le second point, et celui qui a retenu réellement mon attention est le modèle Customer vs Service que propose Steve Blank. Celui se décline de part et d’autre sur 3 axes :

  • Quel travail le client cherche-t-il à accomplir ?
  • Quelle souffrance souhaiterait-il voir adressée ?
  • Quels gains sont espérés ?

Pour terminer, Steve Blank évoque une initiative à laquelle il participe : Startup Weekend Next () qui prend la suite du “Lean Launchpad”. Le but est de procurer un enseignement pratique sur 4 semaines, destiné aux entrepreneurs afin de donner naissance à 10000 startups à travers le monde !

J’ai aussi malheureusement raté…

Eh bien oui, comme je n’ai pas assisté aux présentations de l’après-midi, j’en ai raté plein. Celles pour lesquelles je me mors le plus les doigts :

  • Ash Maurya
  • Scott Cook
  • Marc Andreesen

Mais on devrait trouver les vidéos en ligne très bientôt.