La DevFest, c’est l’évènement Google pour les développeurs. Pour être exact, il n’est pas organisé par Google (bien que supporté par le géant de Mountain View) mais par le GDG Nantes. Je m’étais joins aux festivités pour une session d’introduction à l’agilité avec mon collègue Martin Mouterde.
Check-in
On débute tôt la journée ici, les portes sont ouvertes à 8h20 ! Rien à voir avec notre rythme de bâton de chaise Parisien… Heureusement, Martin et moi étions arrivés la veille pour répéter. Café et croissants sont prévus pour accueillir les participants.
Jusqu’ici tout va bien. Direction la keynote.
Keynote : Des opportunités pour s’associer
On a tranquillement rempli l’amphithéâtre pour cette keynote. A priori, nous étions 350. Julien Landuré a délaissé son polo Zenika pour un T-shirt GDG Nantes pour évoquer l’année écoulée.
L’organisation avait aussi prévu une couverture en image plus solide que celle de vôtre serviteur. J’espère avoir bientôt un lien à vous donner.
Place maintenant à la keynote ! Une keynote surprenante, car elle ne va pas parler de technologie, mais de collaboration. L’orateur y évoque des outils parfois connus comme les modèles DISC, MBTI ou Process Com. Il en évoque d’autres moins connus comme Strength Finder, qui me donne bien l’envie d’essayer !
Connaitre ses forces, c’est une bonne façon de savoir comment les associer, lequelles acquérir pour se renforcer.
S’associer, c’est essayer au travers de Startup Week-ends, Hackathon et autres Roadtrips… si on n’arrive pas à s’entendre sur 2 jours intenses, ce n’est peut-être pas la peine d’insister sur une longue durée…
S’associer, enfin, c’est s’engager :
- En formalisant au plus tôt les statuts.
- En rédigeant une lettre récapitulant ces statuts.
- En s’aidant d’un avocat d’affaire.
Pawel Kozlowsky : AngularJS: making a browser a better development platform
Pawel est l’auteur de ce qui est encore l’un des rare livres sur AngularJS. Il pratique en outre ce framework depuis 3 ans.
Béotien absolu du développement Javascript, je me suis campé dans cette session justement pour cette raison, et aussi pour avoir un peu parcouru les tutoriaux AngularJS…
Pawel le dit lui-même: le développement dans le browser, c’est parfois douloureux ! Les frameworks sont là pour soulager, mais un framework comme JQuery se focalise surtout sur le requêtage du DOM, afin de le rendre plus facile. Ce n’est ni n réel changement de paradigme, ni un “game changer”.
AngularJS propose un binding bidirectionnel entre modèle et vue, sans qu’il soit nécessaire d’enregistrer le modèle, ni procéder à des notifications explicites ! AngularJS est réellement déclaratif ! En fait, une grande partie des fonctionnalités d’AngularJS consiste en propriétés (notées ng-*) qui peuvent être ajoutées aux éléments, tel le ng-repeat qui permet de construire des templates.
AngularJS permet aussi de construire des tags “custom” à l’image des futurs Web Components, ainsi que l’injection de dépendance en JavaScript.
En conclusion, AngularJS, c’est :
- Du data binding bidirectionnel sur un modèle.
- Un DSL customisable au-dessus de HTML
- Un framework complet et solide.
Et une excellente ressource pour commencer : http://egghead.io/
Guillaume Campion : Retour d’expérience sur les Google Glasses
Bien sûr, les Google Glasses, ça attire les badauds, même si la session n’est pas très technique. En fait, même pas du tout !
Les objets connectés, c’est le nouvel eldorado, qu’on se le dise ! Pourtant il n’y en a que 8 paires en France actuellement. Pourtant les “lunettes informatiques” ne sont pas nouvelles. Steve Mann (http://spectrum.ieee.org/geek-life/profiles/steve-mann-my-augmediated-life ) en construit et en porte depuis 35 ans. Chez lui, elles sont vissées à la boite cranienne, car il ne fait pas dans la demi-mesure !
Les lunettes Google disposent des fonctionnalités suivantes :
- Un touchpad sur le côté.
- Un appareil photo de 5 Mega pixels
- 12 GB de mémoire
- Une mise à jour du firmware tous les mois.
Voilà la bête, sur Guillaume :
Prendre une photo n’a jamais été aussi facile. L’orateur objecte cependant à ce que l’on puisse les considérer comme le nouveau gadget du voyeur.
Prendre une photo n’a jamais été aussi facile. L’orateur objecte cependant à ce que l’on puisse les considérer comme le nouveau gadget du voyeur.
L’interface utilisateur de compose de “cartes”. Pour ce qui est du développement, il peut se faire de 2 façons:
- Miror API : Ca passe par une connexion permanente chez Google !
- Natif : C’est un gros un SDK Android (il y a un GDK, mais qui n’est pas encore publié). Ce mode donnera accès aux senseurs des lunettes quand il sera accessible.
En résumé :
- Les Google Glass, c’est un 6ème sens !
- On peut toujours les avoir sur soi, mais elles sont non intrusives (pas une réelle réalité augmentée).
- Un usage plus spontané, ne nécessitant pas les mains et “quasi” see-through
- Une interface utilisateur différente qui nécessite pas mal de boulot.
J’ai eu la possibilité de prendre une photo de plus près des lunettes (mais pas de les essayer) dans la salle réservée aux orateurs. Voilà:
Et si vous voulez la présentation in-extenso :
Présence Zenika
L’une des raisons de ma présence ici était la présence de Zenika en tant que Sponsor. Notre stand proposait des animations autour de jeux video.
De manière générale, l’espace était assez exiguë. Celà renforce l’impression d’affluence générée par les jeux.
Comme à Rennes, une petite photo du staff s’impose
Je vais m’arrêter ici pour ce post, histoire d’en garder pour un peu plus tard.