There is no reason anyone would want a computer in their home.
Ken Olson, president, chairman and founder of Digital Equipment Corp. (DEC) in 1977

There is no reason anyone would want a computer in their home.
Ken Olson, president, chairman and founder of Digital Equipment Corp. (DEC) in 1977

Cet article est réellement le premier à présenter Scrum, c’était en 1995. Petit détail que j’ignorais, Ken Schwaber l’a mis en oeuvre pour le développement de Delphi ! Déjà l’auteur présente son approche comme étant « boite noire » et empirique, bien adapté au développement de systèmes complexes. Et oui, Scrum est bien en rapport avec le Rugby !
Bien sûr, à cette époque, il n’était pas encore question du mot « agile ». Ken Schwaber situe Scrum comme une évolution des procesus itératifs, non comme une disruption.
Quand il parle du développement logiciel, c’est toujours à la notion de complexité que revient l’auteur. Il la définit comme suit :
Complexité = f(dev. environnement var. + target env. var.)
Toutes ces varaibles changeant par ailleurs au cours du projet.
To me programming is more than an important practical art. It is also a gigantic undertaking in the foundations of knowledge.
Grace Hopper

Note : 5 ; Mémoires d’un ingénieur.
Bien sûr, ce livre est un peu le contrepoint de la biographie de Steve Jobs. Comprendre la naissance d’Apple, c’est comprendre aussi la relation entre ces deux hommes, tout comme comprendre les Beatles, c’est (en partie) comprendre la relation entre McCartney et Lennon ! D’une certaine manière la façon dont chaque biographie est faite est elle-même symptomatique : Steve Jobs a choisi le meilleur biographe afin d’obtenir un ouvrage définitif et mémorable. Steve Wozniak a choisi l’autobiographie, plus modeste mais projetant son propre point de vue sur cette aventure.
Le début du livre, celui où l’on croise Woz enfant, puis adolescent peut nous laisser penser que le personnage est particulièrement prétentieux ! Ces 4 ou 5 premiers chapitres nous permettent non seulement de découvrir le jeune Wozniak, mais aussi de découvrir l’aspect « ingénieur » de Woz : ce qui semble de la vantardise ne l’est pas, il s’agit simplement d’une règle d’analyse objective qui fait partie intégrante de son attitude d’ingénieur.
Un autre sujet revient aussi régulièrement au long de l’ouvrage, un aspect moins connu de la personnalité du co-fondateur d’Apple : le plaisantin. J’avais trouvé la chose évoquée par ailleurs, mais Woz est littéralement prêt à tout pour une bonne blague, même dans les moments les plus importants ou les plus dramatiques !
Continuer à lire « Note de lecture : iWOZ, par Steve Wozniak avec Gina Smith »
C’est Jacques Perret qui, le 16 Avril 1955 inventa le mot « ordinateur », suite à une sollicitation d’IBM pour trouver une traduction Française au mot anglo-saxon (« computer » pour les machines scientifiques et EDS soit « electronic data system » pour les systèmes de gestion) ! Il faut en effet savoir qu’IBM a l’habitude de traduire l’intégralité de ses notices techniques sans y laisser traîner d’anglicisme.
Alors professeur à la faculté des lettres de Paris, il fut sollicité par un de ses anciens élèves pour cette traduction. Comme on le voit il proposa plusieurs termes, « ordinateur », ou plus exactement son pendant féminin « ordonnatrice » ayant sa préférence.
IBM a tout d’abord protégé le nom. Puis, rapidement adopté par les utilisateurs, la société a finalement décidé de le laisser dans le domaine public, quelques mois plus tard seulement.
Note : 6 ; Loin d’être aussi stupide qu’on aime à le laisser penser…
Quand on parle « Taylorisme » ou plutôt management scientifique, de son vrai nom, on pense aux temps modernes, à l’abrutissement du travailleur. Mais finalement, ce n’est pas si simple et cette pensée doit être remise dans son contexte. Et surtout il faut lire le texte original de l’auteur qui recèle des informations qui ont ensuite été éludées.
Et pourquoi s’en priver ? L’ebook est disponible gratuitement chez Amazon et le texte n’est guère long, il ne compte que 70 pages ! L’auteur ne rentre pas réellement dans le détail de la mise en œuvre du « scientific management » (qu’il oppose à la gestion par initiative et incitations), en fait il a même tendance à se répéter. Par contre il décrit plusieurs expérimentations sur la mise en place, parfois avec des dialogues cocasses (je recommande la page 19) ! Le style ne l’est cependant généralement pas, le texte accuse plus d’un siècle et cela se voit, surtout quand l’auteur parle de lui-même à la 3ème personne ! L’opuscule ne compte que 2 chapitres.
Le premier chapitre « fundamentals of scientific management » est court, il ne compte que 11 pages. Il pose les postulats de l’application de sa méthode. Il est intéressant de les rappeler, car ils sont souvent éludés et ne s’appliquent de toute manière pas aux « travailleurs du savoir » que nous sommes.
Les fondamentaux posés, le chapitre 2 s’attaque aux principes. Ils sont mis en perspective par rapport à l’approche « initiative and incentive » et sont illustrés par plusieurs études de cas, y compris une où l’application du scientific management était jugée « impossible ». Les principes sont les suivants :
On voit que si cette approche n’a jamais été adaptée aux travailleurs intellectuels, elle ne l’est plus aujourd’hui au monde ouvrier. Il n’en reste pas moins que le management scientifique a été probablement le progrès le plus important du 20ème siècle, celui qui a projeté l’occident vers la révolution industrielle.
L’approche de Taylor est par certains égard dure, parfois inhumaine. L’auteur est aussi vrai capitaliste qui croit dans la croissance illimitée (mais au début du 20ème siècle cela peut avoir du sens). Mais son approche, quand on la considère dans son ensemble n’a pas le goût de stupidité qu’on essaie de lui donner quand on présente cette approche de manière déformé. En fait, l’exemple donné sur l’étude de la coupe du métal est remarquable et s’applique encore largement de nos jours.
Je ne me ferais pas le défenseur du Taylorisme, mais cette lecture me semble à recommander, au moins pour savoir mettre en perspective les approches modernes.

Référence complète : The Principles of Scientific Management – Frederick Winslow Taylor – Aeterna 2011 (Kindle edt. ASIN : B0082Y8IWS) – ISBN : 978-1444432312
L’histoire est une suite de mensonges sur lesquels on est d’accord.
Steve Jobs était un showman, ce n’est pas un scoop. On a gardé en mémoire ses keynotes et ses présentations produit et la simplicité emprunte de sophistication avec laquelle il les déroulaient.
Pourtant son discours le plus marquant ne ressemble à aucun de ceux-ci. je doute même que les doyens de Standford se soient attendus à ceci lorsqu’ils ont invité le fondateur d’Apple. La biographie de Steve Jobs y fait référence et plutôt que de vous en parler, je vais vous laisser le découvrir.
Un article qui marque l’histoire des sciences n’est pas nécessairement un monument. L’article original de Watson et Crick décrivant la structure de l’ADN, la fameuse double hélice tient en un peu moins de deux pages de l’édition de Nature datant du 25 Avril 1953. Il vaudra aux deux auteurs associés à Wilkins, le prix Nobel de médecine en 1962.
Pour l’anecdote, le dessin de la double hélice est dû à Odile Crick, la femme de l’un des auteurs, peintre de profession. Ce dessin est par ailleurs la seule oeuvre pour laquelle elle est connue.
Moins drôle : le point de départ de l’article de Watson et Crick est une photographie, connue sous le nom de “photo 51”, prise par Rosalyn Franklin, que Wilkins a montré aux deux auteurs sans en informer sa collègue ! Voici la photo en question

Rosalyn Franklin apparait uniquement dans les remerciements de l’article, une bien piètre reconnaissance de sa contribution par ailleurs involontaire !
La machine emblématique d’Apple a fêté ses 30 ans il y a peu.
La présentation officielle du MacIntosh du 25 Janvier 1984 est certainement le moment le plus connu. Mais il fut précédé d’une présentation aux actionnaires un jour avant ! C’est ce que montre cette video, hélas de très mauvaise qualité ! Vous pouvez sauter l’introduction et aller directement vers 36’30 où débute ce qui nous intéresse réellement. Sinon la video visible depuis Techland (dont vous trouverez le lien plus haut) vous donnera un support de meilleure qualité.