Note 4 ; Informatif, mais pas passionnant.
Git, depuis son apparition est rapidement devenu le standard de fait de la gestion de version. Après avoir commis la gestion de version pragmatique avec CVS puis Subversion au début des années 2000, il devenait évident de proposer l’ouvrage équivalent pour Git. Équivalent il l’est car, comme nous allons le voir, il s’agit essentiellement d’une transposition du même texte au monde Git.
Le livre est plutôt court, avec 150 pages, mais découpé en petits chapitres, puisqu’il en compte 11, regroupés en 3 parties. La première partie est consacrée à l’installation et à la mise en œuvre initiale de Git. Le premier chapitre, c’est le tour du propriétaire. On y retrouve les concepts de base de la gestion de version, correctement actualisés par rapport à Git, mais sans exposer ses particularités outre mesure. Un bon chapitre pour les débutants sur la gestion de version, mais qui apporte peu pour les autres. Le second chapitre évoque l’installation et la configuration de base de Git. C’est vraiment du pas à pas pour différents systèmes d’exploitation, pas la peine de s’attarder. Avec le 3ème chapitre qui referme cette première partie, cela devient plus sérieux : il s’agit de créer un projet. En fait, on y fait même plus que cela : on y ajoute des fichiers et opérons quelques commandes de base. Le livre commence vraiment avec ce chapitre.
La seconde partie évoque l’utilisation de Git au quotidien. C’est la partie la plus importante de l’ouvrage, avec 6 chapitres sur 90 pages. Le chapitre 4 ouvre le bal avec les commandes de base, en allant plus loin que ce que nous avons vu au chapitre 3, c’est à dire créer de nouvelles versions, des branches, supprimer et renommer. Bref, tout ce que l’on peut faire individuellement sur un fichier. C’est bien écrit et décomposé : le débutant trouvera son bonheur pour bien débuter. La gestion des branches est un sujet qui arrive très vite, et c’est abordé au chapitre 5. De mon point de vue, sans couvrir toutes les possibilités, on va plus loin que les besoins quotidiens, avec le cherry picking et le renommage de branches. Le « merge manuel » est même abordé ! Étonnement, il n’y a pas trace du rebase !
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