Note : 3 ; Toujours hétéroclite mais quelques petites choses à garder
Ce second volume a suivi de peu le précédant, toujours avec la même recette. Comme pour le premier volume, je trouve celui-ci inégal. J’y vois d’abord le même biais que dans le premier volume : beaucoup d’histoires racontées à la première personne, qui sont d’autant de propos autocentrés plutôt que des récits du point de vue de l’observateur. Malheureusement, ce type d’ouvrage sert avant tout de tribune aux coaches en recherche de publication.
Voilà pour l’aspect déception. Mais il y a aussi des choses à en retirer.
Le « osons jouer » d’Alexandre Boutin, plein d’énergie, de réflexions profonde doublé d’une véritable démarche de gamification.
Alexis et Isabel Monville racontent quant à eux une véritable de changement où se lit une chronologie et une démarche, le tout centré sur le client. Bravo d’avoir joué le jeu !
Dans la lignée de ce que j’ai apprécié dans le texte d’Alexandre, l’éloge de la lenteur productive de Dimitri Baeli a attiré mon attention. Bien sûr, connaissant Dimitri, le propos est centré sur Kanban à l’exclusion de tout autre chose. Même si ce n’est pas mon point de vue, le texte présente assez substance pour se faire apprécier. Et le style est avenant.
Larguez les amarres de Laurent Morisseau et Jérôme Avoustin est une véritable histoire (est-ce une histoire vraie ?) avec un dialogue et tout et tout. Très agréable à lire et de la matière.
Oui, j’ai retenu seulement 4 histoires de ce volume. Cela ne signifie pas que les autres sont mauvaises. Elles sont seulement insuffisamment bonnes pour retenir mon attention. Et oui, quelques-unes sont médiocres. Tout le monde n’a pas des talents d’écrivains, mais j’ai quand même été moins gêné dans ce volume que dans le précédent. Le caractère le plus marquant est pour moi la vitrine qu’offre ce volume de nombreux coaches agiles … y compris ceux que j’apprécie !
Référence complète : Rupture Douce, saison 02 – Laurent Sarrazin edt. – Lulu 2013 – ISBN : 978 1 291 42327 3