Note de lecture : Rupture Douce, saison 01, par Laurent Sarrazin edt.

Note : 3 ; Hétéroclite.

Laurent a invité de nombreux coaches à contribuer à cet ouvrage collectif. Il m’avait d’ailleurs invité également, je me suis contenté du rôle de relecteur. L’objectif était de constituer une grande fresque d’histoire de transitions agiles ou les propos des différents auteurs s’entremêleraient et se répondraient. Cela faisait d’ailleurs partie des contraintes de l’exercice : 3 références vers d’autres histoires.

En pratique, ce fut l’occasion pour nombre de ces coaches de se donner de la visibilité en inscrivant leur nom sur un livre. En soi rien de choquant : se rendre visible fait partie du business, je le fais aussi ! Malheureusement la fresque n’est pas si cohérente qu’on pourrait l’espérer : les histoires n’en sont pas toujours, le propos tourne assez régulièrement à l’auto-publicité dans des textes employant abondamment la première personne. Fort heureusement, la plupart de ces textes font moins de 10 pages, mais certains d’entre eux paraissent beaucoup, beaucoup plus longs ! Il faut dire que certaines productions, et malgré les relectures, manquent franchement de qualité rédactionnelle. C’est même parfois carrément pompeux, Claude Aubry a d’ailleurs haussé la voix lors des relectures à ce sujet.

N’allez pas croire que tout est à jeter. Il y a beaucoup de contributeurs à ce livre, des contributions courtes, je l’ai dit. C’est la bonne nouvelle : on a droit à beaucoup de variété et quelques pépites dans le tas. Je pense à Jean-Claude Grosjean et Damien Thouvenin, par exemple. Mais aussi à Axel Villechalane. Véronique Messager est égale à elle-même, mais Claude Aubry est un peu décevant lorsque l’on connaît ses qualités rédactionnelles.

Le livre se lit très vite. Encore une fois, merci les petits chapitres. La qualité éditoriale n’est pas au rendez-vous : la police employée est un peu limite et certains styles sont en deçà de la lisibilité, pour ne pas parler de certaines mises en pages qui fleurent bon l’artisanal. Et je ne vous parle pas des photos… Bref il s’agit des défauts classiques de l’autoédition. J’oserais dire que j’ai vu pire.

Au final, eh bien ce n’est pas un chef d’œuvre. Les quelques contributions que j’ai évoqué, pour autant qu’elles soient intéressantes, n’en sont pas mortelles. Elles sont très loin de suffire à sauver l’ouvrage. D’autres saisons suivent celle-ci, nous verrons bien…

Rupture Douce, saison 01, par Laurent Sarrazin edt.

Référence complète : Rupture Douce, saison 01 – Laurent Sarrazin edt. – Lulu 2012 – ISBN : 978 1 291 15159 6

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