Note : 6 ; Quelques petites choses à récupérer du théâtre d’improvisation.
Ce petit opuscule a pour objectif de décoder les éléments principaux du théatre d’improvisation pour exposer la manière dont ils s’appliquent dans le cadre de coaching d’équipes agiles. S’il m’a été chaudement recommandé par Tobias Mayer, je n’en ressort pas avec autant d’enthousiasme que lui. L’opuscule, de petit format, compte moins de 200 pages, annexes comprises. Il est vite lu. La partie principale compte seulement 5 chapitres pour moins de 170 pages, mais chacun de ces chapitres compte une partie principale et une partie jeu.
Du sous-titre « using constraints to unlock créativity », l’auteur a retenu la lettre « S » : l’avant-propos n’en contient aucune occurrence, tandis que chacun des chapitres principaux commence au contraire par cette lettre ! Les trente pages du premier chapitre sont intitulées « Safety ». C’est de confiance et de droit à l’erreur dont il est question ici. Ma partie préférée concerne ici le « slowing down », un élément dans lequel je me reconnaît ! Sur les jeux proposés, si le préféré de l’auteur est le « daily Tand Up » où l’on doit éviter d’utiliser la lettre « s » (encore), j’aime bien pour ma part le « psychic stand up » où l’on doit énoncer l’avancement à la place d’un collègue !
Le chapitre 2 « Spontaneity » est une facette qui s’avère assez ardue. L’auteur y évoque le « désentrainement » du cerveau nécessaire pour vaincre notre auto-censure ! Du théatre d’improvisation, l’auteur évoque les « offer » et les « blocks » et comment ils apparaissent au sein de nos relations en entreprise. En prendre conscience, c’est déjà commencer à traiter le problème ! Quand aux jeux proposés… désolé ils sont un peu trop étranges pour moi !
Le chapitre 3 est consacré au Storytelling. On connaît la puissance du storytelling et son impact sur l’engagement et l’empathie. En fait, j’ai même été un peu frustré par ce chapitre dont je sais qu’il mérite son propre chapitre. L’auteur ajoute sa pierre à l’édifice : l’art de la simplicité et l’intégration du passé. Mon « take away » de ce chapitre est incontestablement le petit développement sur les user stories qui vaut le détour ! J’ai, cette fois-ci encore, du mal à identifier des jeux que je puisse utiliser dans un cadre de coaching.
Au chapitre 4, on évoque le Status, plus précisément les posture haute et basse des participants en apprenant à les reconnaître, à les lier à des rôles (eh oui !) et à les neutraliser. Il s’agit aussi de comprendre que ce status s’applique aussi au coach et évolue avec le temps.
Le chapitre 5 s’intitule « sensitivity ». Mon passage favoris concerne les différents types d’écoutes.
Je ne me serais probablement pas arrêté sur ce livre si on ne ma l’avait conseillé. Si je n’en ressort pas enthousiaste, j’avoue ne pas avoir perdu mon temps à sa lecture. Et vous ?
Référence complète : Improv-ing Agile Teams, using constraints to unlock creativity – Paul Goddard – Agilify 2015 – ISBN : 978 0 993 301 308