Note : 2 ; Que de remplissage !
Les auteurs ont découvert un bon truc pour refactorer du code legacy. Une technique à la fois simple et pratique, donc réellement bonne. Et ils ont voulu en faire un livre. Seulement voilà, parce qu’elle est simple, cette technique tient en 20 pages, guère plus !
2 parties totalisant 7 chapitres sur 140 pages constituent le corps de l’ouvrage. La première partie « The basics of the Mikado Method » se satisfait de 4 chapitres avec 65 pages environ. On ouvre le bal avec « meet the Mikado method ». En fait, tout est dit, ou presque, dans ce premier chapitre d’une quinzaine de pages. La démarche en fait très simple (c’est sa qualité première) est décortiquée pas à pas. La seule chose qui manque est un exemple. C’est ce que l’on escompte avec le chapitre 2 « hello, Mikado Method ». L’exemple est hélas un peu simpliste, mais la vingtaine de pages illustre un peu tout, y compris le « revert » à l’aide d’un petit exemple en Java. L’utilisation du gestionnaire de version, partie intégrante de l’approche, fait partie du lot. Il y a déjà pas mal de répétitions avec le chapitre précédant, mais cela reste intéressant.
Le chapitre 3, « goals, graphs and guidelines » est là pour nous donner un peu de recul sur ce qu’est un bon objectif de Mikado. C’est très abstrait et ne nous emmène pas très loin. Au chapitre 4, les auteurs explorent des variations de l’approche Mikado avec « Organizing your work ». En l’occurrence ils déclinent l’approche Mikado en isolation, en pair et en équipe. L’aspect « équipe » rappelle un peu le « Mob Programming », mais il ne m’apparait pas évident que la mise en œuvre ait été sérieusement expérimentée… Cela conclut la première partie du livre.