Lean Agile Camp, saison 2

Le premier opus du Lean Agile Camp s’était déroulé en novembre dernier, une période peu propice pour moi et j’avais abdiqué. Pas question de rater celle-ci par, contre : programmée début Juillet, il n’y avait guère de conflit de dates à l’horizon.

Quand on veut parler de Lean sérieusement, on a de bonne chance que Régis Médina ou Antoine Contal ne soient pas loin. Nous avons eu la chance de bénéficier de l’expertise des deux !

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Au programme de cette journée, des dojo pour aborder 3 sujets :

  • La compréhension du client
  • Le management visuel
  • La résolution de problème

1er atelier : le « job to be done »

Cet atelier est destiné à confronter nos hypothèses à la réalité. Pour ce faire, nous avons choisi une application (l’application Meetup mobile dans notre cas) et avons cherché à en établir les cas d’utilisation, structuré de la manière suivante :

  • Contexte d’utilisation
  • Job
  • Attributs

Dis comme ça, c’est un peu abstrait. Voyons plutôt le résultat que nous avons obtenu.

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Dans une seconde étape, nous avons consolidé le travail fait avec nos hypothèses en allant rechercher des feedbacks utilisateurs. On le craignait, mais bien sûr hélas, la réalité du terrain nous donne un tout autre son de cloche : les propriétés que nous avions jugées importantes ne semblent pas les bonnes. Par exemple, la question de la confiance dans les groupes ou les membres semble récurrente (nous avons croisé plusieurs sites et forums utilisateurs).

Bref, on découvre de nouveaux « job to be done », de nouvelles propriétés et en éliminons certaines qui ne sont pas recoupées par nos sources d’information.

A la fin de l’exercice, nous partageaons nos trouvailles entre groupes.

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Le « misfit » entre nos hypothèses et la réalité est un point commun entre nos deux groupes !

Le FIAP Jean Monnet qui nous hébergeait propose des facilités pour déjeuner. Grâce à cela nous pouvons limiter nous pause déjeuner à 1 heure. D’autant que la zone restauration est carrément vide en ce premier week-end de Juillet !

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Retour aux choses sérieuses avec notre second kata !

2nd atelier : le management visuel

Cette fois, nous allons partir d’une situation existante, un cas existant dans l’un de nos contexte et proposer des visualisations adaptées. Il pourra s’agir d’une visualisation ex-nihilo ou l’amélioration d’une visualisation existante. Les clés que nous proposent nos deux coaches Lean sont :

  • S’inspirer des jeux video : être clair sur les scores !
  • Donner un contexte stratégique, mais un focus opérationnel !
  • Visualiser le challenge !

Attention, le challenge peut être anxiogène, le mieux est d’être capable de montrer les progrès au jour le jour, car la motivation vient du succès !
Nous avons choisi deux contextes issus de notre groupe :

  • Un centre de service, qui cherche encore quel est son objectif de succès !
  • Un grand projet qui a un objectif de périmètre pour une date donnée et doit motiver celles-cis afin d’atteindre ce but alors que les mesures montrent un état courant en-dessous de ce qui est escompté.
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Certes, le management visuel n’était nouveau pour aucun de nous. Et pourtant ! Pourtant, grâce à ces quelques lignes directrices et aux interactions du groupe, nous avons abouti à des résultats inespérés !

3ème atelier : la résolution de problème avec le PISCAR

La résolution de problème, c’est un peu l’épicentre du Lean (avec l’amélioration continue). Et qui dit amélioration continue, dit PDCA, n’est-ce pas ?

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Nous allons nous concentrer sur la partie « problème » du PDCA et utiliser une heuristique proposée par Régis Médina : le PISCAR que nous allons donc expérimenter sur nos études de cas :

  • P : Le Problème ; il doit être énoncé sans essayer de camper un contexte ! On définit un problème comme un écart quantifié.
  • I : L’impact ; Il doit être chiffré. Il nous permet de répondre à la question : Est-ce le bon problème.
  • S : Standard ; la partie la moins évidente de l’exercice. L’idée est de comparer la situation à problème au cas normal.
  • C : Causes ; que l’on obtient par exemple avec les « 5 pourquoi ». Mais surtout on cherche les racines. Les 5 pourquoi, ça fait un peu tarte à la crème…
  • A : Action ; une action qui doit être le plus rapide et le plus simple (donc la moins coûteuse) possible. Donc, une expérimentation.
  • R : Résultats attendus ; ils sont à mettre en rapport avec l’impact.
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Nous effectuons l’exercice de manière itérative, car c’est probablement le plus difficile de la journée. Corina s’est proposée pour exposer le sien pour clore ce 3ème volet.

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Ce que j’en ai pensé

C’est ce que j’appelle une journée bien investie, même prise sur mon week-end ! Une journée pour comprendre, pratiquer et échanger sur 3 pratiques: j’ai hâte de remettre ça !

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