Note de lecture : Electronic Document Management Systems, par Larry Bielawski & Jim Boyle

Note : 2 ; Pas le bon niveau de jeu

Voilà un ouvrage qui accuse un âge certain, il ne faut pas en attendre des miracles ! Les concepts évoqués ici datent des années 90. Même s’ils survécus au moins dans les principes, ils sont loin d’avoir l’attrait de la nouveauté du moment. Voyons de plus près de quoi il retourne.

Le texte est long de 320 pages environs, découpés en 17 chapitres, eux-mêmes regroupés en 4 parties. Pour l’instant, ça va.

La première partie, qui compte 50 pages sur 3 chapitres, s’intitule « EDMS concepts » et traite donc des concepts dominants : stockage, versionning, cycle de vie, workflow et métadonnées. Beaucoup de bla-bla à mon avis. Les chapitres sont courts et cette partie pas si longue que ça, mais il n’y a pas grand chose de dit non plus.

La seconde partie « EDMS technology » est plus conséquentes avec ses 110 pages et ses 5 chapitres. On y parle d’abord des aspects architecture (nécessairement en client lourd), du stockage des métadonnées (base de données SQL) et des documents (file system). Sont aussi évoqués les aspects versionning et droits utilisateurs. Le rendering et la dématérialisation sont passés en revue, mais superficiellement sans qu’on y parle en fait de technologie. Les aspects indexation et recherche feraient sourire aujourd’hui. Les aspects workflow et distribution me paraissent traités avec une certaine légèreté, peut-être même avec naïveté. Disons que c’est une introduction.

La troisième partie « EDMS methodology » nous ramène à la bonne vieille époque où il fallait un processus de mise en place de GED ! A bien réfléchir, cette époque existe toujours, mais on sait aussi procéder autrement ! 80 pages et 6 chapitres semblent nécessaires à cela. On y affiche fièrement un processus en phase, chaque phase faisant l’objet d’une fiche descriptive avec des inputs, des outputs et des tâches, et un project plan ! A l’ancienne, je vous dis. On a même droit à un processus de prototypage (c’est un sous-processus du processus global), et un autre sous-processus de définition et d’implémentation de l’infrastructure. Une belle tranche de rigolade. Si vous avez du temps à perdre.

Si l’ensemble a bien vieilli, la dernière partie en souffre encore plus. Intitulée « EDMS marketplace », elle couvre heureusement seulement 60 pages sur 2 chapitres. Les stars du moment sont : Documentum, Interleaf, Open Text et PC Docs. On a un peu l’impression de lire les plaquettes des éditeurs.

Si le texte accuse un âge qui devrait lui pardonner des choses, je lui trouve peu de vertus même avec cette précaution. Certes les concepts essentiels y sont décrits et on pourrait classer cet ouvrages dans les introductions, mais 150 pages me paraitraient alors largement suffisantes pour cela. Tout cela est loin d’être inoubliable.

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Référence complète : Electronic Document Management Systems, a user centered approach for creating distributing and managing online publications – Larry Bielawski & Jim Boyle – Prentice Hall 1997 – ISBN : 9780135915202

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