Le mois de Février est généralement calme : un ou deux Meetup et bien sûr l’Agile Games France qui est pour moi l’évènement marquant de ce début d’année. Yannick Ameur a eu la bonne idée d’organiser un Open Space durant cette période calme.

Nous étions une petite vingtaine réunis pour cette soirée sous la houlette de l’association Agile France. Emmanuel Gaillot qui était des nôtres a d’ailleurs rappelé la mission de l’association.

Deux sessions au programme de cette soirée, entrecoupé d’un interlude. On y reviendra.
Comment convaincre sur la qualité du code
J’étais à l’initiative de cette première proposition. Enfin, deux autres sessions avaient lieu aussi en parallèle.
Mon problème :comment faire prendre conscience à une équipe “contente d’elle-même” de l’intérêt de chercher à s’améliorer, à perfectionner son code. Ma situation de départ : un code review où personne n’a rien à dire !
Des idées ont jailli. Je ne les essaieraient probablement pas toutes. Mais certaines méritent indiscutablement l’attention.

Mais l’échange me laisse à penser que lorsque l’on a pas encore éveillé l’intérêt, l’étincelle a bien du mal à prendre. Et il n’y a pas de solutions miracle. Seulement des choses à essayer qui marcheront peut-être, ou peut-être pas…
Interlude
Nicolas nous a gratifié d’un rapide jeux agile entre les deux sessions : le nombre secret. Il me rapelle celui sur les dates de naissances auquel nous avions joué durant le premier Agile Games France ().

Ca n’a pas trop mal marché.

Tester en agile
Pour ce second round, je me suis joins au groupe discutant des tests. Des discussions passionnées et des avis très partagés dans le groupe.
D’un côté les défenseurs de la séparation des pouvoirs : développeurs d’un côté, testeurs de l’autre. Les développeurs se limitent aux tests unitaires, les tests fonctionnels sont essentiellement exploratoires et fait par l’équipe de tests après la fin d’itération. Lorsque l’écart d’interprêtation entre développeurs et testeurs a fait son oeuvre (environ 10 secondes après que les testeurs aient reçu le système à tester), on saisie de gentilles anomalies et le tout peut retourner chez les développeurs pour une nouvelle itération. Itération au terme de laquelle on recommence le cycle. Ca booste à mort.

Autant dire que ce n’est pas ma vision des choses.
Les défenseurs de l’ATDD proposent de regrouper développeurs et testeurs au sein d’équipes pluridisciplinaires, de couvrir aussi bien que possible les items à développer de tests définis en amont (ce qui a aussi la vertu de les raffiner), et de tester “just in time” et non après la fin d’itération. Les tests exploratoires sont là seulement pour compléter les AT réalisés au début et pour, en quelque sorte, tester les tests !
Bref, deux visions inconciliables. Pour ma part, je pense que la première appartient à une époque révolue située quelque part dans le siècle précédent et n’a rien à voir avec l’agilité, ni dans son exécution, ni dans son état d’esprit. Mais cela me donne aussi une petite idée de billet, pour un de ces jours
Pendant ce temps, les sessions se déroulent dans d’autres salles

Fin de soirée
Les résultats de nos cogitations sont visible sur les murs. Ici le fruit d’une discussion sur le story mapping.

Les idées proposées pour cette soirée

Et bien sûr les inévitables discussions de fin de soirée. Peut-être le meilleur moment d’ailleurs !
