Note : 4 ; Une ouvrage assez insipide sur le sujet.
SQLite est de très loin la base de données la plus répandue au monde. Open-Source et dédiée à être embarquée, elle se retrouve entre autre chose au sein de tous les smartphones ! Cet ouvrage qui lui est destiné à pour but de couvrir le sujet. Voyons cela.
Le texte est long de 360 pages auxquelles il faut ajouter 60 pages d’annexes. Les chapitres sont plutôt des gros morceaux car l’ouvrage n’en compte que 9 !
On commence en douceur par un premier chapitre de seulement 15 pages adressant la liste des fonctionnalités et de l’architecture de SQLite.
Le second chapitre est le réel commencement de l’ouvrage. Ses 30 pages traitent des distributions de l’outil et même de la reconstruction des binaires, ainsi que des commandes de bases de la ligne de commande. Ce n’est pas un chapitre inoubliable, d’autant qu’il est émaillé de copies d’écrans aussi nombreuses que gigantissimes.
A propos de meubler, le chapitre 3 n’est pas mal non plus : c’est un chapitre introductif au modèle relationnel, déconnecté du sujet SQLite sensu-stricto. Je dirais qu’il n’est ni bon ni mauvais, mais simplement inutile pour ceux qui connaissent déjà le modèle relationnel.
On reste toujours sur de la logique relationnelle au chapitre 4, mais au moins avec de la mise en pratique sur SQLite : création de bases, de contraintes, types de données, etc… C’est un chouia laborieux, surtout du fait que ce chapitre est exagérément long (il compte 100 pages).
Faire du SQL c’est bien, mais SQLite est surtout fait pour être attaqué par des APIs. C’est l’objet des chapitres suivant : le 6 qui ne compte que 30 pages et présente le fonctionnement général des API en C et en Python. Les chapitres 7 et 8 qui comptent chacun 50 pages se focalisent spécifiquement sur les APIs C : les « core API » sont couvertes au chapitre 7 (dont j’oserais dire que c’est le plus important du livre), tandis que le 8 couvre des APIs étendues dont on n’a pas forcément besoin tous les jours… Dans ces deux chapitres, les extraits de code font bien plus que les explications textuelles.
Je n’ai personnellement pas tellement besoin des « langage extension » couvertes au chapitre 8. Les 40 pages de cette partie sont surtout dédiées à des usages en Perl, Python et PHP.
On termine l’ouvrage par une vingtaine de pages consacrées au SQLite internal, sujet qui pourrait être intéressant s’il était bien traité, ce qui n’est pas le cas. On pourra toujours se consoler avec les 60 pages d’annexes qui paraissent bien faite mais dont je ne saurais dire aujourd’hui si elles sont utilisables efficacement.
Voilà un livre qui, sans être mauvais ne va pas me laisser un souvenir inoubliable.
Référence complète : The Definitive Guide to SQLite – Michael Owens – Apress 2006 – ISBN : 978 1 59059 673 9