Note de lecture : Project Retrospectives, a handbook for team reviews, par Norman Kerth

Note : 8 ; De l’or en pages ! Book of the Year 2006 !

La plupart du temps, quand un auteur traite un sujet, et plus encore lorsqu’il s’agit d’un sujet touchant au consulting, si cet auteur nous livre son savoir, il garde souvent pour lui son savoir-faire. Rien de tel ici, Norman Kerth nous lâche tout : ses trucs, sa façon de vendre les rétrospectives, l’attitude qu’il adopte dans certaines situations, absolument tout !

La rétrospective est une étape méconnue (et souvent méprisée) de la vie du projet : elle permet de tirer les enseignements positifs comme négatifs, du déroulement de celui-ci. C’est grâce aux rétrospectives qu’une organisation peut réaliser une démarche d’amélioration de ses processus. Après un rapide chapitre introductif traitant du besoin de rétrospectives, le livre débute réellement par un chapitre consacré à une présentation générale des rétrospectives, à l’aide d’une étude de cas fictive. Celle-ci campe très bien le contexte et permet de comprendre la progression d’une rétrospective. Les trois chapitres suivants sont consacrés aux étapes préalables : la vente, les choix et la préparation de la rétrospective.

Le chapitre 6 est de loin le plus long de ce livre, avec ses 70 pages. Il présente des exercices (il y en a 12) sous forme de patterns. Ce sont ces exercices qui forment la substance des rétrospectives. Ceux-ci sont largement expliqués, en termes de but, de contexte et de déroulement. Ils sont généralement illustrés par une expérience vécue qui ajoute encore à l’intérêt de l’exercice.

Les chapitres 7 et 8 sont consacrés aux postmortems: la rétrospective des projets ayant échoué et arrêtés avant leur terme. Les conditions psychologiques de tels projets ont amené Norman Kerth à adapter sa démarche et ses exercices à ces conditions particulières. On ne saurait conclure un tel ouvrage sans aborder les aspects de compétence du facilitateur : quelles qualités, quelle formation doit-il avoir, quelles compétences doit-il développer. Enfin, l’ouvrage se conclut sur les rétrospectives de rétrospectives et la manière de collecter ces expériences dans une organisation.

Vous l’aurez compris : cet ouvrage est non seulement complet sur le sujet, mais d’une substance hors norme, il s’agit pour moi d’un livre incontournable sur le sujet, qui doit absolument être lu par quiconque souhaite devenir facilitateur de rétrospectives.

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Référence complète : Project Retrospectives, a handbook for team reviews – Norman L. Kerth – Dorset House 2001 – ISBN: 0-932633-44-7

Project Retrospectives


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Journal de bord d’une apprentie agiliste: Scrum Day 2012 : atelier Lego4Scrum retenu !

agabrillagues:

Je suis heureuse de vous annoncer que je vais co-animer un atelier “Agile Games” au Scrum Day 2012, qui aura lieu le 27 mars prochain à Paris.

Nous avons choisi de présenter Lego4Scrum, une mise en pratique de l’ensemble de la méthode Scrum par le biais de la plus stimulante des API :…

Journal de bord d’une apprentie agiliste: Scrum Day 2012 : atelier Lego4Scrum retenu !

Note de lecture : How to Become an Exceptional DBA, 2nd edition, par Brad M. McGehee

Note : 6 ; Toutes les facettes du DBA idéal !

Brad McGehee serait-il aux DBA ce que Chad Fowler est au développement logiciel? La lecture de cet ouvrage le laisse penser. En tout cas l’objectif de ce livre recoupe celui du « passionate programmer » : exceller dans son métier.

12 chapitres et 170 permettent et suffisent à l’auteur pour prendre la mesure de ce que devrait être le code de conduite du DBA exceptionnel. Et il est vrai (surtout pour moi qui en cherche un) que cela fait rêver. Le chapitre 2 est d’ailleurs consacré à l’énumération et à l’explication des trait important attendus de ce DBA.

Le chapitre 3 invite le lecteur à choisir sa voie, car on ne peut tout savoir. Et pour compléter cela, le chapitre 4 donne des pistes pour améliorer et entretenir son savoir. Savoir qu’il faudra peut-être valoriser ensuite : le chapitre 5 évoque les certifications, celles qui existent qu’elles soient utiles ou inutiles. L’auteur finalement évalue l’importance de ces certifications.

Les 4 chapitres suivants évoquent la valorisation du DBA exceptionnel : participation aux communautés (chapitre 6), gestion de carrières (chapitre 7), gestion et valorisation de l’image (chapitre 8 et 9) et finalement recherche d’un nouvel emploi (chapitre 10).

Les derniers chapitres reviennent sur les points évoqués tout au long du livre, en les synthétisant sous forme d’un code de conduite (chapitre 11) et d’un résumé des « best practices » du DBA exceptionnel.

Je dois dire que j’ai pas mal apprécié cet eBook, outre que je converge pleinement sur l’éthique développée, il m’a aidé à comprendre ce qu’est un DBA. Cela dit, et quoi qu’ait voulu exprimer l’auteur, il est essentiellement centré autour du « DBA production ».

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Référence complète : How to Become an Exceptional DBA, 2nd edition – Brad M. McGehee – Simple Talk publishing 2009 – EAN: 978 1 9064 22 9