Note de lecture : Manage Your Project Portfolio, Increase your capacity and finish more projects, par Johanna Rothman

Note:6 ; Pas aussi bien qu’espéré

Voilà un sujet qui m’intéresse au premier chef : comment gérer, non pas un projet, mais un ensemble de projets organisés en un « portefeuille ». La grande qualité de cet ouvrage est certainement de ne pas chercher midi à quatorze heures, et de rester simple et pragmatique. D’ailleurs le format du livre reflète cette concision : 11 chapitres couvrant 160 pages.

Les deux premiers chapitres nous font découvrir ce qu’est un portefeuille de projets, comment le structurer et comprendre le cycle de vie de ses projets.

Dans les chapitres 3 et 4, on apprend tout d’abord à organiser ses projets : quel doit être leur granularité ? Les projets doivent-ils être structurés en programmes ? On y voit finalement quoi envisager de l’avenir d’un projet commit, kill, transform) en fonction de sa nature.

Prioriser et travailler en groupe pour décider du devenir du portefeuille sont l’objet des chapitres 5 et 6. L’auteur y propose plusieurs techniques à cet égard.

Les chapitres 7 à 9 s’avèrent moins originaux : ils traitent de la vie et de l’évolution itérative du portefeuille. Ce qu’on y lit, bien qu’intéressant, ne diffère guère de ce que l’auteur a pu dire de la gestion de projets dans « Manage It ». Même si le propos sur l’approche agile en général, et le Lean en particulier sont clairement intéressants, ils n sont pas spécialement originaux dans le contexte de ce sujet en particulier.

Le chapitre 10 sur les mesures peut également aussi bien s’appliquer au niveau d’un portefeuille que d’un projet. Je pense quand même qu’appliquer ces métriques au niveau de l’itération relève d’une granularité trop fine. Simple question d’appréciation personnelle.

Fort heureusement, on termine avec une note plus originale : définir sa mission, en tant qu’équipe ou en tant que manager. C’est un exercice à la fois simple et dans le principe et difficile dans la mise en œuvre. Mais il éclaire beaucoup dans la ligne de conduite et la façon d’évaluer son portefeuille de projets.

En bref, voici un livre qui donnera un certain nombre de clés pour réussir à gérer son portefeuille de projets. En fait, j’ai déjà utilisé une partie de ce que l’auteur propose pour travailler mon propre portefeuille de projets, avec succès. Je suis toutefois un peu déçu par ce que j’y ai trouvé, mais certainement parce que mes attentes se situaient assez haut, eu égard à ce que l’auteur nous a livré jusqu’ici.

Ma note reflète surtout mon niveau d’exigence par rapport aux textes écrits par Johanna Rothman : il est bien plus élevé que pour le commun des auteurs. Malgré une notation qui peut paraître modérée, c’est un livre que je recommande sans réserves.

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Référence complète : Manage Your Project Portfolio, Increase your capacity and finish more projects – Johanna Rothman – The Pragmatic Bookshelf 2009 – ISBN: 978 1 93435 629 6

Manage Your Project Portfolio: Increase Your Capacity and Finish More Projects


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De la sécurisation du SI à la sécurisation de la prise en charge

De la sécurisation du SI à la sécurisation de la prise en charge

De son émission au prescripteur, l’information sur le médicament suit une longue chaine de traitement et de mise à disposition. Chaque étape requiert un niveau particulier de vérification, de sécurisation et d’auditabilité afin d’assurer au professionnel de santé une totale fiabilité de cette information.

Quand mon produit est un système d’information (Scrum Day 2011)

Scrum évoque implicitement, dans les différentes descriptions qui en sont faites, la réalisation de systèmes fermés, qu’ils soient logiciels ou applications Web.

Lorsqu’il s’agit d’informatique interne, il s’agit le plus souvent, non plus de réaliser une application isolée, mais de faire grandir un système d’information constitué de plusieurs composants applicatifs collaborant ensemble.

Dans ce contexte, la dimension projet est généralement dissociée de la dimension produit (le système d’information). Comment gérer une telle dichotomie avec Scrum ?

Les différents projets d’informatique interne s’adossant et faisant croitre un même système d’information, comment gérer les interactions et les synergies entre ces projets ?

Est-il nécessaire de penser et faire des plans sur l’évolution de l’architecture du SI indépendamment du cadre imposé par chaque projet ? Si oui, est-il possible de faire cela tout en restant dans Scrum ?

C’est à ces différentes questions et bien d’autres encore que nous tentons de répondre ici.

Note de lecture : Software Estimation, Demystifying the Black Art, par Steve McConnell

Note : 8 ; Steve McConnell frappe encore!

Les ouvrages de Steve McConnell sont parmi les seuls que j’achète sans les ouvrir : quand je vois un nouveau titre, je ne cherche même pas à savoir ce qu’il y a à l’intérieur, j’en fais juste l’acquisition ! Celui-ci, colle à l’accoutumée (ou presque) et ne m’a pas déçu.

McConnell différencie l’art de l’estimation et la science de l’estimation. La « science », ce sont les méthodes d’estimation permettant, à l’aide de formules, d’euristiques et de facteurs d’ajustement d’obtenir des chiffrages de projet ; les approches telles que FPA et Cocomo II se rangent dans cette catégorie. Ce livre traite de l’autre partie : l’art de l’estimation.

La première partie est consacrée aux concepts de l’estimation. Cette partie est particulièrement précieuse pour comprendre et justifier les facteurs d’incertitude, les facteurs influençant les estimations et les sources d’erreur.

La seconde partie constitue le cœur du livre, puisque l’auteur y livre son approche des estimations. Celle-ci est basée sur un simple processus : compter, calculer et juger. Autour de cette approche, Steve McConnell développe plusieurs techniques, telles que l’utilisation de données historiques, le jugement d’experts, l’estimation par analogie ou en groupe.

La dernière partie se focalise sur les challenges particuliers de l’estimation : estimer la taille, évaluer l’effort associé et estimer une planification. Au-delà des estimations elle-mêmes, le problème le plus souvent rencontré est la présentation des résultats et le traitement des problèmes politiques entourant les estimations.

Les estimations sont un problème épineux, peu d’ouvrages traitent ce problème. Ceci fait de ce livre un ouvrage particulièrement précieux sans être inutilement compliqué. C’est pour cela que je conseille ce livre sans réserves aucune.

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Référence complète : Software Estimation, Demystifying the Black Art – Steve McConnell – Microsoft press 2006 – ISBN: 0-7356-0535-1

Software Estimation: Demystifying the Black Art


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Note de lecture : Peopleware: Productive projects and teams (2nd edition), par Tom DeMarco & Timothy Lister

Note : 10 ; De la gestion de projets à la création de communauté : une aventure humaine. Book of the year 2001 !

J’aurais pu ranger ce livre dans la catégorie “méthodes agiles”, tant le propos développé dans cet ouvrage est proche de l’extrême programming. Ce livre concerne le management, ou plutôt la gestion de projets mais dans le sens où la gestion d’un projet est d’avantage une question de faciliter la synergie de groupe que de méthodologies formelles. Qu’ont donc en commun les projets ayant abouti à des succès remarqués ? Une gestion du projet et des ressources particulièrement méticuleuse ? Parfois. La formation d’un groupe d’experts hautement qualifiés ? Pas toujours. L’utilisation d’un processus élaboré distribuant tâches rôles et responsabilités de façon rigoureuse et détaillée ? Rarement. Peopleware expose les traits communs de ces projets : la formation d’une équipe soudée, volontaire, complémentaire. Mais aussi la fierté d’appartenir à un groupe d’excellence, d’évoluer dans un environnement où la contribution individuelle et collective est reconnue.

Parler de la dynamique humaine dans les organisations ou les projets est presque devenu un lieu commun, que peu de personnes nient. Toutefois, cet aspect essentiel est presque immédiatement mis de coté au démarrage des projets, car « cela n’est pas applicable aux réalités du terrain ». Ce texte n’est pas une théorie sur les relations humaines, mais une suite d’essais adressant des aspects particuliers du sujet et s’appuyant sur des exemples concrets issus de la longue expérience de consulting des deux auteurs. Même si ils n’en ont pas la forme, ces essais sont pratiquement des patterns, ce qui en fait un ouvrage en avance sur son temps, car publié en 1987 pour la première édition. D’avant-garde, ce livre l’est encore d’avantage car il pose tout les fondements des méthodes agiles tels que l’extreme programming ou le lean development, par exemple.

Le livre est découpé en 6 parties totalisant 34 chapitres (ou essais). Le total n’étant que de 226 pages vous comprendrez que chaque chapitre n’excède pas quelques pages, ce qui renforce encore leur analogie avec les patterns. Les thèmes abordés au long de ces 6 parties sont : gestion des ressources humaines, l’environnement du bureau, le choix des bonnes personnes, la croissance des équipes productives, l’épanouissement dans le travail et quelques sujets connexes regroupés en dernière partie.

Il n’y a pas de recette miracle au succès des projets ou des organisations : la réussite passe par l’utilisation intelligente de la matière première principale : les hommes. Si vous souhaitez mieux appréhender cette dimension, ce grand classique est pour vous. Attention toutefois, le style un peu littéraire rend la lecture en anglais légèrement plus ardue que celle des autres ouvrages américains à finalité technique que nous avons d’avantage l’habitude de croiser.

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Référence complète : Peopleware: Productive projects and teams, 2nd edition – Tom DeMarco & Timothy Lister – Dorset House 1999 – ISBN: 0-932633-43-9

Peopleware: Productive Projects and Teams


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Note de lecture : Professional Software Development, par Steve McConnell

Note: 8; Comment faire du développement logiciel une profession… et une carrière!

L’informatique constitue-t-elle une véritable profession d’ingénierie ? C’est à cette difficile question que tente de répondre Steve McConnell dans ce livre. Le constat initial est plutôt sévère, c’est l’objet de la première partie du livre. Les pratiques d’usage les plus répandues sont encore et toujours le « code and fix » et le noyau de connaissances universellement partagé par les professionnels reste considérablement plus faible que dans les disciplines d’ingénierie classiques établies de longue date. Ce constat amène l’auteur à considérer deux dimensions à la mesure de maturité de la profession :

  • Le corpus de connaissance : il se décline en un noyau stable (pour lequel la demi-vie des connaissances est de 50 ans) et un « body of knowledge », plus large, dont la demie-vie est de 10 ans.
  • Les éléments statutaires de la profession : certification, code d’éthique, sociétés professionnelles (telles que IEEE et ACM), développement professionnel, licences et accréditations.

Le second thème développé par l’auteur est le « professionnalisme individuel », où comment, à titre individuel, s’engager dans une voie de développement personnel. Là encore l’auteur présente ce développement en étapes, depuis le « mode héros », auquel succède la prise de conscience, le partage au sein de communautés, l’étape la plus haute étant le partage par la publication de textes.

Après le professionnalisme individuel, viennent les organisations professionnelles : comment structurer, favoriser la montée en compétence et la reconnaissance du professionnalisme des membres d’une organisation ? Plutôt que de passer en revue les chapitres de cette partie, intéressons-nous plutôt au « Construx Professional Development Program ». Dans ce programme de développement que l’auteur a mis en place dans sa propre société, les consultants sont évalués et évoluent sur des échelles de compétences par discipline d’ingénierie. Ces disciplines d’ingénieries sont définies au sein d’un organisme, le Swebok (Software Body Of Knowledge, émanation de l’IEEE). Il définit une échelle allant de 9 à 15, 10 “knowledge area” déclinés en 4 niveaux (introduction, compétence, leadership et maitrise). Chaque étage de l’échelle définit le nombre de KA pour lesquelles il faut avoir l’un des 4 niveaux. Cette échelle permet de définir des plans de progression professionnelle, définissant les actions à mener, les formations à suivre, etc..

Si cet ouvrage est surtout une source de réflexion plus profonde sur ce que veux dire ou devrait vouloir dire être un professionnel de l’informatique. Il établit les bases de ce que devrait être une véritable reconnaissance de l’informatique en tant que profession. Et c’est là une réflexion que devraient mener toute société de service informatique. Il est clair que nous en sommes loin.

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Référence complète : Professional Software Development – Steve McConnell – Addison Wesley 2004 – ISBN: 0-321-19367-9

Professional Software Development: Shorter Schedules, Higher Quality Products, More Successful Projects, Enhanced Careers


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2.0, I me mine

En ce début d’année, j’ai voulu faire le point sur les outils du Web 2.0 que j’utilise, ceux que j’utilise de plus en plus et ceux que j’utilisent moins. Ainsi que ceux que finalement je n’utilise pas ou plus du tout !

DropBox (http://www.dropbox.com/) : Certes, ce n’est pas vraiment nouveau, mais j’y met de plus en plus de choses. Je suis d’ailleurs passé au plan 50 Go cette année ! Ce fut d’abord le moyen le plus simple de partager des fichiers entre un MacBook et un PC sous Windows. C’est maintenant entre 2 PCs, un MacBook et un iPhone ! C’est aussi un moyen de partager des fichiers avec des personnes de mon équipe. C’est vraiment devenu un outil quotient cette année.

Evernote (http://www.evernote.com/) : Encore un outil avec lequel je suis monté en puissance cette année, je l’utilise réellement au quotidien aujourd’hui. Il y a de nombreuses choses que j’apprécie sur Evernote:

  • La simplicité: Quand on veut prendre des notes en réunion, jeter 2/3 idées sur la papier (pardon, sur le clavier), il n’y a presque rien à faire ! Les possibilités de formatages sont assez basiques (mais elles existent), mais simples d’emploi et parfaitement adaptées à la prise de note. On ne se met à utiliser les différentes possibilités (carnets multiples, tags) que progressivement. J’apprécie aussi la recherche “full texte” dans les notes … y compris sur les photos où Evernote applique un traitement OCR plutôt convainquant !
  • Le mode déconnecté: Comme plus de 80% des utilisateurs, j’utilise l’application “stand alone” plutôt que le Web. Ainsi je peux prendre mes notes sur mon portable sans me soucier de la connexion et les retrouver sur mes autres machines plus tard en laissant Evernote synchroniser quand il le peut. Aujourd’hui j’utilise Evernote sur Mac, sur PC et sur iPhone.
  • Le pricing plan: On peut aller très loin avec la version gratuite. En fait, il faut vraiment être un gros utilisateur d’Evernote pour devoir passer au plan payant. Aujourd’hui j’utilise le plan gratuit, mais si un jour je dois passer à la version payante, je ne pense pas que je me demanderais si cela en vaut le coût ! Ici, on ne paie pas pour voir, on ne paie qu’arrivé à un stade où on est de toute façon convaincu !

Plus j’utilise Evernote, plus je lui découvre de nouveaux usages, avec Evernote Clearly, par exemple, mais aussi avec le partage de carnet de notes.

Producteev (http://fr.producteev.com/) : Je ne sais pas encore dire si c’est une application que je vais garder, mais elle est suffisamment simple d’usage pour que je finisse par lâcher ma todo liste papier, à laquelle je tenais pourtant ! des étoiles, des tags et des échéances, je n’ai besoin de rien d’autre. Encore à l’essai pour l’instant ! Il existe une application iPhone qui se synchronise avec l’application Web, mais si je l’ai bien installée, j’avoue que je ne l’utilise pas.

Trello (https://trello.com/) : J’ai essayé, et j’ai délaissé … mais j’y reviendrais peut-être ! Honnêtement, j’aime beaucoup le principe (type Kanban) et l’interface intuitive et fluide. Mais Trello convient surtout pour traiter les projets, petits ou moyens. Pour gérer une todo liste de tâches au jour le jour, Producteev me semble plus adapté. J’ai un ou deux projets personnels dans mes cartons pour 2012, dont je ferais certainement le suivi avec Trello !

Meetup (http://www.meetup.com/) : Ce n’est pas vraiment un outil de productivité personnel, mais plutôt le point de rencontre principal des membres du French Scrum User Group (http://www.meetup.com/frenchsug/). Je l’utilise par conséquent dans le cadre de l’association ! 

Yammer (https://www.yammer.com/) : Encore un outil que l’on utilise dans le cadre du SUG, mais cette fois entre les membres du bureau. L’outil est bien fait pour gérer les échanges. Mais il lui manque une certaine polyvalence, pour gérer des projets, par exemple. Mais la gestion des fils de discussions, la création de groupes et la gestion de réunions sont très bien, y compris la gestion des pièces jointes, des tags, etc… Le manque de polyvalence de l’outil nous amènera cependant peut-être à déménager !

Il y a une application Adobe Air pour travailler en mode déconnecté, je la trouve franchement moins bien que l’application Web. L’application iPhone n’est pas terrible non plus, mais à avoir quand même, pour disposer de tout en offline.

Podio (https://podio.com/) : Peut-être le successeur de Yammer, au sein du bureau du SUG ? Il semble permettre la même chose que Yammer en terme de fil de discussions, avec en plus une gestion de projets ! Podio semble aussi disposer d’un ensemble de plugins permettant de l’étendre ou de le faire interagir avec d’autres outils. Toutefois, l’IHM a parfois des comportements hasardeux et j’ai été incapable de faire fonctionner le plugin Evernote par exemple. Bref, bien dans le principe mais semble manquer de fini en pratique. On verra ce que l’on fera en 2012 !

Tumblr (http://www.tumblr.com/) : Le blogging facile. J’ai laissé tomber le reste pour ne plus poster qu’ici. Il manque comme même la possibilité de laisser des commentaires ! Plutôt fait pour les posts courts, j’y met quand même des posts (très) longs. L’appli iPhone pour suivre les autres blogs est un plus, mais je m’en sers peu.

GMail (https://mail.google.com/) : pas nouveau, c’est le moins que l’on puisse dire (ça fait 7 ans que j’y suis), mais terriblement efficace. La nouvelle interface est abominable (je suis retournée à l’ancienne), mais l’intégration avec Google Docs et Google plus est redoutable. J’utilise la version Web essentiellement au bureau, l’universalité de ce mail fait qu’il se configure en un clin d’oeil sur le Mac ou l’iPhone, ce que j’ai fait. 

Google Doc (https://docs.google.com/) : Je sais que c’est la honte de dire ça, mais je n’utilise pas Google Docs. Je veux pouvoir travailler en ligne ou hors ligne, et surtout hors du browser, ce que Google Docs ne permet pas ! Donc je vais surtout sur les docs réalisés par d’autres, mais c’est tout. Je rêve d’un Google Doc qui serait en fait Office en “mode Evernote” ! Pour moi, aujourd’hui c’est Microsoft Office + DropBox !

Diigo (http://www.diigo.com/index) : Un outil de bookmarking. Encore un, allez-vous dire ? Personnellement, je suis bien plus à l’aise avec celui-ci qu’avec http://delicious.com/ ! Plusieurs petites fonctionnalités me plaisent:

  • Outre le tagging, on peut ranger ses bookmarks dans des listes ou des groupes, privés ou publics.
  • Les groupes, justement, permettent de partager des bookmarks sur des thèmes pointus. On peut même y commenter les bookarks des autres, en fait initier de véritables discussions.
  • Le pluggin pour Chrome permet non seulement de bookmarquer, mais aussi d’annoter ou de surligner le texte d’un site ! Franchement, c’est bluffant.

J’utilise Diigo depuis peu, je ne saurais dire si je vais persister dans son usage, mais franchement, c’est bien parti !

Tweeter (https://twitter.com/) : On ne présente plus Tweeter. Je tweet assez peu. Cela me sert à signaler du contenu que je trouve intéressant (technologies, agilité, développement informatique très essentiellement), pour signaler des évènements ou pour indiquer des posts que j’ai pu faire par ailleurs.

Dans l’autre sens, cela me permet de rester informer essentiellement sur des tendances langages de programmation, frameworks, bases de données, etc…

Je ne pratique pas le Twitter “live”, trop chronophage et perturbant en journée, j’ai tendance à différer mes lectures en fin de journée.

LinkedIn (http://www.linkedin.com/) : Je mentirais en prétendant passer beaucoup de temps sur LinkedIn. Mais il reste mon outil de prédilection pour mes contacts professionnels, plus que Viadeo. Clairement, le “Web social” n’est pas mon truc. 

Google Plus (https://plus.google.com/) : Je ne suis pas sur Facebook ! Ou plutôt, si j’ai un compte, je suis ce qu’on appelle généralement un “log down”. Mon niveau de post sur G+ … frise le zéro absolu. Je fais parfois des commentaires sur les posts des personnes que je suis mais sans plus, et même ce suivi est pour le moins très irrégulier. Au risque de me répéter, le “Web social”…

IFTTT (http://ifttt.com/) : Pluôt inattendu, ce service est une sorte de gros routeur entre différents services de premier rang: Facebook, Twitter, Google+, Instapaper, Diigo, Evernote, Google reader, Tumblr, Google mail, etc… Il permet d’effectuer certaines actions sous certaines conditions. Comme l’indique son nom “If This Then That”. J’y ai configuré quelques canaux, essentiellement pour envoyer vers Evernote des choses que je marque en favori dans Google reader ou Twitter afin de lire cela en différé et/ou hors ligne.

github (https://github.com/) : D’accord, je ne suis pas encore un gros utilisateur de github ! Vais-je le devenir un jour ? Quoi qu’il en soit, il arrive bien en tête pour moi par rapport aux solutions plus ou moins équivalentes comme Google Code…

Quora (http://www.quora.com/) : Comme beaucoup, j’ai là-dessus cédé à l’effet de mode. J’y ai passé un certain temps au début, mais je n’y retourne plus guère. En fait, j’ai répondu à bien plus de question que je n’ai lu de réponses utiles. J’ai pour ma part posté que très peu de question, mais jamais reçu de réponse en retour. Bref, un théoriquement un bon outil pour se construire une réputation, mais c’est tout. Je vais certainement continuer à y aller de temps à autre pour cette raison. Eh oui, j’ai quand même Jeff Sutherland parmi mes followers !

Stackoverflow (http://stackoverflow.com/) : Quora est peut-être trop généraliste pour être un site de référence pour les questions / réponses ? Ce n’est pas le cas de stackoverflow qui est clairement solide pour tout ce qui est du développement logiciel, et là on y trouve presque toujours une réponse valable, si ce n’est LA réponse. Pourtant je dois l’avouer … je n’a pas de compte sur stackoverflow !

Voilà, je pense avoir passé en revu le principal ! Rendez-vous dans un an pour faire le point.