No great discovery was ever made without a bold guess.
Isaac Newton

No great discovery was ever made without a bold guess.
Isaac Newton

Parlons plusieurs langues pour ne jamais parler d’une seule voix.
Collette Grinvald

Pourquoi Stephen Hawking est-il considéré comme notre plus scientifique aujourd’hui en vie ? Et quelle découverte fondamentale a-t-il fait pour cela ? Cette animation a pour but d’expliquer aussi simplement que possible des concepts incroyablement compliqués sur les trous noirs, les singularités et comment tout s’assemble pour expliquer la formation de l’univers !
Louis Pasteur’s theory of germs is ridiculous fiction
Pour examiner la vérité il est besoin, une fois dans sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu’il se peut.
Un article qui marque l’histoire des sciences n’est pas nécessairement un monument. L’article original de Watson et Crick décrivant la structure de l’ADN, la fameuse double hélice tient en un peu moins de deux pages de l’édition de Nature datant du 25 Avril 1953. Il vaudra aux deux auteurs associés à Wilkins, le prix Nobel de médecine en 1962.
Pour l’anecdote, le dessin de la double hélice est dû à Odile Crick, la femme de l’un des auteurs, peintre de profession. Ce dessin est par ailleurs la seule oeuvre pour laquelle elle est connue.
Moins drôle : le point de départ de l’article de Watson et Crick est une photographie, connue sous le nom de “photo 51”, prise par Rosalyn Franklin, que Wilkins a montré aux deux auteurs sans en informer sa collègue ! Voici la photo en question

Rosalyn Franklin apparait uniquement dans les remerciements de l’article, une bien piètre reconnaissance de sa contribution par ailleurs involontaire !

Le congrès Solvay 5ème du nom ayant pour thème “électrons et photons” reste le plus célèbre, d’une part parce qu’il permit la première rencontre entre Lorentz et Einstein mais surtout par l’impressionnant aréopage de sommités réunis à cette occasion. Je vous laisse découvrir les noms figurant sous la photo…
Messieurs, ce sont les microbes qui auront le dernier mot.
Louis Pasteur

Retrouvez les chroniques de l’auteur de la revanche du rameur dans l’émission La Tête au Carré de Mathieu Vidard sur France-Inter, et ses déjà célèbres “stats à la con” !
En gagnant en taille, l’Agile Tour Bruxelles gagne en standing ! Fini les sandwiches, bienvenue au buffet commerce équitable ! La qualité est au rendez-vous, mais l’attente est un petit peu longue. Difficile de d’être parfait en la matière.
De mon côté, je ne tiens pas réellement la forme. On sert aussi du potage en Belgique et je trouve en l’occurrence que c’est une très bonne idée. Surtout quand, comme ici, il est excellent.
Bref, l’ambiance est au beau fixe. On est bientôt d’attaque pour la seconde mi-temps !
Scrum nous enseigne que l’agilité s’applique bien au domaine des projets complexes, mais n’est pas conçue pour les domaines “chaotiques”. J’ai toujours (à tord ou à raison) classé la recherche dans cette catégorie. Joanne Ho nous donne l’occasion d’en savoir plus sur l’adéquation de l’approche agile pour les chercheurs.
L’un des points marquants du fonctionnement des chercheurs est qu’ils ne travaillent pas en équipe !
Pourtant la recherche est fondamentalement adaptée au mode itératif : étymologiquement cela ne signifie-t-il pas [Re]cherche ?
Pour Joanne Ho, chercheur environnementale, on peut faire une correspondance entre le travail de chercheur (du moins le sien) et Scrum:
Enfin oui, Joanne utilise un backlog.
Un backlog très mouvant, il faut bien le dire, car :
Ce sont des choses qui existent déjà plus ou moins dans le fonctionnement des projets agiles. Sauf qu’il est très difficile d’avoir un plan de bataille fixe pour une itération. Donc la plupart du temps, Joanne dépile simplement l’item le plus prioritaire. Ce ne sont sont donc pas des sprints fixes et l’on est plus proche de XP que de Scrum, n’était-ce la présence du backlog…
Mais si on ne sait pas se fixer précisément d’horizon aux itérations, celles-ci gardent-elles un sens ? La réponse est : oui ! Les itérations aident à faire du bon boulot en gardant le rythme. Sans itération, la masse de travail devant soi devient vite déprimante. Les itérations permettent de se voir avancer, de délivrer de la connaissance grâce auxquelles il sera plus aisé de prendre des décisions en connaissance de cause.
Et les rétrospectives ? Mauvaise nouvelle : les chercheurs sont bien trop occupés pour se livrer à cela !
Joanne Ho nous donne ensuite en exemple un travail récent sur les biogaz. Comment cela s’est-il organisé ?
Traditionnellement, la structure d’une telle équipe serait :
Pour cette étude, il a été constitué une équipe pluridisciplinaire, avec un mode de travail en pair et du test de groupe sur les hypothèses. Le processus était le suivant :
En conclusion…
En définitive, on fait émerger de meilleures questions, on prends d’avantage de plaisir !
La présentation de Joanne Ho reprends les thèmes développé dans son livre sur Leanpub.
C’était à mon tour, sur le créneau suivant. Pas de résumé de ma session, il ne faut pas pousser, mais la publication de ma présentation très bientôt, et celle-ci sous forme d’article lorsque je l’aurais complété !
La mesure de mon temps n’était pas non plus excellente. Je vais jouer le joker “état grippal” sur ce coup. Il faut dire que j’avais quand même prévu 20 exercice pour une heure. J’ai probablement été optimiste…
Domenico est venu nous perler d’EDA. Il commence avec un point sur lequel j’achoppe : l’architecture doit être planifiée !
Enfin, surtout pour les gros projets d’après lui, et EDA n’est pas pour les petits projets.
Mais pourquoi EDA ? Parce que l’architecture doit être “business drivent” , suivre la structure des flux d’évènements métier. Au contraire, les architectures SOA favorisent l’intégration point à point, aboutissant à un réseau inextricable quand le nombre de composants augmente.
Les flux EDA ne sont pas nécessairement des messages d’un MOM, c’est surtout un concept logique qui peut se traduire en :
Le support de ces messages, le canal, transmet différents types d’évènements qui peuvent être :
L’architecture EDA implique aussi de nombreux corollaires :
L’architecture EDA se matérialise par un pattern publish-subscribe asynchrone au niveau de l’architecture. Cela n’est pas sans poser certains challenges en terme de tests. Mais dans cet ordre d’idée, une fois la capacité de test acquise, les composants sont relativement indépendants les uns des autres.
La communication à base d’évènements rend aussi possible le business monitoring (le fameux BAM). Par contre les “évènements avec états” sont un autre niveau de challenge. Il est (en partie) adressé du côté des Web Services avec les corrélations, mais surtout avec les moteurs de workflow type BPEL / BPMN 2.0
Terminons avec les infrastructures techniques. Domenico s’est appuyé sur les “reactive extensions” de Rabbit MQ pour implémenter EDA. De mon côté je pense aussi à Storm que nous mettons en oeuvre actuellement…
Il est l’heure de nous rassembler à nouveau pour conclure ce second Agile Tour Bruxelles.
C’est de nouveau Bruno qui nous donne rendez-vous aux prochains évènements Belges : XP Day Benelux (le seul, le vrai…), l’Agile Tour Namur … et bien entendu l’Agile Tour Bruxelles de l’an prochain !
Comme l’an dernier aussi, les conférenciers ont droit à un cadeau local. Au menu : bierre, confiserie, chocolat et Schtroumph, entre autres…
Pas questions de se barrer comme des voleurs à Bruxelles ! L’an dernier, on avait dégainé la bière locale. Cette année on est visiblement monté en gamme (comme je le disais au début).
J’avais prévu mon train de retour suffisamment tard pour discuter un peu. Et nous l’avons fait à propos de l’informatique et de l’éducation, de la représentation trop faible des femmes et des minorités dans notre métier en nous demandant pourquoi et en ne sachant toujours pas vraiment y répondre…
Il est temps de s’en retourner. Un grand merci à la très sympathique équipe organisatrice. Et à l’an prochain, si tout va bien…