A propos de Software Freethinker

Un peu (de mon) histoire et de mes débuts
J’ai plongé à 16 ans dans le virus de l’informatique avec l’avènement de la micro-informatique. J’ai commencé sur un très modeste « ordinateur de poche », comme on les appelais alors, plus nomément le Sharp PC 1211. Les caractéristiques de la bête laisseraient songeur aujourd’hui : environ 1200 octets disponible pour le programme (heuresement celui-ci était conservé sous forme « tokenisé » plus économe en place mémoire) et 26 variables disponibles pour écrire ses programmes en Basic ! Voici l’engin
<– Sharp PC 1211 –>
J’oublie de dire que je ne possédais pas cette machine. Je l’empruntais un ou deux jours par semaine. Je suis donc arrivé à l’informatique grâce au prêtre Catholique qui me prêtais son ordinateur de poche. Le reste du temps j’écrivais mes programme sur papier (je les exécutais et les débuguaient aussi sur papier, d’ailleurs), pour pouvoir les saisir et les expérimenter durant le peu de temps dont je disposais. Nous étions en 1980.
Avance rapide en 1982 : j’avais alors économisé assez pour m’acheter mon propre ordinateur de poche : Le Sharp PC 1500 ! Digne successeur du PC 1211, il disposait d’un processeur 8 bits contre 4 bits à son prédécesseur, presque 2,6 Ko de mémoire disponible pour les programmes (extensible à 16 Ko au prix de l’or en barre), un écran LCD utilisable en mode graphique et une interface cassette (standard Kansas city) couplé à une imprimante de type table traçante muni d’un barillet avec 4 pointes de couleur ! Pour vous donner une idée, l’ordinateur et son interface / imprimante valaient alors un peu plus de 4000 francs !
<!– Sharp PC 1500 –>
Le même équipé de son interface cassette et de son imprimante table traçante !
<!– Sharp PC 1500 avec interface –>
Les quelques années qui suivirent virent le déferlement des « ordinateurs familiaux » d’abord équipés de processuers 8 bits, ils allaient ensuite passer au 16 bit. Sinclair, Amstrad, Comodore, Oric, Atari firent les grandes heures de cette période. J’allais pour ma part me laisser tenter par un Dragon 64 (équipé de 64 Ko de mémoire, comme son nom l’indique). Ce n’était certainement pas le plus glamour de la bande, mais il avait une caractéristique qui m’intéressait le plus hautement: un microprocesseur Motorola 6809, dont j’allais pouvoir m’attaquer à l’assembleur !
<!– Dragon 64 –>
Nous étions en 1985 et j’avais abandonné le Basic ! D’une part, pour pratiquer l’assembleur sur le Dragon, mais aussi pour me mettre au Pascal à la fac. Je reviendrais sur mes études plus tard, mais il faut savoir que l’IBM PC et la cohorte des ordinateurs qui lui étaient compatibles commençaient à déferler dans nos contrées. Déjà à l’époque le challenger s’apellait Apple, mais si le MacIntosh faisait ses débuts, le modèle emblématqiue était encore l’Apple II !
<!– Apple II –>
Bien trop cher pour moi, j’ai pu pratiquer l’Apple II chez des amis (beaucoup) plus fortunés, assez sympa pour me laisser toucher leur bête (je veux bien entendu parler de leur ordinateur). J’avais accès au PC à la fac mais aussi dans une MJC où je faisais partie des forces vives du plan « informatique pour tous ». Les PC auxquels nous avions accès à la fac étaient des Goupils G4, aussi beaux et performants que coûteux !
<!– Goupil G4 –>
L’avènement du PC nous ouvrait la voie à d’autres langages: Pascal d’abord (avec Turbo Pacal 3.0), mais aussi Lisp (avec Le Lisp) puis finallement le C.
C’est certainement l’avènement des interfaces graphiques fenêtrées qui a été l’avènement le plus marquant de la fin des années 80. Mais ce n’est ni avec le Mac, ni avec Windows que j’y ai fait mes débuts, mais avec GEM et l’Atari 520st.
<!– Atari 520 –>
De hobbyst à professionnel

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.